Comté de Markelus

De Illimune
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Le comté de Markelus

Le comte de Markelus est Raphaël Bardet, qui préfère être désigné sous son titre arcanique : Aurore. L’Aurore Raphaël Bardet a voulu honorer la mémoire de son ancien seigneur, Markelus Vorokhev, en conservant le nom de celui-ci pour désigner le territoire qui est désormais sous son contrôle. Le comté de Markelus jouit d’une autonomie un peu plus grande que les autres comtés du royaume. C’est également le comté le plus hétérogène de l’Aurélius et il faut une grande habileté pour parvenir à conjuguer toutes ses forces.

Lieux importants :

Andrave : Andrave a toujours été synonyme de mystère, de puissance arcanique et d’érudition. Cette ville souterraine a été la capitale de la Confrérie Markelus, avant qu’elle ne soit envahie par les Amaï’s qui tuèrent le Grand Thaumaturge Markelus. Grandement éprouvée par ces rudes années de guerre et par la perte de leur seigneur, la Confrérie, libérée par l’armée auréloise, choisie d’unir de nouveau son destin à celui de ses anciens alliés. La présence menaçante de Daggoth, qui resserrait son emprise sur l’Est, était suffisante pour convaincre les Markeliens de la nécessité de l’union. L’Aurore Raphaël Bardet, l’un des plus proches conseillers de Markelus, prit naturellement la place laissée vacante par son seigneur à la tête de la ville. Il négocia de façon serrée une certaine autonomie pour les anciens fiefs de Markelus, jugeant qu’il était naturel que le lieu de la plus haute érudition soit au-dessus de certaines lois plus… terrestres. La magie arcanique à Andrave a toujours été un signe de distinction sociale et de supériorité. Les maîtres des arcanes qui s’y trouvent sélectionnent avec soin leurs élèves, faisant de leur enseignement un véritable privilège. Cette vision de la magie ne concorde pas tout à fait avec celle du Royaume, généralement plus démocratique, mais Bardet préféra préserver la pureté des talents qu’il élevait, plutôt que de baisser ses standards pour le seul bénéfice d’avoir un appui financier plus conséquent de la part de la couronne. Les habitants d’Andrave sont tous citadins, puisque la ville se trouve sous terre. Andrave exploite de grandes mines de métaux précieux, ce qui lui permet de se relever tant bien que mal des affres de la guerre. C’est une ville magique qui transpire d’une énergie que tous les magiciens savent ressentir; quelque chose de mystique, de puissant, flotte là-bas. Andrave compte aujourd’hui près de 3000 habitants.

Dum’Badar: Cité naine dans les Collines Hurlantes, elle est majoritairement habitée par des nains (c’est d’ailleurs la seule ville naine de Bélénos). La ville est dirigée par le clan Babar et par son patriarche, Logan Badar. Dum’Badar, à l’instar d’Andrave, accepta d’intégrer l’Aurélius après les années de guerre, bien qu’elle n’ait pas particulièrement été touchée par celle-ci. Logan Badar jugea cependant préférable de ne pas s’exclure de cette alliance renouvelée. Il affirma avec philosophie que les temps n’étaient pas bons pour s’isoler. Avec raison, puisque l’horizon est encore à la guerre, et que lorsqu’une nation est occupée à se défendre elle-même, il est peu probable qu’elle perde de son énergie à venir au secours de son voisin. Les nains de Dum’Badar ont d’excellents liens avec leurs voisins magiciens, puisque ceux-ci, sous la gouverne de Markelus, avaient bouché les tunnels des Amaï’s dans leurs territoires. Cependant, ils aiment bien entretenir avec eux une saine compétition, puisque les deux peuples, après tout, excellent dans leur art respectif. Dum’Badar est une ville minière digne des talents nains en architecture et en ingénierie. Elle compte environ 1 000 habitants, en grande majorité de la race naine. À l’image du peuple qui l’occupe, Dum’Badar est une ville industrieuse et festive.
Novanadej : Novanadej est née des cendres d’un petit village sans prétention qui fut le théâtre d’un véritable massacre lors de l’invasion impériale. La faiblesse des défenses auréloises, causée par la guerre des faux prophètes, ne laissa aucune chance à la garnison dégarnie qui gardait le pont reliant les deux rives du fleuve Maxence à cet endroit. Pris par surprise, soldats et paysans du village connurent tous une fin tragique et ignoble aux mains décharnées des morts-vivants. Les nécromanciens profitèrent de tous ces corps sans vie pour grossir les rangs de leurs armées et poursuivre leur route vers le cœur de l’Aurélius. Quand la guerre prit fin, il n’y avait plus âme qui vive dans les environs de ce village depuis belle lurette. Or, arriva un beau jour, de l’ouest, une caravane d’hommes et de femmes originaires du Mohit et du Shataï qui prétendaient rejoindre les contrées de leurs ancêtres. Ils déchantèrent vite en arrivant à l’orée des territoires de Daggoth : au-delà du pont, les terres semblaient sauvages et dangereuses. Ils furent refoulés sur les lieux du village dévasté. En attendant de trouver une solution, ils prirent leurs aises; aussi avaient-ils avec le temps construit plusieurs petites maisons quand une troupe arriva pour consolider la frontière. Informée de leur colonisation, la Reine Marussia, alors duchesse, leur offrit la permission de rester sur cette terre, qu’ils avaient nommé Novanadej, s’ils s’engageaient à participer à la défendre. La caravane comptait peu de combattants, mais ses membres offrirent, en échange de la protection fournie par le comte local, de financer les opérations militaires et la mobilisation des forces armées en cas de problème. La population de Novanadej est d’environ 1 500 habitants et on y retrouve une communauté d’origine shataïenne et une communauté d’origine mohitienne.