Royaume d'Aurélius : Différence entre versions

De Illimune
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|+Informations générales
 
|+Informations générales
 
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|<strong>Capitale(s)</strong>
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|<strong>Forme de gouvernement</strong>
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|Royaume féodal traditionnel. Le titre de Chevalier y est un titre noble.
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|Héodim
 
|Héodim
 
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|<strong>Dirigeant</strong>
|Humains (60%), Elfes (15%), Nains(15%), Chapardeurs(8%), Autres races de l'Ordre (2%)
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|Reine Marussia Tournaye de Penthièvres
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|<strong>Religion(s)</strong>
 
|<strong>Religion(s)</strong>
 
|Divinités de l'Ordre, sauf Galléon.
 
|Divinités de l'Ordre, sauf Galléon.
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|<strong>Population</strong>
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|Environ 105 000 têtes. Humains (60%), Elfes (15%), Nains(15%), Chapardeurs(8%), Autres races de l'Ordre (2%).
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|<strong>Armée</strong>
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|Organisée. 15 000 troupes de métiers.
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|<strong>Gentillet</strong>
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|Un Aurélois ; une Auréloise.
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|<strong>Corruption</strong>
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|Modérée. Nonobstant les allégations de corruption au sein de la Régence même, la guerre et la proximité constante avec les forces de Chaos affaiblie l'ordre.
 
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== Description générale ==
 
== Description générale ==
== Valeurs du Royaume ==
 
Les valeurs que prônent et que cultivent le pouvoir politique aurélois et les instances structurelles du royaume sont des valeurs qui tendent à maintenir en vie un idéal chevaleresque en perdition un peu partout à travers Illimune. L’éducation, considérée comme un mécanisme important dans le processus de transmission de ses valeurs, est dispensée au peuple dans l’optique de le faire adhérer à ces hauts principes qui articulent la société bien balisée qu’est le Royaume d’Aurélius.
 
 
- Noblesse : Les dieux ne nous ont pas faits égaux. Ainsi, il appartient aux meilleurs de protéger les autres. Cette valeur est dans le sang et instaure ainsi l’ordre social voulu par les dieux. Celui qui s’est vu placé au-dessus des autres se doit d’agir avec honneur et sagesse.
 
  
- Honneur : Les Aurélois sont braves et fiers en tout temps. Ils se doivent d’inspirer le respect et la confiance par leur comportement honorable.  
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==== Situation géographique ====
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Le Royaume d'Aurélius couvre l’ouest des terres bélénoises, des provinces impériales du Yarbrield et de Varrop jusqu’au fleuve Maxence. L’Aurélius s’étend au sud sur les anciens territoires de la [[La Confrérie Markelus | Confrérie Markelus]] et de Bran Wor’ge Quarth – terres appartenant précédemment au Conclave Impérial avant la disparition de celui-ci sous le règne de Dagoth.  
  
- Foi : Les Aurélois sont pieux et dévots, reconnaissants de tous les dieux honorables d’Illimune. Ils savent qu’il est de leur devoir de réaliser la volonté divine sur terre et de combattre les hordes du Mal et du Chaos.  
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L'Aurélius est bordé à l'ouest et au nord par le [[Empire de Twyden | Saint Empire de Twyden]]. Cette frontière est naturellement constituée de collines reconnues sacrées par les Impériaux. Au nord-est et à l'est, le Royaume est délimité par le fleuve Maxence. Au-delà se trouvent la [[Eseldorf | Cité-État d’Eseldorf]], [[Taurë Ilfirin | Taurë Ilfirin]] et le [[Royaume de Dagoth | Royaume de l’Est]]. Au sud, c’est une nouvelle fois l’Empire qui délimite le territoire avec la province de Varrop.  
  
- Fidélité : Les Aurélois sont fidèles à leurs serments; ils honorent leurs seigneurs et les exigences de l’esprit chevaleresque. Ils s’engagent à protéger leurs vassaux; ils jurent de travailler pour le peuple, de protéger les familles, ainsi que ceux qui dépendent d’eux avec honneur, constance et courage.
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Les collines du sud du Royaume étaient autrefois disputées par les Amaï’s de Bran Wor’ge Quarth. Ceux-ci ont été chassés, mais on soupçonne leur présence dans les souterrains. Il n’est donc pas rare que les Aurélois du sud aient à combattre des menaces diffuses comme celle des Amaï’s ou celle des sbires du Royaume de l’Est. La ville la plus au sud est Cendrecourt, et la ville la plus au nord est Fort Drake. La ville la plus orientale était Novanadej, située en bordure du fleuve Maxence, jusqu’à la conquête de Boursicot. C’est donc maintenant Pistaguer la ville la plus orientale.  
 
 
- Vaillance : Un Aurélois ne se laisse jamais abattre, il est tenace et peu importe les obstacles qui se présentent devant lui, il cherchera le moyen de les surmonter. Il persévère dans l’adversité avec vaillance.
 
 
 
== Géographie ==
 
 
 
Le Royaume d'Aurélius couvre tout l’ouest bélénois, des provinces impériales du Yarbrield et de Varrop jusqu’au fleuve Maxence. Depuis 767, le Royaume possède une parcelle de territoire de l’autre côté du Maxence, conquise au Royaume de l’Est : le comté de Boursicot. L’Aurélius s’étend au sud sur les anciens territoires de la Confrérie Markelus et de Bran Wor’ge Quarth – terres appartenant au Conclave Impérial avant leur invasion par les Aurélois et avant la disparition du reste du Conclave sous le règne de Dagoth. Ses nombreuses ressources en assurent la prospérité.
 
 
 
=== Frontières et territoires ===
 
 
 
Le Royaume est bordé à l'ouest et au nord par le Saint Empire de Twyden. La frontière naturelle avec l'Empire est constituée de collines reconnues sacrées par les Tweeds. Au nord-est et à l'est (hormis en ce qui concerne Boursicot), le Royaume est délimité par le fleuve Maxence. Au-delà se trouvent la Cité-État d’Eseldorf, Taurë Ilfirin et le Royaume de l’Est. Au sud, c’est une nouvelle fois l’Empire qui délimite le territoire, mais aussi le Royaume de l’Est au sud-est, le Roi nemesis ayant conquis des terres qui appartenaient jadis au Conclave Impérial. Les collines du sud du Royaume étaient autrefois disputées par les Amaï’s de Bran Wor’ge Quarth. Ceux-ci ont été chassés, mais on soupçonne leur présence dans les souterrains. Il n’est donc pas rare que les Aurélois du sud aient à combattre des menaces diffuses comme celle des Amaï’s ou celle des sbires du Royaume de l’Est. La ville la plus au sud est Cendrecourt, et la ville la plus au nord est Fort Drake. La ville la plus orientale était Novanadej, située en bordure du fleuve Maxence, jusqu’à la conquête de Boursicot. C’est donc maintenant Pistaguer la ville la plus orientale.  
 
  
 
Le milieu du Royaume est parcouru par la rivière Aurélius, la rivière dorée, qui provient de Twyden au sud-ouest et remonte vers le nord-est en encerclant la capitale, Héodim. L'Aurélius termine son chemin en se jetant dans le fleuve Maxence qui longe Plessis-bourré avant de traverser le Yarbrield. Bordé de collines à l'est, au nord et au sud, le Royaume est en fait une vallée fertile où coulent l'Aurélius et le Maxence. Ces rivières assurent le commerce au travers le Royaume, mais aussi avec l’extérieur, quand la politique le permet. Le Royaume est également traversé de part en part par la célèbre Route du Roy.
 
Le milieu du Royaume est parcouru par la rivière Aurélius, la rivière dorée, qui provient de Twyden au sud-ouest et remonte vers le nord-est en encerclant la capitale, Héodim. L'Aurélius termine son chemin en se jetant dans le fleuve Maxence qui longe Plessis-bourré avant de traverser le Yarbrield. Bordé de collines à l'est, au nord et au sud, le Royaume est en fait une vallée fertile où coulent l'Aurélius et le Maxence. Ces rivières assurent le commerce au travers le Royaume, mais aussi avec l’extérieur, quand la politique le permet. Le Royaume est également traversé de part en part par la célèbre Route du Roy.
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Le Royaume est divisé en trois duchés, eux-mêmes divisés en comtés et en marches. Chaque comté et marche ont un nombre variable de baronnies. La structure du Royaume est féodale, les petits seigneurs portant allégeance aux grands seigneurs, qui eux-mêmes portent allégeance à la Reine.
 
Le Royaume est divisé en trois duchés, eux-mêmes divisés en comtés et en marches. Chaque comté et marche ont un nombre variable de baronnies. La structure du Royaume est féodale, les petits seigneurs portant allégeance aux grands seigneurs, qui eux-mêmes portent allégeance à la Reine.
  
=== Ressources et lieux physiques ===
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==== Dirigeant et gouvernement ====
 
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===== Le Roi / La Reine =====
Grâce à sa position privilégiée et aux deux rivières qui le traverse, le Royaume d’Aurélius bénéficie d’une agriculture riche et variée et d’un couloir commercial exceptionnel quand il n’est pas entravé par toutes sortes de circonstances. La prospérité du Royaume est ainsi facilement explicable. L’Aurélius bénéficie également d’élevages importants et de quelques mines dans les collines qui bordent la vallée.
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À venir.
 
 
== Population ==
 
  
Avec 105 000 habitants, le Royaume des Aurélois a une population similaire à celle du Royaume de l’Est (Royaume de Dagoth). Il a également une forte urbanisation.
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===== Le Conseil des Pairs =====
 
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À venir.
Les Aurélois constituent certainement le peuple libre le plus diversifié des Terres de Bélénos. Contrairement à d'autres seigneuries et malgré l’alliance avec la Bastide, les Aurélois ne sont aucunement xénophobes et acceptent volontiers les étrangers dans toutes les couches de la société, dans la mesure où ceux-ci participent au rêve d’unification du pays. Il y a donc de nombreux Bélénois (de plus d'une génération), des Impériaux, des Urdiens, des Khalonniens, des Argyliens et des Nordiques. Il y a quelques exceptions à cette ouverture : par exemple, les priants des dieux de Chaos, qui sont honnis, mais aussi les Galléonites, qui sont toujours vus avec mépris et méfiance.
 
 
 
Quant aux Bélénois du Royaume, la plupart sont d'origine impériale étant donné la proximité avec l'Empire. Plusieurs sont des descendants des colons arrivés en 675 et de leurs escortes (notamment les La Trémoille et les Durance). Ces familles sont donc intégrées à Bélénos depuis trois générations. Le Royaume compte néanmoins d'autres Bélénois de plus ancienne souche, notamment à Vertalia qui remonte à six ou sept générations. De plus, les grands mouvements de population causés par la guerre des faux prophètes ont bénéficié grandement à l’Aurélius, puisque le Royaume a toujours été considéré, malgré tous les bouleversements qui ont ponctué les deux dernières décennies, comme un lieu relativement sécuritaire et stable. Nombre de réfugiés bélénois en provenance des autres seigneuries ont établi résidence dans l’Aurélius lors de la guerre des faux prophètes et de la conquête de Dagoth.
 
 
 
== Structure du Royaume et lieux importants ==
 
Étant donné la prospérité du Royaume, sa population est fortement urbanisée et compte de nombreuses villes d'importance. Comme mentionné plus haut, le Royaume d’Aurélius est divisé en trois duchés, eux-mêmes divisés en quelques comtés. Chaque comté contient un nombre variable de baronnies. À moins d’avis contraire, les lieux importants et les villes ne sont pas forcément sous le contrôle d’un baron et sont administrées par les comtes et les comtesses, qui peuvent décider à tout moment d’octroyer cette charge à un baron ou une baronne.
 
 
 
Voir [[Comtés bélénois | Les Comtés bélénois]].
 
 
 
== Politique ==
 
 
 
Le très noble Royaume de l’Aurélius est dirigé par la fleur de la noblesse militaire des Terres de Bélénos. Ce sont ces valeureux héros, qui ont livré combat contre les forces du mal, qui rendent justice et assurent la prospérité des Aurélois.
 
 
 
=== Situation politique intérieure ===
 
 
 
Le Royaume est divisé en de nombreux fiefs où règnent les nobles garants de la paix. La plus importante est bien sûr la Reine et duchesse des Aurélois, Marussia. Viennent ensuite les deux autres ducs, Florence Dubrouillard, duchesse de la Roselière, et Perudir Varovich de la Trémoille, duc d’Anlwick. Puis, dans la hiérarchie suit les marquis et marquises et les comtes et comtesses, les marquis et marquises ayant des moyens militaires conséquents et étant en charge de protéger les frontières sensibles du royaume. Chacun a sous sa dépendance nombre de barons et baronnes qui se partagent les terres d’un comté ou d’une marche. Ces barons et baronnes ont droit de justice sur les terres dont ils assurent la protection. Toute doléance leur est d’abord adressée. S’ils ne peuvent trouver un arrangement satisfaisant, la cause est portée en appel au marquis ou à la marquise, ou au comte ou à la comtesse, puis au duc ou à la duchesse, qui sont l’ultime recours juridique. Les barons et baronnes sont également ceux et celles qui doivent maintenir l’ordre et lutter contre les brigands et autres malfrats. Lorsqu’un coupable est condamné à mort, ce sont les comtes et comtesse, et les barons et baronnes eux-mêmes qui mènent l’exécution, comme l’ancien duc Lanfranc lorsqu'il décapita Herold le Galléonite en 743.
 
 
 
En échange de ces terres dont ils jouissent, les barons et baronnes, les comtes et comtesse et les ducs et duchesses doivent aide et conseil à la Reine. C’est-à-dire qu’ils répondent à son appel lorsqu’elle les convoque à sa cour et qu’en cas de guerre, ils lui doivent le service militaire. Les multiples barons aurélois ont sous leurs ordres des chevalier(e)s et vavasseur(e)s (seigneurs terriens) qui doivent suivre leur baron à la guerre lorsque la Reine le commande. Ces liens réciproques entre les seigneurs et leurs vassaux sont noués durant la cérémonie de foi et d’hommage où l’assermenté reconnaît qu’il est au service de son seigneur et qu’il fait serment de fidélité sur les reliques divines.
 
 
 
Pour les décisions majeures du Royaume, la Reine convoque toujours le Conseil des Pairs réunissant les ducs et duchesses, les marquis et marquises, les comtes et comtesses, et les barons et baronnes, mais aussi d’autres personnalités notoires du Duché. C’est ce sage Conseil qui décide par exemple de l’entrée en guerre du Royaume ou de l’ouverture des routes commerciales.
 
 
 
Sous le règne de la Reine Marussia, cependant, une pratique étrange et contestée à couvert a fait son apparition. Celle-ci a en effet conservé des liens puissants avec les hommes et les femmes qui l’ont accompagnée à son retour dans l’Aurélius, ces hommes et ces femmes qui ont connu Hyden. Elle en a nommés plusieurs à de très hauts postes dans le Royaume, ce qui en a fait sourciller plus d’un, mais en plus, ils forment tous ensemble une sorte de groupe, appelé le Cercle des Indulgents, qui gravite en permanence autour de la personne royale. Plus qu’aucun autre conseiller ou noble de la Reine, ils savent ce qui l’anime, ils connaissent ses espoirs et ses aspirations pour le royaume. Ils semblent aussi anticiper ses désirs et prennent des libertés dont plusieurs s’offusquaient dans les débuts. Cependant, cette réticence s’est estompée en bonne partie avec le temps, puisque ces importants individus, ayant fait leurs preuves pendant la guerre des faux prophètes et la guerre du Conclave, ont continué à faire leurs preuves et à se montrer d’une efficacité redoutable après l’établissement de la Reine dans son titre. Aujourd’hui, nul ne remet en doute ouvertement leur présence auprès de la Reine, tant elle est devenue naturelle. Le nom de ce regroupement date de l’époque où la Reine et les personnalités marquantes d’Hyden parcouraient l’Aurélius pour combattre les faux prophètes. Ce nom fait référence au fait que ses membres ont à cœur les valeurs de pardon, de bonté et de compassion, mais que ces valeurs peuvent parfois se concrétiser en l’application de mesures fermes ou définitives – toujours dans un esprit de justice et de commisération.
 
 
 
Les membres connus du Cercle des Indulgents sont : Perudir Varovich de la Trémoille, la duchesse douairière Heikki, le comte Dagon, le marquis Cliff Iziris, l’intendante Elladane, Oxine des Mille Voyageurs, Bastien Hohenhoff, le vigilant Alexandru Brostov, le marquis Conall Frost MacMornald, le duc en exil Saprion et le baron Y. le Rouge.
 
 
 
=== Le couronnement ===
 
 
 
La légitimité de la souveraine de l’Aurélius et de Bélénos vient de la couronne de Penthièvres, dont elle est la gardienne. La lignée des Penthièvres est la lignée des Rois et des Reines de Bélénos, lignée que l’on croyait éteinte depuis des siècles, mais qui a refait surface quand le seigneur Lanfranc a épousé la duchesse Anne-Sophie de Penthièvres.
 
 
 
== Grades, titres et noblesse ==
 
  
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===== Hiérarchie féodale =====
 
Le Royaume suit une stricte hiérarchie féodale militaire de droit divin. Cette structure est dynamique et il est possible d'y monter ou d'y descendre. Les principaux moyens d'ascension sont l'anoblissement, la chevalerie, la sainteté (guerrier ou mage saint), l'archi-arcanisme, les mariages ou l'adoption. Une fois un titre atteint, il vient avec des privilèges et obligations de plus en plus importants qui sont héréditaires.  
 
Le Royaume suit une stricte hiérarchie féodale militaire de droit divin. Cette structure est dynamique et il est possible d'y monter ou d'y descendre. Les principaux moyens d'ascension sont l'anoblissement, la chevalerie, la sainteté (guerrier ou mage saint), l'archi-arcanisme, les mariages ou l'adoption. Une fois un titre atteint, il vient avec des privilèges et obligations de plus en plus importants qui sont héréditaires.  
  
 
• Reine
 
• Reine
• Duchesse/Duc
+
Duc/Duchesse
• Marquise/Marquis
+
Marquis/Marquise
• Comtesse/Comte
+
Comte/Comtesse
• Baronne/Baron
+
Baron/Baronne
• Chevalier(e)
+
• Chevalier/Chevalière
• Bachelière/Bachelier
+
Bachelier/Bachelière
Vavasseure/Vavasseur
+
Vavasseur/Vavassale
• Citoyenne/Citoyen
+
Citoyen/Citoyenne
• Non-citoyenne/Non-citoyen
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• Non-citoyen/Non-citoyenne
 
 
=== Les familles nobles actuelles ===
 
 
 
La noblesse est partagée par un cercle privilégié de grandes familles dans l'Aurélius, tous représentent celle-ci à leur façon. Chacune de ces familles s'élargit également à sa façon au gré des naissances et des adoptions. Il n'est d'ailleurs pas rare que les personnages les plus en vue de l'Aurélius courtisent ces grandes familles afin d'en devenir les dignes membres et représentants. Tous n'y ont cependant pas accès, chaque famille gardant jalousement ses propres jardins secrets. Voici un bref aperçu des familles nobles du Royaume, celles qui ont des ramifications ou une importance particulière dans le paysage politique. Certains nobles majeurs ne sont pas présents dans cette liste, généralement en raison de l’absence actuelle de ramifications dans leur lignée.
 
 
 
Les Tournaye de Penthièvres: La famille argylo/bélénoise de Tournaye de Penthièvres est issue du mariage du seigneur Lanfranc de Tournaye et d’Anne-Sophie de Penthièvres. Ces deux illustres personnages sont maintenant retirés au Bastion. Leur fils aîné, le prince Amédée, est mort dans la guerre contre le Conclave, et leur deuxième fils, Amaury, est présentement en exil. Leurs deux filles cadettes, Sybille et Aude, n’ont jamais été intéressées à la chose politique. C’est le seigneur Lanfranc qui avait anobli Marussia en lui demandant son nom – de Tournaye. C’est grâce à cela qu’elle a pris la tête de la famille régnante de l’Aurélius et qu’elle prétend au trône bélénois. Loyaux et honnêtes, les Tournaye de Penthièvres sont également réputés pour leur sens du politique et un certain machiavélisme bien argylien. Territoires: Royaume d'Aurélius.
 
 
 
Les Carderonne: riche famille marchande urdienne qui a développé les Collines hurlantes en 743-44. Ses membres sont d'habiles négociants. Le baron Vitale Carderonne est maintenant à la tête de la famille.  Territoires: Valaine.
 
 
 
Les Durance: famille impériale qui s'est démarquée par ses faits d'armes en Bélénos. Les barons Durance sont reconnus pour leur courage sans limite et leur sens de l'honneur inégalé. Territoires: Fort Drake.
 
 
 
Les Dubrouillard: Famille née du mariage entre l'archimage Nessa Dubrouillard et du baron et chevalier Baptiste, deux héros du secteur Hyden. Florence Dubrouillard a récemment été élevée au titre de Grande sagesse de l’Aurélius et duchesse de la Roselière. Territoires: Duché de la Roselière.
 
 
 
Les Méricourt: Les Méricourt forment une famille d’orphelins qui a été fondée par l’hospitalier Philippe de Méricourt. Aujourd’hui, c’est la marquise Isabelle de Méricourt qui dirige l’orphelinat et la famille. Les orphelins sont élevés dans les principes de la chevalerie et sont formés très jeunes au combat. Territoires: Comté de Maillence.
 
 
 
La Trémoille: L'une des plus anciennes familles en Aurélius, grands amis des autorités auréloises et fervents porteurs de la cause auréloise, ses membres sont aussi d'ardents défenseurs de la foi aédonite. La famille La Trémoille bénéficie de deux figures majeures aujourd’hui : le comte Frédéric de Nilthimer de la Trémoille et le duc Perudir Varovich de la Trémoille, le premier assurant la fonction de patriarche de la famille. Territoires: Comté de Hautlangeois et Duché d’Anlwick.
 
 
 
Les Delavigne : Dirigée par la comtesse Bénédicte Delavigne, la famille Delavigne est la toute première famille qui a été anoblie par le nouveau duc Amédée. Le nom "Delavigne" est un nom très répandu dans Bélénos, car c'est une famille ancestrale et originaire des terres. Ses ramifications sont assez nombreuses et on retrouve une grande influence de leurs membres dans le Souffle du Peuple. Toutefois, les Delavigne qui suivent le comtesse Bénédicte ont choisi de prêter allégeance à la Reine Marussia au nom d'un Bélénos bélénois. Territoire : Comté de la Bastide.
 
 
 
Les Iziris : Famille de noblesse récente dirigée par le marquis Cliff Iziris. Celui-ci eut une fille d’un court mariage avec une noble auréloise qui trouva la mort en couches. Il chérit cette enfant et entend bien lui léguer tous les territoires qu’il possède. Territoire : Marquisat de Cendrecourt.
 
 
 
Les Duchesne : Famille nouvellement à la tête du comté des Collines Hurlantes. Elle se démarque par sa piété aux cultes d’Usire Aédon et de Gaia, ainsi que pour son ascension fulgurante dans la politique auréloise.  Territoire : Comté des Collines Hurlantes.
 
 
 
Les Chateauvieu : Famille bélénoise originairement de petite noblesse qui s’est démarquée aux yeux de la Reine Marussia. Victoire Chateauvieu a été élevée au titre de comtesse de Boursicot, et il est de notoriété publique que Mélodie Chateauvieu est l’une des favorites de la Reine. Territoire : Comté de Boursicot.
 
 
 
== Commerce ==
 
 
 
Grâce à sa frontière avec le Saint Empire, le Royaume d’Aurélius a toujours bénéficié d’une prospérité commerciale inégalée pour une seigneurie bélénoise. Cependant, les quinze dernières années ont vu l’imposition d’un blocus impérial. Quand les relations sont bonnes, le Duché profite des prix les plus bas pour toutes les denrées impériales et urdiennes, mais pendant longtemps, d’autres solutions durent être trouvées pour éviter le déclin. Une attente avec les Galléonites du nord permit aux commerçants aurélois d’utiliser le fleuve Maxence pendant un temps en toute quiétude – c’est-à-dire sans craindre la menace de Dagoth – pour acheminer des marchandises un peu partout sur le continent, ce qui assura brièvement une relative prospérité au royaume. Autrement, les territoires de l’Aurélius sont en eux-mêmes assez riches (fertiles et plein de ressources) pour que l’impact du blocus ne se soit pas trop ressentit dans la population, mais cela demande une habileté de gestion beaucoup plus importante que sans le dit blocus. À l’aube de 769, l’Empire leva son blocus, mais à l’heure actuelle, les négoces sont encore très timides et effarouchées.
 
 
 
À la suite de la migration de population vers l’Aurélius, migration causée par la guerre des faux prophètes, la Hanse d’Hyden, dirigée par sir Ulrich du Piémont, a installé une grande partie de ses activités dans l’Aurélius, établissant plusieurs comptoirs ici et là et développant un réseau de caravanes à l’intérieur des lignes. Ainsi s’ajoute à l’économie des grandes villes ces initiatives qui renforcent le commerce du Royaume.
 
 
 
== Militaire ==
 
 
 
Tout noble baron/baronne de l’Aurélius se doit d’assurer la défense de ses dépendants et de ses terres. Ainsi, il organise la levée de troupes, leur entraînement et s’attache de vaillants mages et chevaliers à sa mesnie. C’est son droit de ban. Chaque baron est donc le commandant de sa propre troupe et il est de son devoir de les mener à la victoire. Les armées des marquis aurélois sont donc constituées de ces troupes seigneuriales. Alors que les barons fournissent chevaliers et mages, chaque bonne ville doit également fournir des troupes à son seigneur. Celles-ci sont surtout constituées d’archers, arbalétriers, piquiers et de clercs (notamment en provenance du très saint bourg de Vertalia). Quant aux fertiles campagnes auréloises, ses habitants fournissent le reste de la soldatesque, coutiliers et fantassins légers. La plupart des armées peuvent être mobilisées assez rapidement par les marquis, qui sont ceux qui ont d’abord et avant tout le prérogative de la guerre.
 
 
Les courageux combattants aurélois sont sous l’ultime commandement de le Reine, qui peut lever l’Ost royal. C’est à ce moment que les barons, sous le commandement de leurs marquis, mènent leurs chevaliers, archers et piétaille à la guerre contre les viles forces chaotiques ou hérétiques.
 
  
== Religion ==
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==== Langue et culture ====
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Bélénos ayant autrefois été sous le régime impériale, la langue la plus répandue dans le Royaume est le [[Tweel (langue)|tweel]]. L'Aurélius n'échappe pas à cette règle. Ceci dit, les langues parlées sur le territoires sont aussi diversifiées que sa population.
  
Contrairement aux autres seigneuries, le Duché d'Aurélius est très tolérant envers toutes les divinités hormis Galléon, encore considéré comme un envahisseur étranger. Le culte principal est celui d’Usire, mais les autres dieux ne sont pas considérés comme inférieurs. Le culte d'Usire diffère donc grandement de celui de l'Empire et c'est l'ordre de saint Guelthier qui domine.
+
En ce qui concerne la culture auréloise, celle-ci prône des valeurs qui tendent à maintenir en vie un idéal chevaleresque en perdition un peu partout à travers Illimune. L’éducation, considérée comme un mécanisme important dans le processus de transmission de ses valeurs, est dispensée au peuple dans l’optique de le faire adhérer à ces hauts principes qui articulent la société bien balisée qu’est le Royaume d’Aurélius :
  
Des lieux de culte de la plupart des divinités se retrouvent un peu partout à travers le royaume. Il y a deux exceptions notables. Les lieux de culte de Galléon sont interdits. Les Galléonites en eux-mêmes ne sont pas chassés à proprement parler, mais ils sont très mal vus. Ensuite, le culte de Gaïa est très peu représenté dans les territoires très urbanisés de l’Aurélius. Il ne se retrouve pratiquement qu’à Héodim, sous l’égide de la duchesse douairière Heikki, et à Ardast, au sein de l’université.
+
* '''Noblesse :''' Les dieux ne nous ont pas faits égaux. Ainsi, il appartient aux meilleurs de protéger les autres. Cette valeur est dans le sang et instaure ainsi l’ordre social voulu par les dieux. Celui qui s’est vu placé au-dessus des autres se doit d’agir avec honneur et sagesse.
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* '''Honneur :''' Les Aurélois sont braves et fiers en tout temps. Ils se doivent d’inspirer le respect et la confiance par leur comportement honorable.  
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* '''Foi :''' Les Aurélois sont pieux et dévots, reconnaissants de tous les dieux honorables d’Illimune. Ils savent qu’il est de leur devoir de réaliser la volonté divine sur terre et de combattre les hordes du Mal et du Chaos.  
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* '''Fidélité :''' Les Aurélois sont fidèles à leurs serments; ils honorent leurs seigneurs et les exigences de l’esprit chevaleresque. Ils s’engagent à protéger leurs vassaux; ils jurent de travailler pour le peuple, de protéger les familles, ainsi que ceux qui dépendent d’eux avec honneur, constance et courage.  
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* '''Vaillance :''' Un Aurélois ne se laisse jamais abattre, il est tenace et peu importe les obstacles qui se présentent devant lui, il cherchera le moyen de les surmonter. Il persévère dans l’adversité avec vaillance.
  
Les Sybilles sont à l’honneur à chaque année pendant la foire des Sybilles qui se tient à Hautlangeois, bien que ce ne soit pas un culte bénéficiant d’un énorme rayonnement dans le royaume. Le culte d’Ayka est assez présent, surtout chez les seigneurs guerriers, et on dit que la Reine a un immense respect pour cette déesse, malgré sa foi aédonite. Quant à Golgoth, il bénéficie d’un culte non négligeable, qui est cependant concentré à la Cathédrale de Golgoth. Sylva est une déesse très respectée partout dans le royaume, en raison de la place importante qui est donnée à la magie arcanique et à l’érudition dans les divers lieux de savoir de l’Aurélius. Finalement, Mak’Udar est très présent à Dum’Badar, où vit un peuple de nains, mais il est aussi invoqué un peu partout, puisque les Aurélois accordent beaucoup d’importance à leur travail et aux fruits qu’ils en tirent.  
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Les Aurélois constituent certainement le peuple libre le plus diversifié de Bélénos. Contrairement à d'autres seigneuries et malgré l’alliance avec la Bastide, les Aurélois ne sont généralement pas xénophobes et acceptent volontiers les étrangers dans toutes les couches de la société, dans la mesure où ceux-ci participent au rêve d’unification du pays. Il y a donc de nombreux Bélénois (de plus d'une génération), des Impériaux, des Urdiens, des Khalonniens, des Argyliens et des Nordiens. Il y a quelques exceptions à cette ouverture : par exemple, les priants des dieux de Chaos, qui sont honnis, mais aussi les Galléonites, qui sont toujours vus avec mépris et méfiance.  
  
== Magie ==
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Quant aux Bélénois du Royaume, la plupart sont d'origine impériale étant donné la proximité avec l'Empire. Plusieurs sont des descendants des colons arrivés en 675 et de leurs escortes (notamment les La Trémoille et les Durance). Ces familles sont donc intégrées à Bélénos depuis trois générations. Le Royaume compte néanmoins d'autres Bélénois de plus ancienne souche, notamment à Vertalia qui remonte à six ou sept générations. De plus, les grands mouvements de population causés par la guerre des Faux-Prophètes ont bénéficié grandement à l’Aurélius, puisque le Royaume a toujours été considéré, malgré tous les bouleversements qui ont ponctué les deux dernières décennies, comme une terre relativement sécuritaire et stable. Nombre de réfugiés bélénois en provenance des autres seigneuries ont établi résidence dans l’Aurélius lors de cette guerre et de la conquête de Dagoth.
 
 
La magie arcanique est un savoir hautement prisé et encensé dans le Duché. La Grande sagesse de l’Aurélius, l’archimage Florence Dubrouillard, dirige d’ailleurs la prestigieuse Université d’Héodim, qui accueille un grand nombre d’aspirants mages, et la comtesse et le comte d’Ardast ont fondé il y a près de deux décennies une université aujourd’hui resplendissante et rayonnante qui est vite devenue un joyau du royaume. Finalement, la ville d’Andrave, lieu par excellence de l’élite arcanique, attire toujours l’attention par les mystères dont elle entoure ses études poussées.  
 
 
 
== Fêtes ==
 
  
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===== Fêtes =====
 
Les principales célébrations sont celles autour des tournois organisés sur le Champ de Vaul. Ces tournois sont tenus au début de la belle saison, pendant les foires et juste après les récoltes.  
 
Les principales célébrations sont celles autour des tournois organisés sur le Champ de Vaul. Ces tournois sont tenus au début de la belle saison, pendant les foires et juste après les récoltes.  
  
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Le 12 mars est désormais reconnu comme jour du couronnement de la Reine et est maintenant considéré comme une célébration.  
 
Le 12 mars est désormais reconnu comme jour du couronnement de la Reine et est maintenant considéré comme une célébration.  
  
== Histoire de l'ère prédédant la venue des faux prophètes ==
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==== Économie et commerce ====
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Grâce aux terres fertiles qu'il occupe et aux deux rivières qui le traverse, le Royaume d’Aurélius bénéficie d’une agriculture riche et variée et d’un couloir commercial exceptionnel quand ce dernier n’est pas entravé par les conflits ou toutes autres circonstances attribuées à l'instabilité de Bélénos. L’Aurélius bénéficie également d’élevages importants et de quelques mines dans les collines qui bordent la vallée.
  
Nommé en l'honneur du fleuve qui le parcourt, le très noble et divin royaume a une histoire complexe ponctuée d’alliances, de ruptures et de guerres. Il fut fondé en 745, sous l’appellation de Duché d’Aurélius, par l’alliance éphémère du comte Lanfranc d’Héodim et du Grand thaumaturge Markelus Vorokhev, qui avaient uni leurs territoires pour consolider leurs forces et leurs valeurs. Néanmoins, cette heureuse entente n’était pas appelée à durer, et quelques années plus tard seulement, le seigneur Markelus fit sécession et refit de ses terres la Confrérie Markelus. Le Duché d’Aurélius demeura tout de même un duché sous la prétention à la couronne bélénoise du jeune successeur et fils aîné du duc Lanfranc, Amédée de Tournaye.
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Autrement, les Aurélois sont très urbanisés, le pays possédant facilement une douzaine de grandes villes et un nombre égale de villages importants possédant leurs propres murs. Il est estimé que plus de la moitié de la population vit sous la protection de ces murs, ce qui crée un commerce diversifié et fleurissant.
  
La noble histoire des hauts faits du Royaume d'Aurélius est intimement liée à celles de ses valeureux dirigeants et de leur implantation dans le dangereux territoire bélénois.
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À la suite de la migration de la population en provenance de l'est vers l’Aurélius - migration causée par la guerre des Faux-Prophètes - le groupe commercial connu sous le nom de la Hanse d’Hyden, dirigé par sir Ulrich du Piémont, a déplacé une grande partie de ses activités vers l’Aurélius, établissant plusieurs comptoirs ici et là et développant un impressionnant réseau de caravanes à l’intérieur du pays. De paire avec l’économie interne des grandes villes, cette initiative vint permettre de connecter efficacement le commerce des différentes baronnies du Royaume, le rendant plus stable et résistant aux aléas de la guerre.  
  
=== Les origines ===
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<blockquote>Finalement, grâce à sa frontière avec le Saint Empire, le Royaume d’Aurélius a longtemps bénéficié d’une prospérité commerciale particulière pour une seigneurie bélénoise. Cependant, les quinze dernières années ont vu l’imposition d’un blocus impérial. Quand les relations sont bonnes, le Duché profite des prix les plus bas pour toutes les denrées impériales et urdiennes, mais pendant longtemps, d’autres solutions durent être trouvées pour éviter le déclin. Une attente avec les Galléonites du nord permit aux commerçants aurélois d’utiliser le fleuve Maxence pendant un temps en toute quiétude – c’est-à-dire sans craindre la menace de Dagoth – pour acheminer des marchandises un peu partout sur le continent, ce qui assura brièvement une relative prospérité au royaume. Autrement, les territoires de l’Aurélius sont en eux-mêmes assez riches (fertiles et plein de ressources) pour que l’impact du blocus ne se soit pas trop ressentit dans la population, mais cela demande une habileté de gestion beaucoup plus importante que sans le dit blocus. À l’aube de 769, l’Empire leva son blocus, mais à l’heure actuelle, les négoces sont encore très timides et effarouchées.
  
En l'An de Grâce 731 après l'Aédon, la Régence argylienne de Syptosis déclara Bélénos comme un voïvodat argylien. Or, de nombreux groupes implantés en Hyden s'opposèrent à un tel acte de tyrannie et implantèrent courageusement la Résistance bélénoise. Ironiquement, celle-ci comptait un jeune noble argylien imbu de justice et de liberté, sir Lanfranc. Ce dernier, reconnut de par la loi à titre de noble de Bélénos par le Bastion bélénois, décida de créer un véritable ordre de chevalerie bélénois, comptant en ses rangs aédonites, vaulistes, mages, Bélénois, Argyliens, Urdiens et Impériaux dédiés à affranchir Bélénos de l'esclavage. C'est ainsi que s'implantèrent enfin les idéaux chevaleresques et nobiliaires dans le chaos des terres bélénoises.
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==== Magie et occultisme ====
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La magie arcanique est un savoir hautement prisé et encensé dans le Duché. La Grande sagesse de l’Aurélius, l’archimage Florence Dubrouillard, dirige d’ailleurs la prestigieuse Université d’Héodim, qui accueille un grand nombre d’aspirants mages, et la comtesse et le comte d’Ardast ont fondé il y a près de deux décennies une université aujourd’hui resplendissante et rayonnante qui est vite devenue un joyau du royaume. Finalement, la ville d’Andrave, lieu par excellence de l’élite arcanique, attire toujours l’attention par les mystères dont elle entoure ses études poussées.  
Pendant la juste lutte contre Sryou, le régent d’Argyle, la Résistance organisée autour de Lanfranc eut aussi à faire face aux méprisables invasions galléonites de 734. Le passage de Galléon laissa Bélénos politiquement et militairement fragile. De fait, ce sont ces groupes d'envahisseurs qui décidèrent perfidement de tirer partie de la situation et de débuter la sanglante Guerre des seigneurs (734-741).  
 
  
Pendant ce terrible conflit, la Résistance se concentra vaillamment sur l'ancienne capitale d'Héodim afin d'en défendre la population et sir Lanfranc fut choisi chef de ce qui devint progressivement le comté d'Héodim.  
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==== Militaire ====
 
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Tout noble baron/baronne de l’Aurélius se doit d’assurer la défense de ses dépendants et de ses terres. Ainsi, il organise la levée de troupes, leur entraînement et s’attache de vaillants mages et chevaliers à sa mesnie. C’est son droit de ban. Chaque baron est donc le commandant de sa propre troupe et il est de son devoir de les mener à la victoire. Les armées des marquis aurélois sont donc constituées de ces troupes seigneuriales. Alors que les barons fournissent chevaliers et mages, chaque bonne ville doit également fournir des troupes à son seigneur. Celles-ci sont surtout constituées d’archers, arbalétriers, piquiers et de clercs (notamment en provenance du très saint bourg de Vertalia). Quant aux fertiles campagnes auréloises, ses habitants fournissent le reste de la soldatesque, coutiliers et fantassins légers. La plupart des armées peuvent être mobilisées assez rapidement par les marquis, qui sont ceux qui ont d’abord et avant tout le prérogative de la guerre.
Héodim noua rapidement des liens avec son voisin nouveau venu, le remarquable archimage Markelus Vorokhev, qui venait d’installer sa Confrérie dans les Collines Hurlantes. L’union des efforts des seigneurs Lanfranc et Markelus dans leur lutte contre les elfes noirs qui investissaient ces montagnes rapprocha les deux seigneuries.  
 
 
 
=== La naissance d'un duché ===
 
 
 
Au cours des années, les guerres et les conflits se succédèrent au milieu des tromperies et des trahisons de certains autres seigneurs bélénois. Quelques revers subis par Héodim et la Confrérie poussèrent les dirigeants de chacune des seigneuries à chercher une solution pour redresser la situation. Or, depuis l'arrivée de Vorokhev en Bélénos, les deux seigneuries avaient toujours entretenu des relations amicales. L'union des seigneuries était la seule voie à suivre face aux menaces extérieures grandissantes.
 
 
 
C'est donc en octobre 745 que le comte rencontra Vorokhev à Hautlangeois, fief des La Trémoille. Ils se mirent d'accord sur l'union des deux peuples. Vorokhev accepta de reconnaître Lanfranc duc des deux seigneuries réunies.
 
 
   
 
   
Les mois suivants furent consacrés à consolider les frontières. L'un des premiers grands événements de la seigneurie fut la célébration du sacre ducal à Héodim. Lors du solstice d'hiver 745, journée où la Lumière triomphe des ténèbres envahissantes, eut lieu une investiture ducale dans l'opulence et la richesse de la luxueuse cathédrale d'Héodim. Devant l'assemblée des nobles, des mages, des chevaliers et des commerçants les plus prestigieux des deux seigneuries, le comte des Héodois, sir Lanfranc, et son épouse Anne-Sophie de Penthièvres, furent conduits jusqu'à l'autel avec leurs enfants. Vorokhev les attendait avec le diadème ducal. Rendu sur place, Lanfranc se tourna face à l'assistance et leur demanda solennellement :
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Les courageux combattants aurélois sont sous l’ultime commandement de le Reine, qui peut lever l’Ost royal. C’est à ce moment que les barons, sous le commandement de leurs marquis, mènent leurs chevaliers, archers et piétaille à la guerre contre les viles forces chaotiques ou hérétiques.  
  
"Peuples de l'Aurélius, acceptez-vous mon humble personne comme votre duc, choisi des Dieux et de la Toile magique pour vous protéger et vous apporter la prospérité?"
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==== Religion et dogmes ====
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Contrairement aux autres seigneuries, le Duché d'Aurélius est très tolérant envers toutes les divinités hormis Galléon, encore considéré comme un envahisseur étranger. Le culte principal est celui d’Usire, mais les autres dieux ne sont pas considérés comme inférieurs. Le culte d'Usire diffère donc grandement de celui de l'Empire et c'est l'ordre de saint Guelthier qui domine.
  
Unanimement, l'assistance répondit favorablement, tant les frères Durance, dame Nessa Dubrouillard, sir Xavier de Nilthimer, sir Ghoran, dame Marussia von Karajan que les frères Rufo, Luther Valgoris et Grégoire Bronas, illustres Markeliens. Ainsi acclamé par son peuple, le comte s'agenouilla devant Vorokhev et les prêtres des divinités reconnues dans le duché. Ces derniers bénirent tous le diadème ducal tenu par Vorokhev. Ensuite, l'évêque d'Usire Ormidas et le célèbre Valdis Lovoth prirent la regalia avec Vorokhev et l'emportèrent au-dessus de la tête de Lanfranc, prononçant ces mots à l'unisson :
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Des lieux de culte de la plupart des divinités se retrouvent un peu partout à travers le royaume. Il y a deux exceptions notables. Les lieux de culte de Galléon sont interdits. Les Galléonites en eux-mêmes ne sont pas chassés à proprement parler, mais ils sont très mal vus. Ensuite, le culte de Gaïa est très peu représenté dans les territoires très urbanisés de l’Aurélius. Il ne se retrouve pratiquement qu’à Héodim, sous l’égide de la duchesse douairière Heikki, et à Ardast, au sein de l’université.
  
"Aujourd'hui nous vous sacrons Duc des Aurélois par la Grâce divine et arcanique d'Illimune."
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Les Sybilles sont à l’honneur à chaque année pendant la foire des Sybilles qui se tient à Hautlangeois, bien que ce ne soit pas un culte bénéficiant d’un énorme rayonnement dans le royaume. Le culte d’Ayka est assez présent, surtout chez les seigneurs guerriers, et on dit que la Reine a un immense respect pour cette déesse, malgré sa foi aédonite. Quant à Golgoth, il bénéficie d’un culte non négligeable, qui est cependant concentré à la Cathédrale de Golgoth. Sylva est une déesse très respectée partout dans le royaume, en raison de la place importante qui est donnée à la magie arcanique et à l’érudition dans les divers lieux de savoir de l’Aurélius. Finalement, Mak’Udar est très présent à Dum’Badar, où vit un peuple de nains, mais il est aussi invoqué un peu partout, puisque les Aurélois accordent beaucoup d’importance à leur travail et aux fruits qu’ils en tirent.  
  
Ils ceignirent alors sir Lanfranc du diadème ducal. Ce fut ensuite au tour de son épouse Anne-Sophie de Penthièvres, descendante de l’illustre lignée bélénoise de Penthièvres, dont les origines remontent au premier royaume de Bélénos (avant l'avènement de l'Aédon), de recevoir le diadème de la duchesse. À nouveau accueillie par trois Vivats, la famille ducale traversa la nef sous une rangée d'honneur. Parvenue à l'extérieur devant le peuple en liesse, elle fut accueillie triomphalement et le duc décréta des célébrations d'une semaine. C'est ainsi que naquit le noble Duché d'Aurélius.
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== Villes et villages importants ==
 
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Voir [[Comtés bélénois | Les Comtés bélénois]].
=== Les années troubles et l'âge d'or (746-751) ===
 
 
 
Fort de l’alliance des deux puissants seigneurs, de sa prospérité et de sa position enviable dans le paysage bélénois, le Duché d’Aurélius semblait appelé à un fameux destin. Toutefois, Bélénos la chaotique réserve souvent d’amères surprises, autant à l’homme le plus commun qu’au plus grand des seigneurs. C’est à l’été 746 que les choses commencèrent à se gâter pour les aspirations du duc Lanfranc, car c’est cette saison qui a vu arriver en Bélénos le seigneur Damien de Lanteigne, celui qui avait été désigné en 725 par le Sommet des Nations afin d’être l’un des régents de Bélénos. En plus d’avoir soulevé la controverse et la grogne de ceux qui voulaient voir un véritable Bélénois à la tête de Bélénos, le jeune Lanteigne, à son arrivée, semblait bénéficier de l’appui implicite de l’Empire de Twyden. Il avait été accueilli à bras ouverts par l’Alliance de Solèce, dont il devint le gardien. Le duc Lanfranc, qui aspirait à ce qu’un jour, son fils, héritier de la lignée de Penthièvres, devienne le Roi de Bélénos et qu’ainsi un Bélénois règne sur le pays unifié, reçut cette nouvelle avec beaucoup d’amertume, d’autant plus que presqu’immédiatement, les relations de l’Aurélius avec l’Empire et Solèce se sont refroidies considérablement.
 
 
 
L’année 747 devait apporter une déception supplémentaire et d’autant plus insupportable pour le duc, car ce fut au tour de l’Argylien Iouri Andropovich Kirov, le second régent, d’entrer en Bélénos, réclamant franchement, pour sa part, ce qui lui revenait de droit en regard des ententes du Sommet des nations.
 
 
 
L’arrivée de Kirov créa des tensions au sein même de l’Aurélius. Le Grand Thaumaturge Markelus, étant lui-même d’origine argylienne, lui réserva un excellent accueil, ce qui n’était pas pour plaire au duc Lanfranc. Or, certains nobles markeliens voyaient d’un très bon œil l’intérêt d’Argyle pour ce pays morcelé qu’était Bélénos, d’autant plus que leur loyauté pour Lanfranc avait toujours été assez superficielle; elle allait d’abord à leur propre seigneur, Markelus. Malgré ces tensions, les deux seigneurs continuèrent un moment à œuvrer de pair.
 
 
 
Cependant, face au retour en force d’Argyle, cette même nation dont il avait combattu la régence en 731, le duc Lanfranc conclut qu’il était temps pour lui de tirer sa révérence et de laisser place au règne d’un duc purement bélénois, son fils, le prince Amédée. Ce dernier, en effet, aurait l’avantage d’analyser la situation politique d’un œil neuf et sans une aigreur héritée du passé. Le duc Lanfranc partit donc pour la Forteresse Delacroix, au Bastion, à l’aube de 748, suivit de quelques nobles et de la duchesse Anne-Sophie de Penthièvres.
 
 
 
Toutefois, cette transition dans le pouvoir ne pouvait se réaliser sans heurts : le seigneur Markelus avait certes porté allégeance à Lanfranc, mais il répugna, ce dernier parti, à reporter cette allégeance sur un jeune homme qui n’était à ses yeux qu’un enfant et qui, de ce fait, n’était certainement pas apte à diriger les terres mieux que lui. Conforté dans ces pensées par l’Aurore Raphaël Bardet, qui jugeait impensable qu’un seigneur des arcanes aussi prestigieux et érudit que Markelus se soumette à l’autorité d’un enfant qui n’avait encore rien accompli de sa vie, le Grand Thaumaturge refusa catégoriquement de réunir le conclave des sages essentiel au sacre d’un duc, privant ainsi momentanément le jeune successeur de son titre. Le prince Amédée prit cette défection comme une grave insulte, et il décida de répliquer en nommant sa marraine Nessa Dubrouillard, archimage de renom, Grande sagesse de l’Aurélius et en lui demandant de réunir elle-même le conclave. La cérémonie put donc avoir lieu avec les bénédictions de la plupart des plus grands mages et érudits de Bélénos; manquaient à l’appel, évidemment, le seigneur Markelus et ses nobles. Ces derniers, offusqués que l’on ait pu se passer ainsi de leur assentiment, quittèrent en masse la Cour d’Héodim et proclamèrent leurs territoires indépendants de ceux de l’Aurélius. L’alliance qui avait été conclue entre le duc Lanfranc et le Grand Thaumaturge Markelus se dissolva abruptement et les deux partis furent au même titre offensés par les actions de l’autre. Le Duché de l’Aurélius perdit la moitié de ses territoires, alors que Markelus proclama comme ses terres toutes les collines allant jusqu’à Valaine. Privé d’une partie de son héritage, mais assez sage pour ne pas sombrer dans une guerre stérile, le duc Amédée accusa le coup et laissa Markelus s’arroger cette partie du territoire, préférant travailler à rallier à sa cause les gens de la Bastide. Il réussit d’ailleurs avec brio la négociation de l’intégration des territoires de la Bastide au Duché de l’Aurélius, riche alors d’un nouveau comté.
 
 
 
Le règne d’Amédée se stabilisa tout au long des trois premières années de son avènement. Le duc se maria avec l’illustre prophétesse de Gaïa, Heikki. Son influence sur son peuple était plus grande que jamais et l’Aurélius rayonnait tant en Bélénos qu’à l’étranger de par sa structure stable et son accueil courtois et chaleureux. On appela ces trois années « l’âge d’or » du Duché.
 
 
 
== Histoire de l'ère succédant la venue des faux prophètes ==
 
 
 
=== Le grand bouleversement et l'ascension du Roi nemesis (751-756)===
 
 
 
Malheureusement, comme il fut mentionné, Bélénos la chaotique réserve toujours les surprises les plus terribles. Partout en Bélénos se levèrent de faux prophètes, issus d’une distorsion majeure dans la magie divine. Cette corruption cléricale se transmit aux adeptes qui perdirent la tête et se joignirent à ces fausses idoles.
 
 
 
La terreur se répandit telle une traînée de poudre à travers tout Bélénos, alors que les faux prophètes amassaient leurs armées. On assista à un exode sans précédent alors que l’Alliance de Solèce tombait en 751 et que l’écrasante masse de fanatiques avançait sur les terres, balayant tout sur son passage. L’Aurélius, solide comme le roc, fut perçu comme un refuge pour les populations affolées. Les réfugiés furent accueillis par le Duc qui demanda à ce que tous les hommes et les femmes en mesure de se battre suivent un entraînement sommaire et joignent ses armées pour affronter le pire. D’Hyden arriva avec les dernières caravanes d’évacuation une impressionnante délégation. L’ambassadrice d’Amédée et favorite de Lanfranc, dame Marussia von Karajan de Tournaye, rentrait au bercail accompagnée de son amie de toujours Elladane Belov, du prophète d’Usire Alexandru Brostov, du champion Y. le Rouge et de ses ailes d’Usire, du guerrier saint Conall Frost et du maire de Librebourg Dagon. Venaient également avec elle la quasi-totalité de la Faction des soins d’Hyden, dirigée par l’éminent prieur Saprion, les marchands de la Hanse d’Hyden avec sir Ulrich du Piémont, et quelques individus notables tels que Oxine des Mille voyageurs, ainsi que Bastien Hohenhoff, le dernier assermenté diplomatique d’Hyden. Un individu controversé accompagnait également la délégation : l’ancien général repenti de Syptosis Cliff Iziris, dont la sinistre renommée avait dépassé les frontières d’Hyden.
 
 
 
Lorsqu’ils parvinrent à Héodim, le duc Amédée et la duchesse Heikki les reçurent immédiatement. On dit qu’il s’en suivit une discussion très animée de plusieurs heures, dans la discrétion de l’une des salles de réunion du duc. On ne sut que par la suite, lorsque la chose devint officielle, que dame Marussia, Sir Perudir Varovich de la Trémoille et une bonne partie des nouveaux arrivants étaient investis de la mission de parcourir le Duché et d’aller à tous les endroits où l’urgence de la lutte contre les faux prophètes exigerait leur soutien et leurs talents. On savait les Hydenois pour la plupart combattifs et plein de ressources. Ils ne déçurent pas les attentes pendant les longs mois de guerre qui affligèrent le Duché et bientôt tous ces noms acquirent une renommée enviable dans la seigneurie, synonymes de dévouement, de courage et d’ingéniosité. On les connut dès lors sous l’appellation du Cercle des Indulgents.
 
 
 
La guerre contre les faux prophètes dura près de deux ans. Deux années rudes et sans merci, où l’espoir semblait décliner à mesure que le Duché s’affaiblissait. On racontait qu’à l’Est, le demi-démon Dagoth faisait main basse sur les terres dévastées des anciennes seigneuries; Solèce, la Redoute, etc., et qu’il avançait en vainquant sans mal les armées des faux prophètes, mais ce n’était pas dans l’Aurélius que cette nouvelle allait réjouir qui que ce soit. Or, pendant ce temps, l’épuisement du Duché, dû à cette longue lutte, ne pouvait passer inaperçu. Au sud, les démonistes du Conclave Impérial, n’étant pas affectés par les dérèglements de la magie divine, jetèrent un regard gourmand sur les territoires de l’Aurélius, quelque peu dégarnis de leurs défenses habituelles. De la sombre Caltagrad émergèrent nécromants et morts-vivants et des profondeurs de Bran Wor’ge Quarth émergèrent les redoutables Amaï’s; à l’aube de 754, ils s’unirent pour fondre sur le sud de la seigneurie, sachant qu’ils ne rencontreraient pas une résistance suffisante pour les empêcher de semer la mort et pour les empêcher de s’arroger ces territoires tant convoités. De fait, grâce aussi à l’effet de surprise, ils s’enfoncèrent dans le sud des terres avec une facilité effarante, brûlant, pillant et massacrant tout sur leur passage. La nouvelle de l’invasion créa une panique sans précédent dans les populations qui fuirent en masse l’inexorable avancée impériale. Le prince Amédée fut rapidement informé dans la débandade du sud. Il réunit immédiatement tout ce qu’il pouvait de forces vives et s’en fut à la rencontre des envahisseurs, bien déterminé à les refouler hors de sa seigneurie. Ses généraux les plus compétents le suivirent, les Durance, les La Trémoille, les Méricourt, ainsi que le Cercle des Indulgents. Les deux armées se heurtèrent l’une à l’autre avec une violence inouïe, animées d’une haine ancienne et redoutable, et déterminées, chacune, à l’emporter. Le Duc Amédée lui-même prit part aux combats, s’illustrant sur le champ de bataille comme les plus grands héros de guerre. Malheureusement, cela lui fut fatal. Le Jour Sans Fin, le prince tomba sous la lame d’un Amaï. Les témoins vécurent comme au ralenti cette tragédie, puis redoublèrent d’ardeur pour se porter au secours de leur seigneur. Ils parvinrent jusqu’à lui avec force difficulté, mais il était trop tard. Le seigneur Amédée de Tournaye de Penthièvres, duc des Aurélois, comte d’Héodim et prince de Penthièvres avait déjà succombé à sa blessure. L’armée retraita prudemment, emportant son corps, mais rien ne put être accompli pour le sauver. La magie divine,  erratique depuis l’apparition des faux prophètes, fit défaut à l’Aurélius, condamnant le seigneur à demeurer dans la mort. Une cérémonie fut accomplie dans les landes défigurées par la guerre, avec toute l’armée auréloise pour témoin, puis un détachement rapatria le corps du duc à Héodim.
 
 
 
 
 
Le jeune frère d’Amédée, Amaury, se retrouva propulsé dans le rôle de seigneur de guerre qui lui revenait en raison de la mort de son frère. Il avait à peine vingt ans, et les attentes envers lui étaient écrasantes. Il ne s’était jamais tellement intéressé aux affaires de l’État, et encore moins aux questions militaires. Il avait certes reçu les enseignements de la chevalerie, mais il ne s’était pas attendu à se retrouver dans cette situation critique, en position de pouvoir. La transition se fit avec grande difficulté et nombre des généraux furent mécontents du déroulement des choses. Heureusement pour le jeune Amaury, à peu près au moment où Amédée trouva la mort, le Roi Dagoth (celui-ci s’étant autoproclamé à ce titre) donna le coup de grâce aux armées des faux prophètes et décida d’envahir le Conclave Impérial, qui refusait de se soumettre de plein gré à son autorité. Dans un certain sens ironique, c’est cet événement qui sauva l’Aurélius. Se voyant en péril, le Conclave retira immédiatement ses troupes de l’Aurélius. Seule exception : les Amaï’s. Ceux-ci, se voyant abandonnés par leurs alliés, se rendirent bel et bien à l’évidence que la poursuite de l’invasion était impossible. De plus, devant la promesse d’Amaury de les exterminer tous jusqu’au dernier pour venger la mort de son frère, ils faisaient face à une férocité redoublée de la part de leurs adversaires. Ils entreprirent donc un repli stratégique vers la ville d’Andrave, ne résistant pas au désir de porter un dernier grand coup aux forces divines. Andrave, de plus, était une ville souterraine, donc un accès privilégié pour rejoindre les tunnels de Bran Wor’ge Quarth. Dans un tour de force inimaginable, les Amaï’s réussirent à pénétrer dans Andrave et à y faire des ravages considérables. L’armée auréloise, dirigée par Amaury, vint à la rescousse de son ancien allié Markelus, entrant à son tour dans la ville. Cependant, de mauvaises décisions tactiques d’Amaury firent en sorte que Markelus, malgré les renforts, se retrouva isolé avec une poignée de protecteurs; le petit groupe se fit massacrer par les Amaï’s. La bête mort du Grand Thaumaturge Markelus aurait pu, de l’avis de plusieurs, être évitée si les Aurélois avaient eu un seigneur de guerre d’expérience à leur tête. Malgré cette tragédie, les Amaï’s furent repoussés dans leurs tunnels et Andrave fut libérée. Les Markeliens jurèrent allégeance à Amaury et lui remirent la couronne de Penthièvres, qu’ils avaient en leur possession.
 
 
 
Avec cette victoire coûteuse sur les Amaï’s, la guerre prit fin. L’Aurélius reprit possession de son territoire, agrandit par celui de Markelus. Ils entrèrent à Bran Wor’ge Quarth et trouvèrent la ville désertée (certainement, les Amaï’s avaient été avertis de l’avancée de l’armée). Amaury appliqua la politique de la terre brûlée sur les lieux et dans certains autres territoires appartenant jadis à Bran Wor’ge Quarth. En 756, la situation était entièrement rétablie, même si les cœurs restaient lourds des horreurs de la guerre. Amaury et son armée rentrèrent enfin à Héodim après près de deux ans d’absence de la capitale.
 
 
 
Pendant ce temps, au sud de Bélénos, le Roi Dagoth écrasait le Conclave Impérial et obligeait Caltagrad à lui prêter allégeance. Progressivement, il assit son pouvoir sur tout l’Est de Bélénos, à partir du fleuve Maxence. Même s’il semblait savourer le chaos qu’il induisait volontairement ici et là dans son royaume, son pouvoir bénéficiait d’une puissance et d’une stabilité inquiétantes. Il ne semblait pas vouloir, pour le moment, faire de mouvements vers le Duché d’Aurélius, mais il induisait une inquiétude non exagérée à ses voisins de l’ouest.
 
 
 
=== L'avènement de la Reine solitaire 756-766 ===
 
 
 
C’est donc en 756 que l’Aurélius put enfin commencer à remettre de l’ordre dans tout ce qui avait été bouleversé pendant ces cinq années de guerre cruelle. La question de la succession d’Amédée, qui était mort sans donner de descendance à la duchesse Heikki, devait être réglée. Le seigneur Lanfranc avait eu quatre enfants : Amédée, Amaury, Sybille et Aude. Amaury était l’héritier légitime, mais il avait éprouvé de grandes difficultés à s’imposer lors de la guerre, et plusieurs seigneurs éprouvaient des doutes quant à sa capacité à prendre la place de son frère. Certains prétendaient que sa jeunesse excusait ses décisions désastreuses, mais il s’en trouvait pour dire que le seigneur Amédée avait son âge quand il avait accédé au pouvoir. Amaury lui-même ressentait un grand malaise par rapport à ses capacités à diriger la seigneurie; il était sensible aux critiques qu’il recevait et qui le blessaient. Il savait que c’était là son héritage, mais il s’assombrissait à l’idée que les nobles de son père et de son frère puissent le trouver indigne d’en prendre possession. Quant aux deux filles, elles avaient toutes deux entamé d’ambitieuses études, respectivement à l’université d’Héodim et à l’université d’Ardast, et avaient toujours nourri l’ambition de briller dans l’art arcanique. Elles rejetèrent avec dédain les tentatives de certains nobles de les intéresser au pouvoir politique, assurant que cela ne les intéressait pas et arguant avec raison qu’il était du devoir d’Amaury de prendre les choses en main. Quant à la veuve d’Amédée, la duchesse douairière Heikki, sa nature et ses convictions ne la portaient pas à vouloir assumer les responsabilités du titre de seigneur de l’Aurélius.
 
 
 
Néanmoins, malgré que selon toute logique le pouvoir devait revenir au jeune Amaury, les choses traînaient en longueur, pendant que le Conseil des Pairs tergiversait, qu’Amaury hésitait, et que la seigneurie était en train de se scinder doucement entre diverses factions qui proposaient des solutions différentes. Ce flottement politique dura jusqu’en 760, menaçant la stabilité fragilisée de l’Aurélius. C’est à ce moment que l’idée vint pour la première fois sur la table. Les descendants survivants du seigneur Lanfranc et de la dame de Penthièvres ne s’intéressaient pas au pouvoir, ou craignaient de s’en saisir et de l’assumer. C’est Sir Perudir Varovich de la Trémoille, appuyé par la duchesse douairière Heikki, la veuve d’Amédée, qui proposa pour la première fois cette audacieuse solution au Conseil des Pairs. Le seigneur Lanfranc avait jadis accordé sa confiance et son nom à une femme d’influence qui avait servi avec fidélité et habileté ses seigneurs pendant de longues années. Tous la connaissaient, du nord au sud, et de l’est à l’ouest, dans le Duché. D’une certaine façon, Marussia von Karajan de Tournaye pouvait être considérée comme la sœur adoptive des enfants de la lignée de Lanfranc. Si Sir Perudir et la duchesse douairière avaient tenté de convaincre leurs Pairs qu’il y avait là une certaine légitimité pour la dame de prétendre au pouvoir, la plupart eurent une réaction mitigée face à la suggestion. Cependant, Amaury s’offensa hautement de l’idée. Il ressentit comme une trahison que l’on puisse l’envisager et il entra dans une colère mémorable, qui rendit tous les nobles inconfortables par la puérilité des paroles qu’il proféra. Il menaça de quitter les terres pour aller trouver ailleurs ce qui lui faisait défaut ici : la gloire et la reconnaissance. Le lendemain, il était parti. Cela causa toute une commotion. On envoya des cavaliers parcourir l’Aurélius pour le retrouver, en vain. On envoya ensuite des espions dans tous les coins de Bélénos. La rumeur fut rapportée que le jeune homme s’était réfugié chez les Galléonites du nord.
 
 
 
Le Conseil des Pairs avait bien tenté d’étouffer l’affaire le temps que le garçon soit retrouvé et rapatrié, mais la nouvelle se répandit rapidement dans toute la seigneurie : il n’y avait plus de prétendant sérieux pour diriger le Duché, Amaury avait abandonné son peuple. Des campagnes et des fiefs de la petite noblesse s’élevèrent alors des voix qui, de plus en plus nombreuses, réclamaient Dame Marussia à la tête de la seigneurie. La principale intéressée eut vent de la chose et s’apprêta à rejeter du revers de la main une telle folie. Cependant, son entourage, connu sous le nom du Cercle des Indulgents, mit une ardeur sans précédent à la convaincre qu’il fallait absolument que quelqu’un prenne le pouvoir, avant que Dagoth ne décide de profiter de la faiblesse politique de l’Aurélius pour l’envahir. Une personne devait rassembler et unir les Aurélois, avant que les fossés qui se creusaient entre les différentes factions ne puissent plus se combler, sans quoi le Duché courait droit à sa perte. Marussia fut sensible à de tels arguments et alla à la rencontre du Conseil des Pairs, poussée par le Cercle. Elle exposa à cette assemblée, avec simplicité, qu’elle pouvait opérer un tel travail de réunification si le Conseil des Pairs lui confiait le pouvoir. Cependant, elle les avertit que l’opération ne fonctionnerait pas si elle n’était pas entièrement investie des pouvoirs et responsabilités du titre de duchesse : la moindre faille, la moindre hésitation, permettraient de nourrir la division et les choses, au lieu de s’améliorer, pourraient s’envenimer. Pendant plusieurs mois, le Conseil des Pairs délibéra, sentant bien la cohésion du Duché s’effriter à mesure que le temps passait. Enfin, ils décidèrent d’accéder à l’idée insolite qui avait été portée la première fois par Sir Perudir et Dame Heikki. Certains firent la demande pressante à Marussia de rappeler Amaury de son exil pour l’épouser afin de se donner un peu plus de légitimité. Elle refusa catégoriquement : Amaury était encore un gamin, il n’avait pas encore réellement vécu et elle n’avait nulle envie de se remarier. Cependant, s’il advenait qu’il revienne un jour en Homme fait, capable et enfin digne de succéder à son frère, elle lui rendrait son héritage.
 
 
 
Au printemps 762, Marussia fut sacrée duchesse des Aurélois. Les réticences qu’elle avait entretenues la première fois qu’on lui avait fait part de cette possibilité semblaient totalement évanouies. En acceptant sa charge sous la pression du peuple, de son entourage et du Conseil des Pairs, elle avait décidé d’assumer pleinement ses pouvoirs et responsabilités. Le titre exigeait de faire preuve de force et de fermeté, et c’est ce qu’elle offrit à la face du monde à partir du moment où elle fut consacrée. Le temps des hésitations était terminé, il était trop tard pour revenir en arrière.
 
 
 
Les premières années du règne de la nouvelle duchesse furent consacrées entièrement à la consolidation des territoires et à l’aplanissement des relations entre les nobles du Duché. Elle fit plusieurs nominations, notamment parmi le Cercle des Indulgents, ce qui ne plut pas à tous. Toutefois, chacun se montra compétent dans ses nouvelles fonctions, n’offrant aucune prise réelle à la critique. Le Conseil des Pairs tenta à quelques reprises d’aller à l’encontre de ses décisions, mais elle leur montra avec diplomatie qu’elle ne plaisantait pas quand elle avait exigé un pouvoir complet et incontestable.
 
 
 
Au-delà du fleuve Maxence, pendant ce temps, le Roi Dagoth gagnait en puissance et en arrogance. Non seulement il se prétendait Roi en son Royaume, mais il commençait à réclamer pour sien le titre de Roi de Bélénos. Cela pouvait non seulement être perçu comme une menace pour l’Aurélius, mais en plus, c’était une insulte suprême au rêve de Lanfranc, qui voulait voir Bélénos uni sous la gouvernance d’un Bélénois digne de ce titre. Lentement, les nobles aurélois conçurent la conviction qu’il fallait répondre à cette insulte. Le Roi de Bélénos ne pouvait être qu’Aurélois et de confession divine. L’Aurélius avait une duchesse, Bélénos allait donc avoir une Reine. Après tout, l’Aurélius détenait, jalousement gardé dans le palais d’Héodim, la mythique couronne de Penthièvres, la couronne des anciens souverains de Bélénos.
 
 
 
La duchesse Marussia s’opposa vigoureusement à cette idée folle jusqu’en 766. À cette date, elle avait terminé son travail de consolidation et le Duché était de nouveau aussi prospère qu’il pouvait l’être dans un contexte de blocus de la part de l’Empire de Twyden (ceux-ci avaient eu peur des faux prophètes gangrenant Bélénos et n’avaient pas rouvert leurs frontières depuis le début de cette guerre). C’était une évidence que la prochaine étape était combattre l’usurpateur Dagoth afin de libérer les populations qui lui étaient soumises, de libérer Solèce, et toutes ces villes qui étaient sous le joug du Roi nemesis. Or, pour faire accepter une telle entreprise et les risques qu’elle comportait, il fallait que le combat soit entrepris au nom d’une cause rassembleuse et légitime : celle d’un pays nommé Bélénos qui pouvait être unifié sous la bienveillance d’un souverain unique. Le peuple se prit vite de passion pour l’idée, et l’entourage de la duchesse Marussia la pressa d’agir en ce sens.
 
 
 
Le 12 mars 766, Marussia coiffa la couronne de Penthièvres et devint la Reine de Bélénos, avec une moitié de territoire à reconquérir.
 
 
 
La Reine, depuis les quinze dernières années qui avaient vu son ascension progressive jusqu’à son ultime consécration, refusa toujours de se marier pour consolider ou pour légitimer son pouvoir, malgré tous les conseils qui la pressaient d’agir de la sorte. Cela lui valut le surnom de « Reine solitaire ». Chaque fois que quelqu’un abordait le sujet en sa présence, elle répétait qu’elle avait déjà fait un désastreux mariage politique et qu’elle ne répéterait pas l’expérience, d’autant plus que cela scinderait le pouvoir et pourrait créer des dissensions. Il se trouva quelques personnes pour dire qu’en réalité, elle attendait le retour de quelqu’un qui avait disparu bien des années auparavant, quelqu’un qu’elle avait connu à Hyden et qui probablement n’en avait pas réchappé. Elle ne fit pas attention aux rumeurs. Elle était également une Reine solitaire au sens où elle avait été amenée à renier son seul enfant. Victor Alexandre Offgen, un garçon issu de son mariage catastrophique avec le noble Markelien Théodore Offgen, avait été enlevé à sa mère dès son plus jeune âge par Offgen. Marussia ne le retrouva que lorsque les armées auréloises libérèrent Andrave. Cependant, le garçon, alors âgé de huit ans, avait été élevé dans une telle haine de sa mère qu’il refusa de la suivre. Les années avaient passé et malgré les nombreuses tentatives de Marussia pour rétablir la situation, le jeune homme s’était toujours montré froid et distant. Ce n’est qu’en 762, quand elle devint duchesse, que Victor Alexandre commença à avoir de meilleures dispositions. Immédiatement, le Cercle des Indulgents fit valoir à Marussia que son fils n’était en réalité qu’attiré par le pouvoir. Quelques jours plus tard, la duchesse, arborant un visage poignant de douleur, annonçait publiquement qu’elle niait à son fils le droit de lui succéder, ce qui la laissait sans succession. Le jeune homme retourna sans tarder à Andrave et n’adressa plus jamais la parole à sa mère.
 
 
 
=== La guerre sainte, la débandade et le repos 766-768 ===
 
 
 
En 766, l’Aurélius entra finalement en guerre avec le Royaume de Dagoth. Au bout de plusieurs mois de gains et de pertes, les troupes s’enlisèrent dans des combats sans issus et l’armée piétina. Sous la menace d’une étrange malédiction, le moral se mina à grande vitesse et les désertions se multiplièrent. Après quelques décisions désastreuses des généraux, la Reine décida de retraiter prudemment pour panser les plaies, consolider la terre mère et digérer l’amertume de la défaite. Avec l'ascension du rival Amaury, c'était certainement la décision la plus sage à prendre. Seule percée subsistante de ces guerres de plusieurs mois : le comté de Boursicot.
 
 
 
== Relations avec les autres forces bélénoises ==
 
 
 
Royaume de Dagoth/Trône de l’Est : Hostiles. Dagoth et tous ses successeur(e)s actuels et futurs sont vus comme les nemesis du royaume d’Aurélius. Le passage des démons à la divinité par Chaos n’a pas réchauffé les relations entre les deux Royaumes, ceux-ci étant encore trop fondamentalement différents et ayant eu trop de conflits difficiles à oublier. Le Royaume de l’Est est également vu comme une menace inquiétante parce qu’il possède un immense territoire et une puissance effrayante.
 
 
 
Taurë Ilfirin : Tendues. Bien que les deux seigneuries soient déistes et entretiennent le moins de liens possibles, elles ont un historique très tendu qui a connu son paroxysme au printemps 768 quand une troupe argylienne fidèle à Taurë Ilfirin, le Talion, empoisonna des dignitaires aurélois qui étaient leurs invités en plein banquet. Bien sûr, le Roi Nostrum nia toute implication de lui et de ses proches conseillers dans cette initiative, mais cela entacha à jamais les relations entre les deux royaumes.
 
 
 
Eseldorf : Neutres/Tendues. Il n’y a jamais eu de grand amour entre les deux sociétés, surtout à cause des grandes divergences d’opinion sur la magie arcanique. L’Aurélius accorde une place de choix au développement du savoir arcanique. Le renfermement de la cité pendant les dernières années renforce la suspicion à son endroit, mais considérant le climat géopolitique actuel, l’Aurélius ne s’inquiète pas de ce qui se trame à Eseldorf. Ardast a accueilli une colonie d’Eseldorf en été 767, celle-ci s’y trouve encore, mais à l’image de la cité mère, elle est si renfermée sur elle-même que cela frôle le confinement.
 
 
 
Le Royaume du nord : Neutres/Tendues. Une collaboration un peu forcée avait été établie avec le Royaume galléonite du nord. En effet, pour faire face au blocus impérial, les Aurélois se sont vus obligés de négocier avec eux pour circuler sans crainte sur le fleuve Maxence. Ce fleuve, frontière naturelle avec le Royaume de Dagoth, était très propice aux embuscades navales en provenance des seigneurs du nemesis. En permettant aux Galléonites de l’utiliser pour aller mener des raids – évidemment ailleurs qu’en Aurélius –, les bateaux marchands aurélois pouvaient bénéficier de la protection des Galléonites. Par contre, les Galléonites étant ce qu’ils sont, ils ont mis la hache dans cette entente et maintenant les relations sont plutôt troubles et imprévisibles. On dit que l’héritier en exil, le prince Amaury, a vécu dans ce royaume jusqu’à sa réapparition à Champagnol.
 
 
 
Le Duché de Champagnol : Tendues. Second fils du duc Lanfranc et frère du duc Amédée, Amaury de Tournaye de Penthièvres est le duc de Champagnol. De retour en Bélénos depuis à peine deux ans, il s’est vite élevé en mariant feu la comtesse de Champagnol, Gaëlle Flore. Cette dernière, bénéficiant d’un appui populaire déiste féroce dans ses territoires et dans les territoires chaotiques à proximité, put conquérir diverses terres dont Chastel-Blanc. À la mort de sa femme, le duc Amaury devint le seul dépositaire du pouvoir du nouveau Duché de Champagnol. Ses prétentions à la fois à la couronne auréloise et à la couronne bélénoise – les deux lui revenant de droit selon lui – ne sont un secret pour personne et cela fait en sorte que les tensions entre la Reine et lui sont élevées. La Reine, de son côté, refusera de céder son pouvoir à Amaury tant que celui-ci sera de confession galléonite.
 
  
Le comté de Prospérance : Inexistantes. Peu d'échange entre les deux entités, mais le galléonisme n'est pas très bien vu en Aurélius.
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== Institutions importantes ==
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À venir.
  
Le royaume souterrain : Hostiles. Les Amaïs ont toujours été des ennemis redoutables pour l'Aurélius.
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== Les grands évènements ==
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À venir.

Version du 5 juin 2019 à 20:29

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Informations générales
Forme de gouvernement Royaume féodal traditionnel. Le titre de Chevalier y est un titre noble.
Capitale Héodim
Dirigeant Reine Marussia Tournaye de Penthièvres
Religion(s) Divinités de l'Ordre, sauf Galléon.
Population Environ 105 000 têtes. Humains (60%), Elfes (15%), Nains(15%), Chapardeurs(8%), Autres races de l'Ordre (2%).
Armée Organisée. 15 000 troupes de métiers.
Gentillet Un Aurélois ; une Auréloise.
Corruption Modérée. Nonobstant les allégations de corruption au sein de la Régence même, la guerre et la proximité constante avec les forces de Chaos affaiblie l'ordre.


Description générale

Situation géographique

Le Royaume d'Aurélius couvre l’ouest des terres bélénoises, des provinces impériales du Yarbrield et de Varrop jusqu’au fleuve Maxence. L’Aurélius s’étend au sud sur les anciens territoires de la Confrérie Markelus et de Bran Wor’ge Quarth – terres appartenant précédemment au Conclave Impérial avant la disparition de celui-ci sous le règne de Dagoth.

L'Aurélius est bordé à l'ouest et au nord par le Saint Empire de Twyden. Cette frontière est naturellement constituée de collines reconnues sacrées par les Impériaux. Au nord-est et à l'est, le Royaume est délimité par le fleuve Maxence. Au-delà se trouvent la Cité-État d’Eseldorf, Taurë Ilfirin et le Royaume de l’Est. Au sud, c’est une nouvelle fois l’Empire qui délimite le territoire avec la province de Varrop.

Les collines du sud du Royaume étaient autrefois disputées par les Amaï’s de Bran Wor’ge Quarth. Ceux-ci ont été chassés, mais on soupçonne leur présence dans les souterrains. Il n’est donc pas rare que les Aurélois du sud aient à combattre des menaces diffuses comme celle des Amaï’s ou celle des sbires du Royaume de l’Est. La ville la plus au sud est Cendrecourt, et la ville la plus au nord est Fort Drake. La ville la plus orientale était Novanadej, située en bordure du fleuve Maxence, jusqu’à la conquête de Boursicot. C’est donc maintenant Pistaguer la ville la plus orientale.

Le milieu du Royaume est parcouru par la rivière Aurélius, la rivière dorée, qui provient de Twyden au sud-ouest et remonte vers le nord-est en encerclant la capitale, Héodim. L'Aurélius termine son chemin en se jetant dans le fleuve Maxence qui longe Plessis-bourré avant de traverser le Yarbrield. Bordé de collines à l'est, au nord et au sud, le Royaume est en fait une vallée fertile où coulent l'Aurélius et le Maxence. Ces rivières assurent le commerce au travers le Royaume, mais aussi avec l’extérieur, quand la politique le permet. Le Royaume est également traversé de part en part par la célèbre Route du Roy.

Le Royaume est divisé en trois duchés, eux-mêmes divisés en comtés et en marches. Chaque comté et marche ont un nombre variable de baronnies. La structure du Royaume est féodale, les petits seigneurs portant allégeance aux grands seigneurs, qui eux-mêmes portent allégeance à la Reine.

Dirigeant et gouvernement

Le Roi / La Reine

À venir.

Le Conseil des Pairs

À venir.

Hiérarchie féodale

Le Royaume suit une stricte hiérarchie féodale militaire de droit divin. Cette structure est dynamique et il est possible d'y monter ou d'y descendre. Les principaux moyens d'ascension sont l'anoblissement, la chevalerie, la sainteté (guerrier ou mage saint), l'archi-arcanisme, les mariages ou l'adoption. Une fois un titre atteint, il vient avec des privilèges et obligations de plus en plus importants qui sont héréditaires.

• Reine • Duc/Duchesse • Marquis/Marquise • Comte/Comtesse • Baron/Baronne • Chevalier/Chevalière • Bachelier/Bachelière • Vavasseur/Vavassale • Citoyen/Citoyenne • Non-citoyen/Non-citoyenne

Langue et culture

Bélénos ayant autrefois été sous le régime impériale, la langue la plus répandue dans le Royaume est le tweel. L'Aurélius n'échappe pas à cette règle. Ceci dit, les langues parlées sur le territoires sont aussi diversifiées que sa population.

En ce qui concerne la culture auréloise, celle-ci prône des valeurs qui tendent à maintenir en vie un idéal chevaleresque en perdition un peu partout à travers Illimune. L’éducation, considérée comme un mécanisme important dans le processus de transmission de ses valeurs, est dispensée au peuple dans l’optique de le faire adhérer à ces hauts principes qui articulent la société bien balisée qu’est le Royaume d’Aurélius :

  • Noblesse : Les dieux ne nous ont pas faits égaux. Ainsi, il appartient aux meilleurs de protéger les autres. Cette valeur est dans le sang et instaure ainsi l’ordre social voulu par les dieux. Celui qui s’est vu placé au-dessus des autres se doit d’agir avec honneur et sagesse.
  • Honneur : Les Aurélois sont braves et fiers en tout temps. Ils se doivent d’inspirer le respect et la confiance par leur comportement honorable.
  • Foi : Les Aurélois sont pieux et dévots, reconnaissants de tous les dieux honorables d’Illimune. Ils savent qu’il est de leur devoir de réaliser la volonté divine sur terre et de combattre les hordes du Mal et du Chaos.
  • Fidélité : Les Aurélois sont fidèles à leurs serments; ils honorent leurs seigneurs et les exigences de l’esprit chevaleresque. Ils s’engagent à protéger leurs vassaux; ils jurent de travailler pour le peuple, de protéger les familles, ainsi que ceux qui dépendent d’eux avec honneur, constance et courage.
  • Vaillance : Un Aurélois ne se laisse jamais abattre, il est tenace et peu importe les obstacles qui se présentent devant lui, il cherchera le moyen de les surmonter. Il persévère dans l’adversité avec vaillance.

Les Aurélois constituent certainement le peuple libre le plus diversifié de Bélénos. Contrairement à d'autres seigneuries et malgré l’alliance avec la Bastide, les Aurélois ne sont généralement pas xénophobes et acceptent volontiers les étrangers dans toutes les couches de la société, dans la mesure où ceux-ci participent au rêve d’unification du pays. Il y a donc de nombreux Bélénois (de plus d'une génération), des Impériaux, des Urdiens, des Khalonniens, des Argyliens et des Nordiens. Il y a quelques exceptions à cette ouverture : par exemple, les priants des dieux de Chaos, qui sont honnis, mais aussi les Galléonites, qui sont toujours vus avec mépris et méfiance.

Quant aux Bélénois du Royaume, la plupart sont d'origine impériale étant donné la proximité avec l'Empire. Plusieurs sont des descendants des colons arrivés en 675 et de leurs escortes (notamment les La Trémoille et les Durance). Ces familles sont donc intégrées à Bélénos depuis trois générations. Le Royaume compte néanmoins d'autres Bélénois de plus ancienne souche, notamment à Vertalia qui remonte à six ou sept générations. De plus, les grands mouvements de population causés par la guerre des Faux-Prophètes ont bénéficié grandement à l’Aurélius, puisque le Royaume a toujours été considéré, malgré tous les bouleversements qui ont ponctué les deux dernières décennies, comme une terre relativement sécuritaire et stable. Nombre de réfugiés bélénois en provenance des autres seigneuries ont établi résidence dans l’Aurélius lors de cette guerre et de la conquête de Dagoth.

Fêtes

Les principales célébrations sont celles autour des tournois organisés sur le Champ de Vaul. Ces tournois sont tenus au début de la belle saison, pendant les foires et juste après les récoltes.

Les foires commerciales sont également dédiées aux Sibylles, protectrices des marchands; elles sont parsemées de fêtes et carnavals.

Saint Guelthier est honoré pour son martyr à la date de sa mort, le 8 juillet. Après les fêtes dédiées à Usire, c’est la fête la plus importante des Aédonites de l’Aurélius.

Le 5 août est le Triomphe d'Héodim dédié à la mémoire des batailles de Vertalia et de Maillence, qui se sont toutes deux déroulées à cette date.

Le 12 mars est désormais reconnu comme jour du couronnement de la Reine et est maintenant considéré comme une célébration.

Économie et commerce

Grâce aux terres fertiles qu'il occupe et aux deux rivières qui le traverse, le Royaume d’Aurélius bénéficie d’une agriculture riche et variée et d’un couloir commercial exceptionnel quand ce dernier n’est pas entravé par les conflits ou toutes autres circonstances attribuées à l'instabilité de Bélénos. L’Aurélius bénéficie également d’élevages importants et de quelques mines dans les collines qui bordent la vallée.

Autrement, les Aurélois sont très urbanisés, le pays possédant facilement une douzaine de grandes villes et un nombre égale de villages importants possédant leurs propres murs. Il est estimé que plus de la moitié de la population vit sous la protection de ces murs, ce qui crée un commerce diversifié et fleurissant.

À la suite de la migration de la population en provenance de l'est vers l’Aurélius - migration causée par la guerre des Faux-Prophètes - le groupe commercial connu sous le nom de la Hanse d’Hyden, dirigé par sir Ulrich du Piémont, a déplacé une grande partie de ses activités vers l’Aurélius, établissant plusieurs comptoirs ici et là et développant un impressionnant réseau de caravanes à l’intérieur du pays. De paire avec l’économie interne des grandes villes, cette initiative vint permettre de connecter efficacement le commerce des différentes baronnies du Royaume, le rendant plus stable et résistant aux aléas de la guerre.

Finalement, grâce à sa frontière avec le Saint Empire, le Royaume d’Aurélius a longtemps bénéficié d’une prospérité commerciale particulière pour une seigneurie bélénoise. Cependant, les quinze dernières années ont vu l’imposition d’un blocus impérial. Quand les relations sont bonnes, le Duché profite des prix les plus bas pour toutes les denrées impériales et urdiennes, mais pendant longtemps, d’autres solutions durent être trouvées pour éviter le déclin. Une attente avec les Galléonites du nord permit aux commerçants aurélois d’utiliser le fleuve Maxence pendant un temps en toute quiétude – c’est-à-dire sans craindre la menace de Dagoth – pour acheminer des marchandises un peu partout sur le continent, ce qui assura brièvement une relative prospérité au royaume. Autrement, les territoires de l’Aurélius sont en eux-mêmes assez riches (fertiles et plein de ressources) pour que l’impact du blocus ne se soit pas trop ressentit dans la population, mais cela demande une habileté de gestion beaucoup plus importante que sans le dit blocus. À l’aube de 769, l’Empire leva son blocus, mais à l’heure actuelle, les négoces sont encore très timides et effarouchées.

Magie et occultisme

La magie arcanique est un savoir hautement prisé et encensé dans le Duché. La Grande sagesse de l’Aurélius, l’archimage Florence Dubrouillard, dirige d’ailleurs la prestigieuse Université d’Héodim, qui accueille un grand nombre d’aspirants mages, et la comtesse et le comte d’Ardast ont fondé il y a près de deux décennies une université aujourd’hui resplendissante et rayonnante qui est vite devenue un joyau du royaume. Finalement, la ville d’Andrave, lieu par excellence de l’élite arcanique, attire toujours l’attention par les mystères dont elle entoure ses études poussées.

Militaire

Tout noble baron/baronne de l’Aurélius se doit d’assurer la défense de ses dépendants et de ses terres. Ainsi, il organise la levée de troupes, leur entraînement et s’attache de vaillants mages et chevaliers à sa mesnie. C’est son droit de ban. Chaque baron est donc le commandant de sa propre troupe et il est de son devoir de les mener à la victoire. Les armées des marquis aurélois sont donc constituées de ces troupes seigneuriales. Alors que les barons fournissent chevaliers et mages, chaque bonne ville doit également fournir des troupes à son seigneur. Celles-ci sont surtout constituées d’archers, arbalétriers, piquiers et de clercs (notamment en provenance du très saint bourg de Vertalia). Quant aux fertiles campagnes auréloises, ses habitants fournissent le reste de la soldatesque, coutiliers et fantassins légers. La plupart des armées peuvent être mobilisées assez rapidement par les marquis, qui sont ceux qui ont d’abord et avant tout le prérogative de la guerre.

Les courageux combattants aurélois sont sous l’ultime commandement de le Reine, qui peut lever l’Ost royal. C’est à ce moment que les barons, sous le commandement de leurs marquis, mènent leurs chevaliers, archers et piétaille à la guerre contre les viles forces chaotiques ou hérétiques.

Religion et dogmes

Contrairement aux autres seigneuries, le Duché d'Aurélius est très tolérant envers toutes les divinités hormis Galléon, encore considéré comme un envahisseur étranger. Le culte principal est celui d’Usire, mais les autres dieux ne sont pas considérés comme inférieurs. Le culte d'Usire diffère donc grandement de celui de l'Empire et c'est l'ordre de saint Guelthier qui domine.

Des lieux de culte de la plupart des divinités se retrouvent un peu partout à travers le royaume. Il y a deux exceptions notables. Les lieux de culte de Galléon sont interdits. Les Galléonites en eux-mêmes ne sont pas chassés à proprement parler, mais ils sont très mal vus. Ensuite, le culte de Gaïa est très peu représenté dans les territoires très urbanisés de l’Aurélius. Il ne se retrouve pratiquement qu’à Héodim, sous l’égide de la duchesse douairière Heikki, et à Ardast, au sein de l’université.

Les Sybilles sont à l’honneur à chaque année pendant la foire des Sybilles qui se tient à Hautlangeois, bien que ce ne soit pas un culte bénéficiant d’un énorme rayonnement dans le royaume. Le culte d’Ayka est assez présent, surtout chez les seigneurs guerriers, et on dit que la Reine a un immense respect pour cette déesse, malgré sa foi aédonite. Quant à Golgoth, il bénéficie d’un culte non négligeable, qui est cependant concentré à la Cathédrale de Golgoth. Sylva est une déesse très respectée partout dans le royaume, en raison de la place importante qui est donnée à la magie arcanique et à l’érudition dans les divers lieux de savoir de l’Aurélius. Finalement, Mak’Udar est très présent à Dum’Badar, où vit un peuple de nains, mais il est aussi invoqué un peu partout, puisque les Aurélois accordent beaucoup d’importance à leur travail et aux fruits qu’ils en tirent.

Villes et villages importants

Voir Les Comtés bélénois.

Institutions importantes

À venir.

Les grands évènements

À venir.