Confédération urdienne : Différence entre versions

De Illimune
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== Description générale ==
 
== Description générale ==

Version actuelle datée du 16 mai 2019 à 19:15

Informations générales
Forme de gouvernement Confédération inter-étatique
Capitale Aucune
Dirigeant Aucun
Religion(s) 30% Sibylles, 20% Usire, 15% Galléon, 15% Mak’Udar, 10% Ayka, 10% autres
Population Environ 500 000 personnes
Armée Faible armée, environ 25 000 hommes
Gentillet Un Urdien, une Urdienne
Corruption Peu présente, hormis les attaques pirates sur les villes côtières


Description générale

L’histoire de la Confédération urdienne est récente (392 à aujourd’hui). Marquées par l’essence même d’une Confédération, chaque ville et région demeurent souveraines. Ainsi, aucune ville n’a jamais réussi à voter un dirigeant global du territoire, préférant toutes ne pas être administrées par une ville voisine. Les lois sont donc propres à chaque ville qui évolue différemment dépendamment des particularités régionales de chacune.

Situation géographique

La Confédération urdienne est bordée par la mer d'Urd à l'ouest qui abrite l'île de Blivek. Au sud, près de la ville de Veleira, s'étendent les terres de la Cité Magique de Dorgon. L'Est de la Confédération est limitrophe du district d'Adveram en Terra Gaazar, de la province impériale de Lhosarra ainsi que des provinces khalonniennes de Förth et d'Eringard. La frontière entre la Confédération urdienne et la région de Förth en Khalonnie est très riche en minerai de fer. Finalement, au Nord se trouve le bras de mer qui sépare la Confédération des Terres des Brumes.

Le territoire de la Confédération urdienne est scindé en deux par le majestueux fleuve Riverdale qui se déverse dans la Mer de l'Ouest en se jetant d’abord dans l'estuaire d'Urd. Les terres urdiennes sont irriguées par trois autres grands cours d’eau majeurs, soient les rivières Kolh, Falswick et Dingle, qui tirent leur source du grand Lac de Kolh dans les environs de Kolnick, un immense réservoir d’eau douce et de poissons de rivières.

Du coté de Cen, un lac regorge de poissons qui sont très prisés pour leur saveur dans tout le continent. La région de Cen est exploitée depuis très longtemps et les siècles d'activité humaine ont progressivement fait disparaître les massives forêts qui s'y trouvaient. Les vestiges de ces grandes étendues vertes sont encore visibles sous la forme du Boisé de Cen à l’est de Cennor. La Forêt de Lancevin, zébrée par le grand fleuve, s'étend au centre du territoire. Elle est la dernière grande forêt de l’endroit.

Les vastes plaines offrent de nombreuses possibilités de cultures. Le climat y est tempéré et donc propice aux céréales tout comme aux légumes et produits maraîchers. Toutefois, une très petite portion des plaines est exploitée car, historiquement, il fut toujours difficile aux villes urdiennes de faire respecter leur juridiction sur ces vastes territoires. Ainsi donc, une certaine vermine y pullule toujours.

Le sud de la Confédération urdienne est une très ancienne région, comme en témoigne des vestiges de peuplement millénaires. On y retrouve les villes de Nova-Shagot, Solana, Spada, Veleira et Parma. À l'est, par-delà la rivière, se situent dans la région nommée « El paìs Espinoza » les villes de Rio del Dei et de Vaqua Crùz.

On retrouve par ailleurs, dans le sud du pays, les ruines de la Cité de Shagot. Cette dernière fut saccagée et pillée par les forces d'invasion galléonite, puis méthodiquement déconstruite. Non loin de là, les vestiges de l'antique cité d'Urd demeurent un témoin vibrant de l'action des âges. De nombreuses légendes tiennent la population loin de l'endroit qui serait maudit.

Villes et villages importants

Cennor :

Une ville peuplée de gens à l’esprit aventureux. La ville fut fondée à la croisée de trois chemins commerciaux par Cen, un barde. Les fils du fondateur maintinrent la lignée dirigeante de la ville jusqu’à l’arrivé des galléonites.

Première grande ville en haut du Fleuve Thiré, sa position lui fournissait un accès aisé à la marchandise et aux nouvelles provenant du reste du continent. Cette ville fut très prospère et au centre d’un vaste réseau marchand.

Depuis l’occupation galléonite, Cennor dut se tourner vers d’autres alternatives que le commerce. Les longues années mangèrent tout leur profit aux mains de Lavaknir et de Dorgon, ne laissant que des miettes. Cennor se tourna alors vers l’alchimie et créa l’une des plus prestigieuse école du monde. Elle fit également preuve de créativité en créant une Bibliothèque de savoir sur le monde. Une grande archive se dresse maintenant à l’intérieur de la ville.

Cette Bibliothèque se spécialise dans la réécriture de textes anciens. Elle fait venir des textes de partout dans le monde qui sont retranscris par des moines copistes, permettant de créer une vision un peu déformée de la réalité.

Cennor est maintenant un lieu culturel réunissant conteurs, historiens, théâtres vivants et est un lieu incontournable pour les bardes à la recherche de bonnes légendes.

Nova-Shagot :

La ville de Nova-Shagot est une théocratie multiple dirigée par un conseil clérical où plusieurs dieux y sont représentés. Chaque religion a ainsi son représentant dans la ville, souvent le patriarche / la matriarche ou quelqu’un près de lui.

Les disciples de Mak’Udar servent de garde ainsi que de force policière à la ville. Les disciples d’Usire servent de cour de justice et gèrent les soins prodigués en ville. Les disciples des Sibylles s’occupent des lois marchandes et organisent les festivités. Les disciples D’Ayka font respecter les sentences encourues par les disciples d’Usire. Les disciples de Galléon s’occupent des lois de cohabitation entre les hommes. Les disciples de Silva s’occupent des lois reliées à la magie arcanique. Les disciples de Gaea s’occupent des endroits verts et de la gestion des ressources. Les disciples de Golgoth servent d’arbitres pour les rares disputes au sein du conseil.

Ce conseil est une tradition qui fut établi bien avant l’arrivée des galléonites à la suite d’une guerre de 15 ans opposant la majorité des religions les unes contre les autres. Afin d’éviter la perte de leur ville qui leur était si chère, les représentants de chaque dieu écoutèrent la proposition d’un jeune prêtre d’Usire à s’asseoir et à parlementer plutôt que de s’entre-tuer. Le système politique en place ayant été détruit durant la guerre, le conseil prit inévitablement la place des dirigeants. Depuis, aucune guerre de religion n’a éclaté dans la ville. Les dirigeants préfèrent de loin ce compromis plutôt que de voir un représentant démoniaque prendre le contrôle de la ville comme ce fut presque le cas durant la guerre de 15 ans.

Lors de la reconstruction de Shagot vers Nova-Shagot, cette tradition se perdit durant les 16 ans d’occupation galléonite. Cet évènement teinta les coutumes locales. Suite à l’occupation, un galléonite pris une place au conseil, ne laissant pas indifférent les aédonites. Depuis, les deux cultes se vouent une guerre à mots couverts en se servant de leurs relations avec les autres cultes afin de mettre des bâtons dans les roues de la religion adverse.

Kolnick :

La ville, surnommée la Cité aux Cents Métiers, existe depuis tellement longtemps que de lire son histoire détaillée prendrait l’espace d’une vie. Kolnick est une ville où l’œil aime se promener: on y voit des portiques ainsi que des colonnes majestueusement sculptées, mais l’art le plus respecté dans cette ville demeure toujours celui du débat…

La population de Kolnick, pour chaque décision à prendre, passe de longues heures en débat, préférant trouver une solution plaisant à la majorité de ses citoyens. Le fait d’être considéré citoyen est un grand privilège que la plupart s’efforce de ne pas perdre en restant le plus honnête possible. Par contre, pour les décisions qui doivent être prises rapidement, telle la guerre par exemple, une personne est élue pour une période de six mois comme responsable des affaires urgentes. Par contre, les citoyens, s’ils ont une bonne raison, peuvent demander un débat sur la destitution de cette personne.

Kolnick ne possède pas d’armée en elle-même, préférant engager les mercenaires se trouvant en ville au moment où elle en a besoin, habituellement contre les attaques de pirates venant de la mer à l’ouest. Les forces de l’ordre sont inexistantes et le crime lui aussi quasi inexistant.

Lausargne :

Citée reconnue pour son acier des plus pur et fin. Pour certains, les lames de Lausargne sont magiquement conçues: il n’y a pas d’autre façon d’expliquer une coupe aussi bonne et des lames aussi acérées qui ne s’émoussent pas. En fait, posséder une lame provenant de Lausargne est symbole de prestige, de bon goût ainsi que d’esprit critique.

Mais la magie n’a rien à voir dans la capacité des forgerons lausargnois.Leur secret vient des nains qui autrefois s’étaient perdus trop loin de leurs montagnes et avaient tout perdu dans une tempête. Les lausargnois les ayant aidé, les nains leur montrèrent une petite partie de leurs secrets. La tradition s’est perpétuée en plus de s’adapter aux besoins spécifiques des lausargnois, assurant ainsi une arme d’une qualité que seul un nain, un elfe ou un idiot pourraient contester. Les meilleures lames sont offertes à la ville qui les donnera en récompense à ceux qui auront aidé la ville en cas de problème ou en gage de présent à certains notables étrangers.

La situation politique ressemble fort à celle de Kolnick mais contrairement à sa voisine, Lausargne n’utilise pas de mercenaires pour protéger ses possessions. Chaque citoyen apprend dans sa jeunesse l’art de combattre ainsi que sa future profession. Les citoyens de la ville de Lausargne constituent de ce fait une milice et chacun se sent concerné par la sécurité de sa ville. Ils ne sont pas friands des services de mercenaires.

Il est extrêmement mal vu de porter une arme en ville. Ainsi, excepté la milice permanente dans laquelle chaque citoyen doit servir 50 jours par année, tous sont désarmés. Les armes sont rangées chez soi et ne sont sorties que pour le service ou quand un danger guette la ville. D’ailleurs, les étrangers en visite en ville doivent remettre leurs armes à l’un des bureaux de gardes qui parsèment l’enceinte de la citée. Tout ceci facilite un climat de paix qui aide grandement au commerce.

La ville se porte bien et le niveau de pauvreté est très bas excepté quelques malades qui sont recueillies dans les monastères d’Usire où ils reçoivent les meilleurs soins disponibles. La ville est tranquille car la justice est juste mais autoritaire. Les punitions sont souvent l’exil après avoir été marqué au front, assurant ainsi que le criminel est un paria que personne ne doit aider. Par contre, avant d’être puni, de longues enquêtes peuvent avoir lieu où les fouineurs (sorte de détective) font tout leur possible pour trouver le coupable et éviter que des innocents soient injustement punis.

Les lausargnois sont généreux et très courtois avec les étrangers à condition qu’ils collaborent aux lois locales et aident la société du mieux qu’ils le peuvent durant leur séjour.

Rio Del Dei :

Une des grandes villes en devenir de la Confédération Urdienne qui est sortie grandie de l’invasion galléonite. Forte de nouveaux habitants et suite à la débandade de Cennor qui a entravé les routes commerciales, Rio Del Dei s'est tournée vers la mer afin de subvenir à ses besoins. Suite à la construction d’une flotte massive, elle s’est imposée comme la principale force militaire navale de la Confédération. Elle s’occupe depuis de la sécurité côtière et se fait financer par les autres villes pour éviter les invasions pirates. Elle met sur pied également des excursions dans les îles inconnues du la mer d’Urd.

La ville se démarque par les récits marins de monstres gigantesques tels l’Hydre, le Kraken et les serpents marins. Il n’est pas rare qu’un des bateaux qui prenne la mer ne revienne pas.

Économie et commerce

Économiquement prospère, le commerce est au coeur des priorités de la Confédération Urdienne. Malgré la chute de Cennor en 731, le pays est demeuré très fort économiquement car il jouit d’une diversification de son économie entre ses différentes villes depuis longtemps. La Confédération est une très grande exportatrice de produits finis, mais reste chancelante au niveau des matières premières.

Les armes produites à Lausargne à partir du renommé fer lausargnois, qui n’a de lausargnois que le nom puisqu’il est extrait en Khalonnie mais échangé aux confédérés en vertu de vieux accords, sont réputées dans tout le Nord comme étant solides et très efficaces.

En ce qui concerne l’économie de Kolnick, l’artisanat en est la pierre angulaire. Dans les échoppes de la Cité aux Cents Métiers, il est possible de dénicher divers produits de luxe tels que des meubles d’une qualité exceptionnelle, des babioles finement ouvragées en tout genre, des bijoux et des pierres précieuses, mais surtout, des tissus et lainages fins d’une rareté exquise. Avec la chute de Cennor, Kolnick se fit propulser à une place privilégiée au niveau économique et son extravagant marché est une belle entrée en matière pour la découverte des milles et une facettes de cette ville.

Le poisson est l’une des denrées qu’on trouve en abondance sur le territoire et son commerce est très lucratif. Il se trouve que les habitants de la Confédération Urdienne ne sont pas les seuls à raffoler de ce mets. Comme la mer d'Urd est bien plus riche en poissons que la mer Tranquille, un commerce s'est rapidement établi avec Argyle.

Force militaire

L’armée de la Confédération Urdienne est une vaste bande de mercenaires hétéroclites dont la stratégie est qualifiée de « réactive »: les commandants doivent toujours réagir à des trous dans la ligne causés par des troupes qui battent en retraite. L’expression « faire une bataille à l’urdienne » signifie un combat désorganisé avec moult revirements inattendus. L’on estime que la Confédération possède une armée nationale d’environ 20,000 conscrits, dont la moitié ne sont pas armés, et des troupes de mercenaires, mieux «entraînés», totalisant environ 5,000 soldats.

Si l’armée nationale fait très honte, les compagnies de mercenaires ne s’en sortent guère mieux, à l’exception de celles en provenance de Lausargne, une ville où l’organisation militaire est très grande et l’entraînement des mercenaires de meilleure qualité. Ainsi donc s’alignent sous la bannière urdienne de nombreuses coteries d’engagés, bien souvent novices, cherchant gloire par ci, honneur par là, richesse en même temps.

La magie au sein de la Confédération

Au nord

Dans un monde qui devient de plus en plus inhospitalier aux pratiquants de l’arcane, la Confédération urdienne se veut un phare de lumière et d’espoir vers des jours meilleurs. Non seulement les magiciens sont-ils les bienvenus en ses terres, ils ont aussi été mis à contribution dans la terrible lutte qui a opposé le pays aux galléonites. C’est d’ailleurs par l’effort de plusieurs archimages que la ville de Kolnick tint bon lorsque les assauts furent les plus sanglants et que la ville, devenue un véritable champ de bataille, fut littéralement scindée en deux.

Le grand Praxeum magique de Kolnick regroupe les plus puissants magiciens de tout le nord du monde connu, à l’exception de la Cour elfique dont les mystères ne sont que peu dévoilés. Grand lieu de rassemblement et d’éducation dans les voies de la magie, le Praxeum est un large bâtiment qui enjambe la rivière Falswick, dont le style architectural défie les lois de la logique et de la physique.

La population est très tolérante dans le nord de la Confédération urdienne. Les mages sont très appréciés de la population qui voit en leur art un grand outil pour faciliter leurs travaux. Recevoir un magicien à souper est un grand honneur et ce dernier est tenu de récompenser ses hôtes par un sort ou un quelconque tour afin d’émerveiller la populace. C’est d’ailleurs pourquoi de nombreux magiciens se retrouvent sur ces terres: il s’agit d’un des seuls endroits au monde où un magicien peut se sentir chez lui, apprécié, et en relative sécurité.

Au sud

Au sud, les magiciens sont peu présents dû à la présence galléonite. Les mages furent ostracisés des différentes populations et mis à l’écart. Plusieurs furent accusés de fomenter une rébellion et furent pendus ou décapités. Il n’y eu que très peu de survivants. Bien que certains mages commencent tranquillement à s’installer de plus en plus au sud, beaucoup d’entre eux sont plus à l’aise au nord du fleuve Riverdale.

Les habitants n’oublient toutefois pas leurs racines: le fondateur d’Urd était lui-même un archimage et beaucoup de citoyens ont au moins un membre de leur famille qui fut relayé aux pelotons d’exécutions ou aux oubliettes. Ces vieilles cicatrices poussent les villageois à naturellement tenter d’aider les mages qu’ils croisent.

Religion

Dû à l’importance que revêtent la culture et les fêtes parmi la population, les Sybilles sont au coeur de leurs croyances. C’est d’ailleurs la seule nation où le culte voué aux Sybilles est de première importance. Elles sont aussi très respectées chez les priants qui tournent leurs prières principalement vers une autre divinité.

Tandis que le culte d’Usire est très présent en raison de la position géographique avec Twyden, une grande partie de la Confédération se souvient encore vivement de la purge des galléonites, plaçant Usire au second plan en importance des divinités.

Mak’Udar, quant à lui, est venu remplacer Vaul dans le coeur des Urdiens. Suite à la mort de leur divinité, la majorité des suivants de Vaul se sont tournés vers le Dieu des nains. Les priants de Mak’Udar font majoritairement partie des forces militaires de chaque région et sont souvent engagés comme mercenaires par les villes principales.

Galléon est, pour sa part, toujours bien présent. Les envahisseurs n’étant pas tous des brutes sanguinaires, ils ont pris pied dans les villes et sont pratiquement absents du nord de la Confédération. La majorité des priants de Galléon résident à Nova-Shagot.

Ayka, longtemps considérée comme une démone par l’Empire, fut toujours convenablement acceptée en Confédération urdienne. Elle est toutefois demeurée un peu crainte, ce qui explique son impopularité au niveau des priants. Son culte se trouve principalement au sud; ce dernier a pris de la vigueur avec l’arrivé des forces invasives galléonites. Il y a tout de même quelques priants présents à Lausargne.

Les autres cultes sont si peu représentés qu’ils ne sont pas dignes de mention. Il existe même une présence démoniste qui se terre dans les souterrains ou voyagent de ville en ville afin de ne pas soulever les soupçons. Nova-Shagot regorge de bon nombre de ceux-ci qui tentent de profiter de la théocratie chancelante afin de mettre leurs plans démoniaques à exécution.

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