Royaume d'Aurélius : Différence entre versions

De Illimune
(Les années troubles et l'âge d'or (746-751))
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|Humains (60%), Elfes (15%), Nains(15%), Chapardeurs(8%), Autres races de l'Ordre (2%)
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|<strong>Religion(s)</strong>
 
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|Divinités de l'Ordre, sauf Galléon.
 
|Divinités de l'Ordre, sauf Galléon.
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|Environ 105 000 têtes. Humains (60%), Elfes (15%), Nains(15%), Chapardeurs(8%), Autres races de l'Ordre (2%).
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|Modérée. Principalement causée par la guerre et la proximité avec les forces de Chaos.
 
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Textes à venir sous peu...
 
 
Responsable : Catherine Beaudet.
 
  
 
== Description générale ==
 
== Description générale ==
== Valeurs du Royaume ==
 
Les valeurs que prônent et que cultivent le pouvoir politique aurélois et les instances structurelles du royaume sont des valeurs qui tendent à maintenir en vie un idéal chevaleresque en perdition un peu partout à travers Illimune. L’éducation, considérée comme un mécanisme important dans le processus de transmission de ses valeurs, est dispensée au peuple dans l’optique de le faire adhérer à ces hauts principes qui articulent la société bien balisée qu’est le Royaume d’Aurélius.
 
  
- Noblesse : Les dieux ne nous ont pas faits égaux. Ainsi, il appartient aux meilleurs de protéger les autres. Cette valeur est dans le sang et instaure ainsi l’ordre social voulu par les dieux. Celui qui s’est vu placé au-dessus des autres se doit d’agir avec honneur et sagesse.  
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==== Situation géographique ====
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Le Royaume d'Aurélius couvre l’ouest des terres bélénoises, des provinces impériales du Yarbrield et de Varrop jusqu’au fleuve Maxence. L’Aurélius s’étend au sud sur les anciens territoires de la [[La Confrérie Markelus | Confrérie Markelus]] et de Bran Wor’ge Quarth – terres appartenant précédemment au Conclave Impérial avant la disparition de celui-ci sous le règne de Dagoth.  
  
- Honneur : Les Aurélois sont braves et fiers en tout temps. Ils se doivent d’inspirer le respect et la confiance par leur comportement honorable.  
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L'Aurélius est bordé à l'ouest et au nord par le [[Empire de Twyden | Saint Empire de Twyden]]. Cette frontière est naturellement constituée de collines reconnues sacrées par les Impériaux. Au nord-est et à l'est, le Royaume est délimité par le fleuve Maxence. Au-delà se trouvent la [[Eseldorf | Cité-État d’Eseldorf]], [[Taurë Ilfirin | Taurë Ilfirin]], le [[Conclave impérial | Conclave impérial]] et le [[Royaume de Dagoth | Royaume de l’Est]]. Au sud, c’est une nouvelle fois l’Empire qui délimite le territoire avec la province de Varrop.  
  
- Foi : Les Aurélois sont pieux et dévots, reconnaissants de tous les dieux honorables d’Illimune. Ils savent qu’il est de leur devoir de réaliser la volonté divine sur terre et de combattre les hordes du Mal et du Chaos.  
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Les collines du sud du Royaume étaient autrefois disputées par les Amaï’s de Bran Wor’ge Quarth. Ceux-ci ont été chassés, mais on soupçonne leur présence dans les souterrains. Il n’est donc pas rare que les Aurélois du sud aient à combattre des menaces diffuses comme celle des Amaï’s ou celle des sbires du Conclave Impérial. La ville la plus au sud est Cendrecourt, et la ville la plus au nord est Fort Drake. La ville la plus orientale était Novanadej, située en bordure du fleuve Maxence, jusqu’à la conquête de Boursicot. C’est donc maintenant Pistaguer la ville la plus orientale.  
  
- Fidélité : Les Aurélois sont fidèles à leurs serments; ils honorent leurs seigneurs et les exigences de l’esprit chevaleresque. Ils s’engagent à protéger leurs vassaux; ils jurent de travailler pour le peuple, de protéger les familles, ainsi que ceux qui dépendent d’eux avec honneur, constance et courage.  
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Le milieu du Royaume est parcouru par la rivière Aurélius, la rivière dorée, qui provient de Twyden au sud-ouest et remonte vers le nord-est en encerclant la capitale, Héodim. L'Aurélius termine son chemin en se jetant dans le fleuve Maxence qui longe Plessis-bourré avant de traverser le Yarbrield. Bordé de collines à l'est, au nord et au sud, le Royaume est en fait une vallée fertile où coulent l'Aurélius et le Maxence. Ces rivières assurent le commerce au travers le Royaume, mais aussi avec l’extérieur, quand la politique le permet. Le Royaume est également traversé de part en part par la célèbre Route du Roy.
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Le Royaume est divisé en trois duchés, eux-mêmes divisés en comtés et en marches. Chaque comté et marche ont un nombre variable de baronnies. La structure du Royaume est féodale, les petits seigneurs portant allégeance aux grands seigneurs, qui eux-mêmes portent allégeance à la Reine.
  
- Vaillance : Un Aurélois ne se laisse jamais abattre, il est tenace et peu importe les obstacles qui se présentent devant lui, il cherchera le moyen de les surmonter. Il persévère dans l’adversité avec vaillance.
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==== Dirigeant et gouvernement ====
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===== Le Roi / La Reine =====
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À venir.
  
== Villes et villages importants ==
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===== Le Conseil des Pairs =====
Voir [[Comtés bélénois | Les Comtés bélénois]].
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À venir.
  
== Histoire générale ==
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===== Hiérarchie féodale =====
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Le Royaume suit une stricte hiérarchie féodale militaire de droit divin. Cette structure est dynamique et il est possible d'y monter ou d'y descendre. Les principaux moyens d'ascension sont l'anoblissement, la chevalerie, la sainteté (guerrier ou mage saint), l'archi-arcanisme, les mariages ou l'adoption. Une fois un titre atteint, il vient avec des privilèges et obligations de plus en plus importants qui sont héréditaires.
  
== Histoire de l'ère prédédant la venue des faux prophètes ==
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* Roi/Reine
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* Duc/Duchesse
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* Marquis/Marquise
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* Comte/Comtesse
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* Baron/Baronne
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* Chevalier/Chevalière
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* Bachelier/Bachelière
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* Vavasseur/Vavassale
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* Citoyen/Citoyenne
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* Non-citoyen/Non-citoyenne
  
Nommé en l'honneur du fleuve qui le parcourt, le très noble et divin royaume a une histoire complexe ponctuée d’alliances, de ruptures et de guerres. Il fut fondé en 745, sous l’appellation de Duché d’Aurélius, par l’alliance éphémère du comte Lanfranc d’Héodim et du Grand thaumaturge Markelus Vorokhev, qui avaient uni leurs territoires pour consolider leurs forces et leurs valeurs. Néanmoins, cette heureuse entente n’était pas appelée à durer, et quelques années plus tard seulement, le seigneur Markelus fit sécession et refit de ses terres la Confrérie Markelus. Le Duché d’Aurélius demeura tout de même un duché sous la prétention à la couronne bélénoise du jeune successeur et fils aîné du duc Lanfranc, Amédée de Tournaye.
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==== Langue et culture ====
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Les Aurélois constituent certainement le peuple libre le plus diversifié de Bélénos. Contrairement à d'autres seigneuries et malgré l’alliance avec la Bastide, les Aurélois ne sont généralement pas xénophobes et acceptent volontiers les étrangers dans toutes les couches de la société dans la mesure où ceux-ci participent au rêve d’unification du pays. Il y a donc parmi la population de nombreux Bélénois (de plus d'une génération), des Impériaux, des Urdiens, des Khalonniens, des Argyliens et des Nordiens. Il y a quelques exceptions à cette ouverture : par exemple, les priants des dieux de Chaos, qui sont honnis, mais aussi les Galléonites, qui sont toujours vus avec mépris et méfiance.  
  
La noble histoire des hauts faits du Royaume d'Aurélius est intimement liée à celles de ses valeureux dirigeants et de leur implantation dans le dangereux territoire bélénois.
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Bélénos ayant autrefois été sous le régime impériale, la langue la plus répandue dans le Royaume est le [[Tweel (langue)|tweel]]. L'Aurélius n'échappe pas à cette règle. Ceci dit, les langues parlées sur le territoires sont aussi diversifiées que sa population.
  
=== Les origines ===
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En ce qui concerne la culture auréloise, celle-ci prône des valeurs qui tendent à maintenir en vie un idéal chevaleresque en perdition un peu partout à travers Illimune. L’éducation, considérée comme un mécanisme important dans le processus de transmission de ses valeurs, est dispensée au peuple dans l’optique de le faire adhérer à ces hauts principes qui articulent la société bien balisée qu’est le Royaume d’Aurélius :
  
En l'An de Grâce 731 après l'Aédon, la Régence argylienne de Syptosis déclara Bélénos comme un voïvodat argylien. Or, de nombreux groupes implantés en Hyden s'opposèrent à un tel acte de tyrannie et implantèrent courageusement la Résistance bélénoise. Ironiquement, celle-ci comptait un jeune noble argylien imbu de justice et de liberté, sir Lanfranc. Ce dernier, reconnut de par la loi à titre de noble de Bélénos par le Bastion bélénois, décida de créer un véritable ordre de chevalerie bélénois, comptant en ses rangs aédonites, vaulistes, mages, Bélénois, Argyliens, Urdiens et Impériaux dédiés à affranchir Bélénos de l'esclavage. C'est ainsi que s'implantèrent enfin les idéaux chevaleresques et nobiliaires dans le chaos des terres bélénoises.
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* '''Noblesse :''' Les dieux ne nous ont pas faits égaux. Ainsi, il appartient aux meilleurs de protéger les autres. Cette valeur est dans le sang et instaure ainsi l’ordre social voulu par les dieux. Celui qui s’est vu placé au-dessus des autres se doit d’agir avec honneur et sagesse.
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* '''Honneur :''' Les Aurélois sont braves et fiers en tout temps. Ils se doivent d’inspirer le respect et la confiance par leur comportement honorable.  
Pendant la juste lutte contre Sryou, le régent d’Argyle, la Résistance organisée autour de Lanfranc eut aussi à faire face aux méprisables invasions galléonites de 734. Le passage de Galléon laissa Bélénos politiquement et militairement fragile. De fait, ce sont ces groupes d'envahisseurs qui décidèrent perfidement de tirer partie de la situation et de débuter la sanglante Guerre des seigneurs (734-741).  
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* '''Foi :''' Les Aurélois sont pieux et dévots, reconnaissants de tous les dieux honorables d’Illimune. Ils savent qu’il est de leur devoir de réaliser la volonté divine sur terre et de combattre les hordes du Mal et du Chaos. Plueisurs [[Fêtes auréloises | fêtes]] honorant les dieux de l'Ordre sont d'ailleurs célébrées en Aurélius.
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* '''Fidélité :''' Les Aurélois sont fidèles à leurs serments; ils honorent leurs seigneurs et les exigences de l’esprit chevaleresque. Ils s’engagent à protéger leurs vassaux; ils jurent de travailler pour le peuple, de protéger les familles, ainsi que ceux qui dépendent d’eux avec honneur, constance et courage.
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* '''Vaillance :''' Un Aurélois ne se laisse jamais abattre, il est tenace et peu importe les obstacles qui se présentent devant lui, il cherchera le moyen de les surmonter. Il persévère dans l’adversité avec vaillance.
  
Pendant ce terrible conflit, la Résistance se concentra vaillamment sur l'ancienne capitale d'Héodim afin d'en défendre la population et sir Lanfranc fut choisi chef de ce qui devint progressivement le comté d'Héodim.  
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Quant aux Bélénois du Royaume, la plupart sont d'origine impériale étant donné la proximité avec l'Empire. Plusieurs sont des descendants des colons arrivés en 675 et de leurs escortes (notamment les La Trémoille et les Durance). Ces familles sont donc intégrées à Bélénos depuis trois générations. Le Royaume compte néanmoins d'autres Bélénois de plus ancienne souche, notamment à Vertalia qui remonte à six ou sept générations. De plus, les grands mouvements de population causés par la guerre des Faux-Prophètes ont bénéficié grandement à l’Aurélius, puisque le Royaume a toujours été considéré, malgré tous les bouleversements qui ont ponctué les deux dernières décennies, comme une terre relativement sécuritaire et stable. Nombre de réfugiés bélénois en provenance des autres seigneuries ont établi résidence dans l’Aurélius lors de cette guerre et de la conquête de Dagoth.
  
Héodim noua rapidement des liens avec son voisin nouveau venu, le remarquable archimage Markelus Vorokhev, qui venait d’installer sa Confrérie dans les Collines Hurlantes. L’union des efforts des seigneurs Lanfranc et Markelus dans leur lutte contre les elfes noirs qui investissaient ces montagnes rapprocha les deux seigneuries.  
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==== Économie et commerce ====
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Grâce aux terres fertiles qu'il occupe et aux deux rivières qui le traverse, le Royaume d’Aurélius bénéficie d’une agriculture riche et variée et d’un couloir commercial exceptionnel quand ce dernier n’est pas entravé par les conflits ou toutes autres circonstances attribuées à l'instabilité de Bélénos. L’Aurélius bénéficie également d’élevages importants et de quelques mines dans les collines qui bordent la vallée.  
  
=== La naissance d'un duché ===
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Autrement, les Aurélois sont très urbanisés, le pays possédant facilement une douzaine de grandes villes et un nombre égale de villages importants possédant leurs propres murs. Il est estimé que plus de la moitié de la population vit sous la protection de ces murs, ce qui crée un commerce diversifié et fleurissant.
  
Au cours des années, les guerres et les conflits se succédèrent au milieu des tromperies et des trahisons de certains autres seigneurs bélénois. Quelques revers subis par Héodim et la Confrérie poussèrent les dirigeants de chacune des seigneuries à chercher une solution pour redresser la situation. Or, depuis l'arrivée de Vorokhev en Bélénos, les deux seigneuries avaient toujours entretenu des relations amicales. L'union des seigneuries était la seule voie à suivre face aux menaces extérieures grandissantes.  
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À la suite de la migration de la population en provenance de l'est vers l’Aurélius - migration causée par la guerre des Faux-Prophètes - le groupe commercial connu sous le nom de la Hanse d’Hyden, dirigé par sir Ulrich du Piémont, a déplacé une grande partie de ses activités vers l’Aurélius, établissant plusieurs comptoirs ici et et développant un impressionnant réseau de caravanes à l’intérieur du pays. De paire avec l’économie interne des grandes villes, cette initiative vint permettre de connecter efficacement le commerce des différentes baronnies du Royaume, le rendant plus stable et résistant aux aléas de la guerre.  
  
C'est donc en octobre 745 que le comte rencontra Vorokhev à Hautlangeois, fief des La Trémoille. Ils se mirent d'accord sur l'union des deux peuples. Vorokhev accepta de reconnaître Lanfranc duc des deux seigneuries réunies.
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<blockquote tyle="background-color: lightgrey;">Finalement, grâce à sa frontière avec le Saint Empire, le Royaume d’Aurélius a longtemps bénéficié d’une prospérité commerciale particulière pour une seigneurie bélénoise. Cependant, les quinze dernières années ont vu l’imposition d’un blocus impérial. Quand les relations sont bonnes, le Duché profite des prix les plus bas pour toutes les denrées impériales et urdiennes, mais pendant longtemps, d’autres solutions durent être trouvées pour éviter le déclin. Une attente avec les Galléonites du nord permit aux commerçants aurélois d’utiliser le fleuve Maxence pendant un temps en toute quiétude – c’est-à-dire sans craindre la menace de Dagoth – pour acheminer des marchandises un peu partout sur le continent, ce qui assura brièvement une relative prospérité au royaume. Autrement, les territoires de l’Aurélius sont en eux-mêmes assez riches (fertiles et plein de ressources) pour que l’impact du blocus ne se soit pas trop ressentit dans la population, mais cela demande une habileté de gestion beaucoup plus importante que sans le dit blocus. À l’aube de 769, l’Empire leva son blocus, mais à l’heure actuelle, les négoces sont encore très timides et effarouchées.</blockquote>
 
Les mois suivants furent consacrés à consolider les frontières. L'un des premiers grands événements de la seigneurie fut la célébration du sacre ducal à Héodim. Lors du solstice d'hiver 745, journée où la Lumière triomphe des ténèbres envahissantes, eut lieu une investiture ducale dans l'opulence et la richesse de la luxueuse cathédrale d'Héodim. Devant l'assemblée des nobles, des mages, des chevaliers et des commerçants les plus prestigieux des deux seigneuries, le comte des Héodois, sir Lanfranc, et son épouse Anne-Sophie de Penthièvres, furent conduits jusqu'à l'autel avec leurs enfants. Vorokhev les attendait avec le diadème ducal. Rendu sur place, Lanfranc se tourna face à l'assistance et leur demanda solennellement :
 
  
"Peuples de l'Aurélius, acceptez-vous mon humble personne comme votre duc, choisi des Dieux et de la Toile magique pour vous protéger et vous apporter la prospérité?"
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==== Magie et occultisme ====
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La magie arcanique est un savoir hautement prisé et encensé dans le Duché. La Grande sagesse de l’Aurélius, l’archimage Florence Dubrouillard, dirige d’ailleurs la prestigieuse Université d’Héodim, qui accueille un grand nombre d’aspirants mages, et la comtesse et le comte d’Ardast ont fondé il y a près de deux décennies une université aujourd’hui resplendissante et rayonnante qui est vite devenue un joyau du royaume. Finalement, la ville d’Andrave, lieu par excellence de l’élite arcanique, attire toujours l’attention par les mystères dont elle entoure ses études poussées.
  
Unanimement, l'assistance répondit favorablement, tant les frères Durance, dame Nessa Dubrouillard, sir Xavier de Nilthimer, sir Ghoran, dame Marussia von Karajan que les frères Rufo, Luther Valgoris et Grégoire Bronas, illustres Markeliens. Ainsi acclamé par son peuple, le comte s'agenouilla devant Vorokhev et les prêtres des divinités reconnues dans le duché. Ces derniers bénirent tous le diadème ducal tenu par Vorokhev. Ensuite, l'évêque d'Usire Ormidas et le célèbre Valdis Lovoth prirent la regalia avec Vorokhev et l'emportèrent au-dessus de la tête de Lanfranc, prononçant ces mots à l'unisson :
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==== Militaire ====
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Tout noble baron/baronne de l’Aurélius se doit d’assurer la défense de ses dépendants et de ses terres. Ainsi, il organise la levée de troupes, leur entraînement et s’attache de vaillants mages et chevaliers à sa mesnie. C’est son droit de ban. Chaque baron est donc le commandant de sa propre troupe et il est de son devoir de les mener à la victoire. Les armées des marquis aurélois sont donc constituées de ces troupes seigneuriales. Alors que les barons fournissent chevaliers et mages, chaque bonne ville doit également fournir des troupes à son seigneur. Celles-ci sont surtout constituées d’archers, arbalétriers, piquiers et de clercs (notamment en provenance du très saint bourg de Vertalia). Quant aux fertiles campagnes auréloises, ses habitants fournissent le reste de la soldatesque, coutiliers et fantassins légers. La plupart des armées peuvent être mobilisées assez rapidement par les marquis, qui sont ceux qui ont d’abord et avant tout le prérogative de la guerre.
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Les courageux combattants aurélois sont sous l’ultime commandement de le Reine, qui peut lever l’Ost royal. C’est à ce moment que les barons, sous le commandement de leurs marquis, mènent leurs chevaliers, archers et piétaille à la guerre contre les viles forces chaotiques ou hérétiques.
  
"Aujourd'hui nous vous sacrons Duc des Aurélois par la Grâce divine et arcanique d'Illimune."
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==== Religion et dogmes ====
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Contrairement aux autres seigneuries, le Duché d'Aurélius est très tolérant envers toutes les divinités hormis Galléon, encore considéré comme un envahisseur étranger. Le culte principal est celui d’Usire, mais les autres dieux ne sont pas considérés comme inférieurs. Le culte d'Usire diffère donc grandement de celui de l'Empire et c'est l'ordre de saint Guelthier qui domine.  
  
Ils ceignirent alors sir Lanfranc du diadème ducal. Ce fut ensuite au tour de son épouse Anne-Sophie de Penthièvres, descendante de l’illustre lignée bélénoise de Penthièvres, dont les origines remontent au premier royaume de Bélénos (avant l'avènement de l'Aédon), de recevoir le diadème de la duchesse. À nouveau accueillie par trois Vivats, la famille ducale traversa la nef sous une rangée d'honneur. Parvenue à l'extérieur devant le peuple en liesse, elle fut accueillie triomphalement et le duc décréta des célébrations d'une semaine. C'est ainsi que naquit le noble Duché d'Aurélius.
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Des lieux de culte de la plupart des divinités se retrouvent un peu partout à travers le royaume. Il y a deux exceptions notables. Les lieux de culte de Galléon sont interdits. Les Galléonites en eux-mêmes ne sont pas chassés à proprement parler, mais ils sont très mal vus. Ensuite, le culte de Gaïa est très peu représenté dans les territoires très urbanisés de l’Aurélius. Il ne se retrouve pratiquement qu’à Héodim, sous l’égide de la duchesse douairière Heikki, et à Ardast, au sein de l’université.
  
=== Les années troubles et l'âge d'or (746-751) ===
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Les Sybilles sont à l’honneur à chaque année pendant la foire des Sybilles qui se tient à Hautlangeois, bien que ce ne soit pas un culte bénéficiant d’un énorme rayonnement dans le royaume. Le culte d’Ayka est assez présent, surtout chez les seigneurs guerriers, et on dit que la Reine a un immense respect pour cette déesse, malgré sa foi aédonite. Quant à Golgoth, il bénéficie d’un culte non négligeable, qui est cependant concentré à la Cathédrale de Golgoth. Sylva est une déesse très respectée partout dans le royaume, en raison de la place importante qui est donnée à la magie arcanique et à l’érudition dans les divers lieux de savoir de l’Aurélius. Finalement, Mak’Udar est très présent à Dum’Badar, où vit un peuple de nains, mais il est aussi invoqué un peu partout, puisque les Aurélois accordent beaucoup d’importance à leur travail et aux fruits qu’ils en tirent.
  
Fort de l’alliance des deux puissants seigneurs, de sa prospérité et de sa position enviable dans le paysage bélénois, le Duché d’Aurélius semblait appelé à un fameux destin. Toutefois, Bélénos la chaotique réserve souvent d’amères surprises, autant à l’homme le plus commun qu’au plus grand des seigneurs. C’est à l’été 746 que les choses commencèrent à se gâter pour les aspirations du duc Lanfranc, car c’est cette saison qui a vu arriver en Bélénos le seigneur Damien de Lanteigne, celui qui avait été désigné en 725 par le Sommet des Nations afin d’être l’un des régents de Bélénos. En plus d’avoir soulevé la controverse et la grogne de ceux qui voulaient voir un véritable Bélénois à la tête de Bélénos, le jeune Lanteigne, à son arrivée, semblait bénéficier de l’appui implicite de l’Empire de Twyden. Il avait été accueilli à bras ouverts par l’Alliance de Solèce, dont il devint le gardien. Le duc Lanfranc, qui aspirait à ce qu’un jour, son fils, héritier de la lignée de Penthièvres, devienne le Roi de Bélénos et qu’ainsi un Bélénois règne sur le pays unifié, reçut cette nouvelle avec beaucoup d’amertume, d’autant plus que presqu’immédiatement, les relations de l’Aurélius avec l’Empire et Solèce se sont refroidies considérablement.
+
== Villes et villages importants ==
  
L’année 747 devait apporter une déception supplémentaire et d’autant plus insupportable pour le duc, car ce fut au tour de l’Argylien Iouri Andropovich Kirov, le second régent, d’entrer en Bélénos, réclamant franchement, pour sa part, ce qui lui revenait de droit en regard des ententes du Sommet des nations.  
+
Étant donné la prospérité du Royaume, sa population est fortement urbanisée et compte de nombreuses villes d'importance. Le Royaume d’Aurélius est divisé en trois duchés, eux-mêmes divisés en quelques comtés. Chaque comté contient un nombre variable de baronnies. À moins d’avis contraire, les lieux importants et les villes ne sont pas forcément sous le contrôle d’un baron et sont administrées par les comtes et les comtesses, qui peuvent décider à tout moment d’octroyer cette charge à un baron ou une baronne.
  
L’arrivée de Kirov créa des tensions au sein même de l’Aurélius. Le Grand Thaumaturge Markelus, étant lui-même d’origine argylienne, lui réserva un excellent accueil, ce qui n’était pas pour plaire au duc Lanfranc. Or, certains nobles markeliens voyaient d’un très bon œil l’intérêt d’Argyle pour ce pays morcelé qu’était Bélénos, d’autant plus que leur loyauté pour Lanfranc avait toujours été assez superficielle; elle allait d’abord à leur propre seigneur, Markelus. Malgré ces tensions, les deux seigneurs continuèrent un moment à œuvrer de pair.
+
Voir [[Comtés bélénois | Les Comtés bélénois]].
 
 
Cependant, face au retour en force d’Argyle, cette même nation dont il avait combattu la régence en 731, le duc Lanfranc conclut qu’il était temps pour lui de tirer sa révérence et de laisser place au règne d’un duc purement bélénois, son fils, le prince Amédée. Ce dernier, en effet, aurait l’avantage d’analyser la situation politique d’un œil neuf et sans une aigreur héritée du passé. Le duc Lanfranc partit donc pour la Forteresse Delacroix, au Bastion, à l’aube de 748, suivit de quelques nobles et de la duchesse Anne-Sophie de Penthièvres.
 
 
 
Toutefois, cette transition dans le pouvoir ne pouvait se réaliser sans heurts : le seigneur Markelus avait certes porté allégeance à Lanfranc, mais il répugna, ce dernier parti, à reporter cette allégeance sur un jeune homme qui n’était à ses yeux qu’un enfant et qui, de ce fait, n’était certainement pas apte à diriger les terres mieux que lui. Conforté dans ces pensées par l’Aurore Raphaël Bardet, qui jugeait impensable qu’un seigneur des arcanes aussi prestigieux et érudit que Markelus se soumette à l’autorité d’un enfant qui n’avait encore rien accompli de sa vie, le Grand Thaumaturge refusa catégoriquement de réunir le conclave des sages essentiel au sacre d’un duc, privant ainsi momentanément le jeune successeur de son titre. Le prince Amédée prit cette défection comme une grave insulte, et il décida de répliquer en nommant sa marraine Nessa Dubrouillard, archimage de renom, Grande sagesse de l’Aurélius et en lui demandant de réunir elle-même le conclave. La cérémonie put donc avoir lieu avec les bénédictions de la plupart des plus grands mages et érudits de Bélénos; manquaient à l’appel, évidemment, le seigneur Markelus et ses nobles. Ces derniers, offusqués que l’on ait pu se passer ainsi de leur assentiment, quittèrent en masse la Cour d’Héodim et proclamèrent leurs territoires indépendants de ceux de l’Aurélius. L’alliance qui avait été conclue entre le duc Lanfranc et le Grand Thaumaturge Markelus se dissolva abruptement et les deux partis furent au même titre offensés par les actions de l’autre. Le Duché de l’Aurélius perdit la moitié de ses territoires, alors que Markelus proclama comme ses terres toutes les collines allant jusqu’à Valaine. Privé d’une partie de son héritage, mais assez sage pour ne pas sombrer dans une guerre stérile, le duc Amédée accusa le coup et laissa Markelus s’arroger cette partie du territoire, préférant travailler à rallier à sa cause les gens de la Bastide. Il réussit d’ailleurs avec brio la négociation de l’intégration des territoires de la Bastide au Duché de l’Aurélius, riche alors d’un nouveau comté.
 
 
 
Le règne d’Amédée se stabilisa tout au long des trois premières années de son avènement. Le duc se maria avec l’illustre prophétesse de Gaïa, Heikki. Son influence sur son peuple était plus grande que jamais et l’Aurélius rayonnait tant en Bélénos qu’à l’étranger de par sa structure stable et son accueil courtois et chaleureux. On appela ces trois années « l’âge d’or » du Duché.
 
 
 
== Histoire de l'ère succédant la venue des faux prophètes ==
 
 
 
=== Le grand bouleversement et l'ascension du Roi nemesis (751-756)===
 
  
=== L'avènement de la Reine solitaire 756-766 ===
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== Institutions importantes ==
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À venir.
  
=== La guerre sainte, la débandade et le repos 766-768 ===
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== Les grands évènements ==
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À venir.

Version du 16 juillet 2019 à 14:57

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Informations générales
Forme de gouvernement Royaume féodal traditionnel.
Capitale Héodim
Dirigeant Reine Marussia de Tournaye de Penthièvres
Religion(s) Divinités de l'Ordre, sauf Galléon.
Population Environ 105 000 têtes. Humains (60%), Elfes (15%), Nains(15%), Chapardeurs(8%), Autres races de l'Ordre (2%).
Armée Organisée. 15 000 troupes de métiers.
Gentillet Un Aurélois ; une Auréloise.
Corruption Modérée. Principalement causée par la guerre et la proximité avec les forces de Chaos.


Description générale

Situation géographique

Le Royaume d'Aurélius couvre l’ouest des terres bélénoises, des provinces impériales du Yarbrield et de Varrop jusqu’au fleuve Maxence. L’Aurélius s’étend au sud sur les anciens territoires de la Confrérie Markelus et de Bran Wor’ge Quarth – terres appartenant précédemment au Conclave Impérial avant la disparition de celui-ci sous le règne de Dagoth.

L'Aurélius est bordé à l'ouest et au nord par le Saint Empire de Twyden. Cette frontière est naturellement constituée de collines reconnues sacrées par les Impériaux. Au nord-est et à l'est, le Royaume est délimité par le fleuve Maxence. Au-delà se trouvent la Cité-État d’Eseldorf, Taurë Ilfirin, le Conclave impérial et le Royaume de l’Est. Au sud, c’est une nouvelle fois l’Empire qui délimite le territoire avec la province de Varrop.

Les collines du sud du Royaume étaient autrefois disputées par les Amaï’s de Bran Wor’ge Quarth. Ceux-ci ont été chassés, mais on soupçonne leur présence dans les souterrains. Il n’est donc pas rare que les Aurélois du sud aient à combattre des menaces diffuses comme celle des Amaï’s ou celle des sbires du Conclave Impérial. La ville la plus au sud est Cendrecourt, et la ville la plus au nord est Fort Drake. La ville la plus orientale était Novanadej, située en bordure du fleuve Maxence, jusqu’à la conquête de Boursicot. C’est donc maintenant Pistaguer la ville la plus orientale.

Le milieu du Royaume est parcouru par la rivière Aurélius, la rivière dorée, qui provient de Twyden au sud-ouest et remonte vers le nord-est en encerclant la capitale, Héodim. L'Aurélius termine son chemin en se jetant dans le fleuve Maxence qui longe Plessis-bourré avant de traverser le Yarbrield. Bordé de collines à l'est, au nord et au sud, le Royaume est en fait une vallée fertile où coulent l'Aurélius et le Maxence. Ces rivières assurent le commerce au travers le Royaume, mais aussi avec l’extérieur, quand la politique le permet. Le Royaume est également traversé de part en part par la célèbre Route du Roy.

Le Royaume est divisé en trois duchés, eux-mêmes divisés en comtés et en marches. Chaque comté et marche ont un nombre variable de baronnies. La structure du Royaume est féodale, les petits seigneurs portant allégeance aux grands seigneurs, qui eux-mêmes portent allégeance à la Reine.

Dirigeant et gouvernement

Le Roi / La Reine

À venir.

Le Conseil des Pairs

À venir.

Hiérarchie féodale

Le Royaume suit une stricte hiérarchie féodale militaire de droit divin. Cette structure est dynamique et il est possible d'y monter ou d'y descendre. Les principaux moyens d'ascension sont l'anoblissement, la chevalerie, la sainteté (guerrier ou mage saint), l'archi-arcanisme, les mariages ou l'adoption. Une fois un titre atteint, il vient avec des privilèges et obligations de plus en plus importants qui sont héréditaires.

  • Roi/Reine
  • Duc/Duchesse
  • Marquis/Marquise
  • Comte/Comtesse
  • Baron/Baronne
  • Chevalier/Chevalière
  • Bachelier/Bachelière
  • Vavasseur/Vavassale
  • Citoyen/Citoyenne
  • Non-citoyen/Non-citoyenne

Langue et culture

Les Aurélois constituent certainement le peuple libre le plus diversifié de Bélénos. Contrairement à d'autres seigneuries et malgré l’alliance avec la Bastide, les Aurélois ne sont généralement pas xénophobes et acceptent volontiers les étrangers dans toutes les couches de la société dans la mesure où ceux-ci participent au rêve d’unification du pays. Il y a donc parmi la population de nombreux Bélénois (de plus d'une génération), des Impériaux, des Urdiens, des Khalonniens, des Argyliens et des Nordiens. Il y a quelques exceptions à cette ouverture : par exemple, les priants des dieux de Chaos, qui sont honnis, mais aussi les Galléonites, qui sont toujours vus avec mépris et méfiance.

Bélénos ayant autrefois été sous le régime impériale, la langue la plus répandue dans le Royaume est le tweel. L'Aurélius n'échappe pas à cette règle. Ceci dit, les langues parlées sur le territoires sont aussi diversifiées que sa population.

En ce qui concerne la culture auréloise, celle-ci prône des valeurs qui tendent à maintenir en vie un idéal chevaleresque en perdition un peu partout à travers Illimune. L’éducation, considérée comme un mécanisme important dans le processus de transmission de ses valeurs, est dispensée au peuple dans l’optique de le faire adhérer à ces hauts principes qui articulent la société bien balisée qu’est le Royaume d’Aurélius :

  • Noblesse : Les dieux ne nous ont pas faits égaux. Ainsi, il appartient aux meilleurs de protéger les autres. Cette valeur est dans le sang et instaure ainsi l’ordre social voulu par les dieux. Celui qui s’est vu placé au-dessus des autres se doit d’agir avec honneur et sagesse.
  • Honneur : Les Aurélois sont braves et fiers en tout temps. Ils se doivent d’inspirer le respect et la confiance par leur comportement honorable.
  • Foi : Les Aurélois sont pieux et dévots, reconnaissants de tous les dieux honorables d’Illimune. Ils savent qu’il est de leur devoir de réaliser la volonté divine sur terre et de combattre les hordes du Mal et du Chaos. Plueisurs fêtes honorant les dieux de l'Ordre sont d'ailleurs célébrées en Aurélius.
  • Fidélité : Les Aurélois sont fidèles à leurs serments; ils honorent leurs seigneurs et les exigences de l’esprit chevaleresque. Ils s’engagent à protéger leurs vassaux; ils jurent de travailler pour le peuple, de protéger les familles, ainsi que ceux qui dépendent d’eux avec honneur, constance et courage.
  • Vaillance : Un Aurélois ne se laisse jamais abattre, il est tenace et peu importe les obstacles qui se présentent devant lui, il cherchera le moyen de les surmonter. Il persévère dans l’adversité avec vaillance.

Quant aux Bélénois du Royaume, la plupart sont d'origine impériale étant donné la proximité avec l'Empire. Plusieurs sont des descendants des colons arrivés en 675 et de leurs escortes (notamment les La Trémoille et les Durance). Ces familles sont donc intégrées à Bélénos depuis trois générations. Le Royaume compte néanmoins d'autres Bélénois de plus ancienne souche, notamment à Vertalia qui remonte à six ou sept générations. De plus, les grands mouvements de population causés par la guerre des Faux-Prophètes ont bénéficié grandement à l’Aurélius, puisque le Royaume a toujours été considéré, malgré tous les bouleversements qui ont ponctué les deux dernières décennies, comme une terre relativement sécuritaire et stable. Nombre de réfugiés bélénois en provenance des autres seigneuries ont établi résidence dans l’Aurélius lors de cette guerre et de la conquête de Dagoth.

Économie et commerce

Grâce aux terres fertiles qu'il occupe et aux deux rivières qui le traverse, le Royaume d’Aurélius bénéficie d’une agriculture riche et variée et d’un couloir commercial exceptionnel quand ce dernier n’est pas entravé par les conflits ou toutes autres circonstances attribuées à l'instabilité de Bélénos. L’Aurélius bénéficie également d’élevages importants et de quelques mines dans les collines qui bordent la vallée.

Autrement, les Aurélois sont très urbanisés, le pays possédant facilement une douzaine de grandes villes et un nombre égale de villages importants possédant leurs propres murs. Il est estimé que plus de la moitié de la population vit sous la protection de ces murs, ce qui crée un commerce diversifié et fleurissant.

À la suite de la migration de la population en provenance de l'est vers l’Aurélius - migration causée par la guerre des Faux-Prophètes - le groupe commercial connu sous le nom de la Hanse d’Hyden, dirigé par sir Ulrich du Piémont, a déplacé une grande partie de ses activités vers l’Aurélius, établissant plusieurs comptoirs ici et là et développant un impressionnant réseau de caravanes à l’intérieur du pays. De paire avec l’économie interne des grandes villes, cette initiative vint permettre de connecter efficacement le commerce des différentes baronnies du Royaume, le rendant plus stable et résistant aux aléas de la guerre.

Finalement, grâce à sa frontière avec le Saint Empire, le Royaume d’Aurélius a longtemps bénéficié d’une prospérité commerciale particulière pour une seigneurie bélénoise. Cependant, les quinze dernières années ont vu l’imposition d’un blocus impérial. Quand les relations sont bonnes, le Duché profite des prix les plus bas pour toutes les denrées impériales et urdiennes, mais pendant longtemps, d’autres solutions durent être trouvées pour éviter le déclin. Une attente avec les Galléonites du nord permit aux commerçants aurélois d’utiliser le fleuve Maxence pendant un temps en toute quiétude – c’est-à-dire sans craindre la menace de Dagoth – pour acheminer des marchandises un peu partout sur le continent, ce qui assura brièvement une relative prospérité au royaume. Autrement, les territoires de l’Aurélius sont en eux-mêmes assez riches (fertiles et plein de ressources) pour que l’impact du blocus ne se soit pas trop ressentit dans la population, mais cela demande une habileté de gestion beaucoup plus importante que sans le dit blocus. À l’aube de 769, l’Empire leva son blocus, mais à l’heure actuelle, les négoces sont encore très timides et effarouchées.

Magie et occultisme

La magie arcanique est un savoir hautement prisé et encensé dans le Duché. La Grande sagesse de l’Aurélius, l’archimage Florence Dubrouillard, dirige d’ailleurs la prestigieuse Université d’Héodim, qui accueille un grand nombre d’aspirants mages, et la comtesse et le comte d’Ardast ont fondé il y a près de deux décennies une université aujourd’hui resplendissante et rayonnante qui est vite devenue un joyau du royaume. Finalement, la ville d’Andrave, lieu par excellence de l’élite arcanique, attire toujours l’attention par les mystères dont elle entoure ses études poussées.

Militaire

Tout noble baron/baronne de l’Aurélius se doit d’assurer la défense de ses dépendants et de ses terres. Ainsi, il organise la levée de troupes, leur entraînement et s’attache de vaillants mages et chevaliers à sa mesnie. C’est son droit de ban. Chaque baron est donc le commandant de sa propre troupe et il est de son devoir de les mener à la victoire. Les armées des marquis aurélois sont donc constituées de ces troupes seigneuriales. Alors que les barons fournissent chevaliers et mages, chaque bonne ville doit également fournir des troupes à son seigneur. Celles-ci sont surtout constituées d’archers, arbalétriers, piquiers et de clercs (notamment en provenance du très saint bourg de Vertalia). Quant aux fertiles campagnes auréloises, ses habitants fournissent le reste de la soldatesque, coutiliers et fantassins légers. La plupart des armées peuvent être mobilisées assez rapidement par les marquis, qui sont ceux qui ont d’abord et avant tout le prérogative de la guerre.

Les courageux combattants aurélois sont sous l’ultime commandement de le Reine, qui peut lever l’Ost royal. C’est à ce moment que les barons, sous le commandement de leurs marquis, mènent leurs chevaliers, archers et piétaille à la guerre contre les viles forces chaotiques ou hérétiques.

Religion et dogmes

Contrairement aux autres seigneuries, le Duché d'Aurélius est très tolérant envers toutes les divinités hormis Galléon, encore considéré comme un envahisseur étranger. Le culte principal est celui d’Usire, mais les autres dieux ne sont pas considérés comme inférieurs. Le culte d'Usire diffère donc grandement de celui de l'Empire et c'est l'ordre de saint Guelthier qui domine.

Des lieux de culte de la plupart des divinités se retrouvent un peu partout à travers le royaume. Il y a deux exceptions notables. Les lieux de culte de Galléon sont interdits. Les Galléonites en eux-mêmes ne sont pas chassés à proprement parler, mais ils sont très mal vus. Ensuite, le culte de Gaïa est très peu représenté dans les territoires très urbanisés de l’Aurélius. Il ne se retrouve pratiquement qu’à Héodim, sous l’égide de la duchesse douairière Heikki, et à Ardast, au sein de l’université.

Les Sybilles sont à l’honneur à chaque année pendant la foire des Sybilles qui se tient à Hautlangeois, bien que ce ne soit pas un culte bénéficiant d’un énorme rayonnement dans le royaume. Le culte d’Ayka est assez présent, surtout chez les seigneurs guerriers, et on dit que la Reine a un immense respect pour cette déesse, malgré sa foi aédonite. Quant à Golgoth, il bénéficie d’un culte non négligeable, qui est cependant concentré à la Cathédrale de Golgoth. Sylva est une déesse très respectée partout dans le royaume, en raison de la place importante qui est donnée à la magie arcanique et à l’érudition dans les divers lieux de savoir de l’Aurélius. Finalement, Mak’Udar est très présent à Dum’Badar, où vit un peuple de nains, mais il est aussi invoqué un peu partout, puisque les Aurélois accordent beaucoup d’importance à leur travail et aux fruits qu’ils en tirent.

Villes et villages importants

Étant donné la prospérité du Royaume, sa population est fortement urbanisée et compte de nombreuses villes d'importance. Le Royaume d’Aurélius est divisé en trois duchés, eux-mêmes divisés en quelques comtés. Chaque comté contient un nombre variable de baronnies. À moins d’avis contraire, les lieux importants et les villes ne sont pas forcément sous le contrôle d’un baron et sont administrées par les comtes et les comtesses, qui peuvent décider à tout moment d’octroyer cette charge à un baron ou une baronne.

Voir Les Comtés bélénois.

Institutions importantes

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Les grands évènements

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