Bastion : Différence entre versions

De Illimune
(Nettoyage)
 
Ligne 1 : Ligne 1 :
 +
{{Brouillon|[Alexis Boivin]}}
 +
 +
<small>
 
{| class="wikitable"
 
{| class="wikitable"
 
|+Informations générales
 
|+Informations générales
 +
|-
 +
|<strong>Forme de gouvernement</strong>
 +
|Autoritaire
 
|-
 
|-
 
|<strong>Capitale</strong>
 
|<strong>Capitale</strong>
|La Citadelle d'Asdalan
+
|La Citadelle d’Asdalan
 +
|-
 +
|<strong>Dirigeant</strong>
 +
|Joseph Findest, dit le Lion d’Asdalan
 +
|-
 +
|<strong>Religion(s)</strong>
 +
|
 
|-
 
|-
 
|<strong>Population</strong>
 
|<strong>Population</strong>
 
|
 
|
 
|-
 
|-
|<strong>Religion(s)</strong>
+
|<strong>Armée</strong>
 +
|
 +
|-
 +
|<strong>Gentillet</strong>
 
|
 
|
 +
|-
 +
|<strong>Corruption</strong>
 +
|Très faible
 
|}
 
|}
 +
</small>
 +
 +
== Description générale ==
 +
=== Géographie ===
 +
 +
Le Bastion est un territoire couvrant la vallée sèche de la passe de Longdins, situé entre les Monts-Remparts au nord et les Montagnes Noires au sud. Au départ, le bastion ne couvrait seulement que la partie orientale joignant les deux chaînes de montagnes. Cependant, avec l’annexion des provinces argyliennes de Varzaleid et Bratovish au nord-ouest, puis avec les expansions subséquentes, le Bastion forme désormais un territoire plutôt vaste.
 +
 +
Le climat du Bastion oscille dépendamment des régions entre un climat aride ou semi-aride. Il y fait très chaud le jour et assez froid la nuit, alors que l’été la chaleur est accablante et cause de nombreuses morts par déshydratation. Dans le talweg, soit le plus bas niveau de la vallée, il s’agit pratiquement d’un désert en saison sèche. Toutefois, près des montagnes dans les versants de la vallée, des crues lors des saisons des pluies en hiver ou la fonte de glaciers en été provoquent parfois la formation d’eaux temporaires. Ce phénomène annuel permet une maigre végétation que constituent les savanes, landes et steppes de la vallée de Longdins. Outre ces crues, l’eau se fait rare au Bastion, n’existant que sous la forme d’oasis ou de puits souterrains.
 +
 +
Le climat est néanmoins plus tempérés au nord-ouest, dans les prairies des provinces de Varzaleid et Bratovish, où une agriculture sédentaire plus traditionnelle subsiste autour du centre urbain de Mircea, situé dans Bratovish et nommé ainsi en l’honneur du prince l’ayant fondé.
 +
 +
Il n’y a point de grandes villes au Bastion, seulement trois Citadelles, des cités-forteresses fondées originalement pour défendre le passage de Longdins contre les envahisseurs venus des Steppes orientales. Avec le temps, ces Citadelles ont développées en périphérie une activité agricole, religieuse et économique, permettant une évolution semi-urbaine. Delacroix, Korujev et Asdalan forment ces trois Citadelles, Asdalan étant la capitale administrative du Bastion. Chacune de ces Citadelles ont été construites sur un point d’eau, souvent un oasis et des puits souterrains. Le centre de chaque Citadelle est souvent élevé au sommet d’une formation rocheuse permettant l’observation des environs au sommet des donjons et tours de guet.
 +
 +
Le reste du développement au Bastion consiste en un réseau d’abbayes fortifiées, illustrées par un monastère fortifié d’une enceinte autour duquel des colons sont venus s’installer pour cultiver la terre, s’entraîner pour le combat et s’éduquer. Ce réseau d’abbayes fortifiées instauré par Joseph Findest vise à assurer l’autonomie du Bastion et permet le maintien de routes, d’un service postal et d’un système d'aqueducs, surtout des qanats acheminant l’eau souterraines vers les Citadelles. 
 +
 +
=== Population ===
 +
 +
La population du Bastion s’estime à 60 000 habitants, dont trois communautés ethniques forment la majorité. La plus grande communauté (environ 22 000) est celle des Chevaucheurs, nom que les croisés d’autrefois ont donnés aux autochtones peuplant la plaine de Varza dans l’actuelle province auparavant argylienne de Varzaleid. Eux mêmes se donnent toutefois le nom de « Varziote ». Leur nom n’est pas anodin, car ces habitants sont très doués à cheval, formant une aile auxiliaire de cavalerie légère de l’armée bastiote. Ils sont pour le Bastion les meilleurs éclaireurs en plus d’être d’excellent archer à cheval. Ils servent aussi souvent pour livrer des missives et correspondances. Ce talent pour l’équitation vient de leur culture ; les Chevaucheurs sont dès leur jeune âge habitués à dresser les chevaux et ont une réputation pour avoir un élevage sélectif permettant d’avoir les meilleurs. Cela va de pair avec une économie semi-nomade d’élevage équin (chevaux), ovin (moutons) et caprin (chèvres). Les relations entre les Chevaucheurs et l’administration du Bastion est très cordiale, notamment de par le métissage culturel, l’intégration des Chevaucheurs dans l’État bastiote et de par la reconnaissance et l’autonomie laissée aux autochtones. Les Chevaucheurs sont répartis partout sur le territoire du Bastion et la majorité sont encore polythéistes (vénèrent les dieux en général), sinon convertit à Usire ou à Galléon.
 +
 +
La seconde plus grande communauté (environ 18 000) est celle des habitants d’origine argylienne dans les provinces de Varzaleid et de Bratovish. C’est cette dernière province qui est la plus populeuse, avec près de 11 000 habitants surtout concentrée dans et autour de la forteresse de Braskan appartenant à la famille Bratovish. L’accent argylien et la culture argylienne est encore très présente dans cette région, où on retrouve une forte proportion d’Aykiens et d’Aédonnites.
 +
 +
La troisième plus grande communauté (environ 20 000) est celle qui habite l’une des trois Citadelles ou leurs périphéries, soit Korujev, Asdalan et Delacroix. Asdalan étant un ancien krak des croisés impériaux venu de Twyden, sa population est en majorité d’origine impériale et de culte aédonnite. Par ailleurs, Korujev est quant à elle majoritairement galléonite et sa population provient surtout soit des Terres des Brumes au nord comme le gouverneur de la Citadelle Thomas Bjòrn Boddinsson lui-même, soit de la défunte Terra Liberatis suite aux déportations de 747. Finalement, la Citadelle Delacroix est quant à elle un mixte constitué surtout d’Aédonnites et de priants de Mak’Udar, tout en étant la Citadelle où l’on retrouve la plus grande variété de cultes déistes. C’est aussi le seul endroit dans tout le Bastion où l’on trouve autre chose que des humains, soit des nains en très petit nombre, comme des marchands, architectes et ingénieurs descendants des bâtisseurs et rénovateurs des Citadelles. Aucun elfe n’est présent au Bastion, en raison de l’absence de forêt notamment.
 +
 +
Ceci étant dit, en ne tenant pas compte des Chevaucheurs, un habitant sur deux seulement serait né au Bastion. Le Bastion a donc une population très variée culturellement. Cependant, cela ne fait pas des Bastiotes des apatrides. C’est-à-dire que depuis une dizaine d’année, le Lion d’Asdalan a mit sur place une politique patriotique en parallèle de sa politique d’autonomie du Bastion. Son souhait est que chaque habitant développe un esprit de cohésion et d’appartenance au Bastion.
 +
 +
=== Religion ===
 +
 +
La religion au Bastion est un phénomène bien particulier, qui fait partie de l’identité bastiote. Ce qui fait cette particularité du Bastion, c’est que ses habitants sont discret à propos de leur religion, tolérant peu le prosélytisme et le zèle public. Par contre, les Bastiotes sont tout de même de fervents déistes, pratiquant tous un culte et participant à des liturgies religieuses. Néanmoins, ces cultes sont toujours pratiqués dans des lieux privés. Même les temples sont absents dans les Citadelles. Les seuls lieux de cultes publics sont des autels à chaque divinités dans la Basilique de chaque Citadelle. Les Basiliques sont des bâtiments publics où gouvernent les gouverneurs de chaque citadelle et où l’administration gère les affaires quotidiennes. Une petite place dans chaque Basilique est laissée aux cultes fait dans la discrétion. D'ailleurs, au Bastion, des lois existent pour interdire à quiconque de promouvoir sa religion en public. Les conflits religieux entre déistes sont puni de mort. Quelle que soit la croyance des soldats, au Bastion, il n'y a qu'une foi qui tienne et c'est celle de l'humanité. Les démonistes sont bien entendu traqués et exécutés.
 +
 +
Suite à la mort de Vaul, qui était la divinité par excellence de la région, les habitants du Bastion se sont tournés vers Usire et Galléon, mais aussi quelques-uns vers Mak’Udar. Il s’agit donc là des trois cultes prédominants dans les trois Citadelles. Le culte qui tend à dominer et être majoritaire est celui de Galléon. Cette tendance s’explique en grande partie par les vagues successives de migrations et de déportation en provenance des Terres des Brumes au Nord et de Terra Liberatis. Les Chevaucheurs sont quant à eux davantage polythéistes, vénérant les dieux en général. En ce qui concerne les abbayes fortifiées, elles sont libres d’avoir les cultes déistes qu’elles souhaitent, mais avec la forte migration des dernières années elles ont surtout été galléonites. Ça n’a pourtant pas empêché beaucoup d’abbayes d’être aédonnites et de rééduquer des migrants galléonites.
 +
 +
Bien des royaumes et des pays sont jaloux du vivre-ensemble du Bastion, mais le plus grand de leur secret réside simplement dans la nécessité de mettre de côté ses différences pour survivre dans ce territoire si hostile. C’est de la survie de la civilisation dont il est question pour eux.
 +
 +
=== Politique ===
 +
 +
Situation politique intérieure
 +
Depuis le sommet des nations en 725, le domaine politique du Bastion est en constante redéfinition et acquiert progressivement son autonomie. Le Bastion est désormais un véritable État autonome. Cela grâce aux ruses politiques et à la détermination administrative du gouvernant, Joseph Findest. Deux stratégies peuvent être présentées comme les deux piliers de cette autonomie politique :
 +
 +
===== Le statut légal du Bastion =====
 +
Pendant très longtemps, le Bastion était en effet sans identité, c’était une sorte de chimère créée de toute pièce par l’Empire de Twyden et la principauté d’Argyle. Le Bastion était une colonie partagée entre ces deux entités politiques. Joseph Findest, par ses initiatives administratives, a permit au Bastion de devenir autonome en ressources pour ne plus être dépendant de ses voisins. Mais le Lion d’Asdalan voyait bien dans quelle situation délicate il se plaçait : les autres Royaumes déistes n'apprécient guère de voir de nouvaux États émerger et croître à leurs frontières. Joseph a donc opté pour un titre féodal tout simple, celui de marquis. Dans la loi féodale, un marquis gouverne une marche, soit une fief à la frontière d’un Royaume. Le marquis a un rôle très militaire, il organise la défense des frontières d’un Royaume et possède le pouvoir exclusif et particulier de lever un Ost, soit une armée féodale, sans passer par le monarque qui techniquement est le seul à avoir ce pouvoir militaire. La marche est donc un fief dont le titulaire est vassalisé à un roi, mais le marquis possède tout de même une grande autonomie. Findest n’ayant pas l’intérêt de devenir monarque, ni ne souhaitait non plus se vassaliser à un monarque, soit de devoir choisir entre l’Empire ou Argyle, opta pour une ruse bien spéciale. De manière rhétorique, le Lion d’Asdalan s’autoproclama « Marquis de l’Humanité », stipulant du même coup que son fief est en fait une « Marche de l’Humanité ». Par ce stratagème, il évitait le besoin de se vassaliser et ne se proclamait pas souverain.  Le Lion d’Asdalan se dit donc vassal d’aucun monarque, mais de l’Humanité, de la civilisation, c’est-à-dire de manière plus large des Royaumes déistes de l’Ouest. Sa marche appartient ainsi à l’Humanité, elle est le rempart de l’Occident. Les trois Citadelles ont chacunes un statut légal de comté, tandis que les abbayes fortifiées sont considérées légalement comme des baronnies ecclésiastiques.
  
Sujet prévu au retour de Bélé I 2019.
+
===== Le patriotisme bastiote =====
 +
L’un des problèmes du Bastion est que sa population est presque totalement apatride, venant tous des contrées voisines. Pour une grande partie de la population, à l’exception des Chevaucheurs, le sentiment d’appartenance envers le Bastion est donc inexistant et la plupart des habitants ont pour seul désir de partir. C’est une problématique majeure, qui nuit à l’identité du Bastion, à la cohésion et à la solidarité des troupes. Joseph Findest a donc entrepris de définir une identité propre aux habitants du Bastion, à générer une fierté autour de cette identité et à stimuler le désir de rester des habitants. Cela a commencé par la création d’un gentilé pour les citoyens du Bastion ; les « Bastiotes ». Ensuite, des critères culturels ou valeurs furent identifiés pour représenter les Bastiotes ; la cohésion, la résilience, le courage et l’espoir. Tous ces éléments culminent autour d’un but commun que partagent les Bastiotes; survivre, mais aussi résister aux envahisseurs de l’Orient et défendre l’Humanité. Les Bastiotes doivent ainsi se voir comme le rempart de la civilisation, comme l’avant-garde. C’est sur cette politique patriotique que Joseph Findest mise pour gouverner le Bastion.  
  
== Description générale ==
+
Cette volonté politique est propice aux compromis, mais pas à la division. Les Bastiotes assument fièrement la diversité ethnique de leur pays, mais ils redoutent et chassent toutes rébellions, divisions, disputes et contestations. C’est pourquoi l’autorité est extrêmement coercitive et répressive face aux résistances et aux querelles. La politique bastiote exige énormément de discipline, de tempérance et de sang-froid. Dans leur privé, les Bastiotes peuvent penser ce qu’ils veulent, mais une fois sur les remparts, nulle ne doit refuser un ordre ou questionner l’autorité.
Sujet prévu au retour de Bélé I 2019.
+
 
 +
C’est pourquoi le marquis Joseph Findest a concentré une grande partie des pouvoirs entre les mains des Gouverneurs, dont il fait lui-même partie, qui sont les administrateurs suprêmes de chacune des citadelles et qui font office de comte légalement parlant. Le reste du pouvoir lui revient en totalité. Chaque Gouverneur dispose de son propre conseil, constitué surtout de militaires et d’administrateurs.
 +
 
 +
Finalement, bien que le Lion d’Asdalan ait une réputation sans équivoque auprès de ses compatriotes, la principale dissidence vient des Galléonites. Pour la majorité d’entre eux, un grand respect lui est voué, mais ils apprécieraient bien de voir le gouvernant du Bastion être un galléonite. Cette pression devient de plus en plus importante depuis les migrations galléonites massives vers le Bastion.
 +
 
 +
Il faut souligner que le Bastion est le pays avec le moins de corruption et ce même si une grande partie de sa population est constituée d'anciens prisonniers. C'est aussi le pays où les dirigeants sont les plus près de la condition de la population en général. Le Lion d'Asdalan ne possèderait pas de plus grande richesse qu'une armure soigné, deux chevaux rapides et l'obéissance de ses hommes.
 +
 
 +
=== Relations avec les autres peuples ===
 +
 
 +
==== Commerce ====
 +
Le Bastion est en phase de trouver un équilibre budgétaire.  En 750, toutes les abbayes du réseau étaient terminées et opérationnelles. Son agriculture est donc stable désormais et la quantité d’importation diminue chaque année. Le Bastion est en voie d’être totalement autonome.
 +
 
 +
Le Bastion profite de sa situation géographique pour commercer avec l'orient. Parmi les nombreuses caravanes, il y en a qui arrivent du Mohit, d’autres de Shataï comme celle arrivée il y a deux ans. Aussi les taxes sur les biens passant par son territoire sont très élevées, mais personne ne s'en plaint, la rareté des biens justifie à elle seule un prix élevé. Le voyage aussi, et le Bastion aide les caravanes à finir leur trajet sans risque des forteresses jusqu'à la capitale d'Argyle, premier arrêt obligatoire depuis la fin de l'aide directe de l'Empire et des autres nations. D'ailleurs Argyle est le principal bailleur de fond du Bastion et ne considère pas l'argent donné sous forme de biens de nécessité comme une dette du Bastion envers la Principauté, mais bien comme une dette des autres nations envers elle.
 +
 
 +
La Principauté mesure bien le rôle du Bastion. La protection qu'elle apporte à tous les pays de l'ancienne Illimune sans oublier que la Principauté est la première atteinte lorsque le Bastion n'arrive pas à anéantir les forces ennemies. Argyle a depuis la naissance du Bastion fourni pour 1 000 000 de couronnes.
 +
 
 +
==== Secteur militaire ====
 +
L’unité militaire de base du Bastion est la Lance, l’équivalent d’une compagnie que l’on peut soit fragmenter pour générer plusieurs petites troupes, soit fusionner pour créer un régiment réunissant plusieurs lances. Une lance est une unité assez variable, allant d’une vingtaine de soldats jusqu’à plus d’une centaine. Chaque Lance est nommée en fonction de son lieu de rattachement, puis est numérotée pour indiquer son prestige. Par exemple, la 20e Lance d’Asdalan est une lance postée en réserve à la Citadelle d’Asdalan, la capitale. Il s’agit de la 20e lance de cette citadelle, il y a donc 19 lances meilleures qu’elle à Asdalan. Néanmoins, elle reste une excellence lance, puisqu’Asdalan dispose des meilleures troupes et qu’elle doit avoir plus d’une cinquantaine de lance. La 1e Lance d’Asdalan est la meilleure Lance de tout le Bastion, réputée comme la garde d’élite de Joseph Findest. Les lances sont réparties ainsi entre les Citadelles et les abbayes. Le soldat d’une Lance est nommé « lancier ».
 +
 
 +
Le Bastion possède une garnison de 7 700 lanciers répartis dans ses trois Citadelles à raison d'environ 2 900 à Asdalan, 2 300 à Korujev et 2 500 à Delacroix. Chaque citadelle dispose de trente à cinquante Lances.
 +
 
 +
À cela viennent s'ajouter 1 600 troupes d’auxiliaires, les Chevaucheurs, qui en tout temps patrouillent pour dépister la présence d'ennemis sur la frontière ou les menaces provenant d'au-delà avant même leur arrivée sur le territoire. Les Chevaucheurs s’organisent en communautés et non en Lance.
 +
 
 +
L'intérieur du pays est beaucoup moins surveillé. Les Chevaucheurs ont carte blanche pour faire respecter les lois lorsqu'ils se déplacent sur la plaine de Varza, mais il ne s'agit pas réellement de force armée. Le voïvodat de Varzaleid possède une milice urbaine de 100 soldats et de 300 réservistes, alors que celui de Bratovish compte 200 soldats et 400 réservistes, qui surveillent principalement les deux forts, mais répondent également du mieux qu'il leur est possible lorsque les villages ont des problèmes.
 +
 
 +
Récemment, 7 300 galléonites immigrant tout droit de Terra Liberatis et de la Terre des brumes sont venu grossir les rangs du Bastion. Les hommes du nord, au nombre de 4 700, se greffèrent à la garnison de Korujev lorsque la forteresse fut donné à leur chef de guerre, Thomas Bjòrn Boddinsson. Les 2 300 prisonniers de Terra Liberatis se joignirent aux Chevaucheurs sous le commandement de Hundvarr Sans-Peur. Ces renforts ne furent pas de trop, la récente invasion de verts ayant fait des ravages au sein des troupes du Bastion.
 +
 
 +
=== Magie ===
 +
 
 +
Tout ce qui peut faire mal à un orc est le bienvenu au Bastion… ou presque! Si les rangs du dernier rempart de l’humanité sont rempli de criminels et de bannis, il est beaucoup plus rare d’y voir des mages, la population du Bastion étant méfiante envers tout ce qui touche à la toile arcanique. Les mages ne courent pas les rues et sont généralement très surveillés par les autorités en place. Ainsi, la magie est tolérée au Bastion, mais elle n’y est pas étudiée. La magie ne remplit qu’une seule fonction: la guerre. Les mages du Bastion, généralement regroupés en unités dans les diverses forteresses, sont des combattants aguerris, tant avec leurs armes qu’avec leurs connaissances de la toile arcanique, mais celle-ci n’est affinée que dans un contexte martial. Ils ont généralement émigrés au Bastion car leur domaine de prédilection avait plus d’utilité sur un champs de bataille que dans une bibliothèque.
 +
 
 +
La magie n’est restreinte par aucune loi écrite au Bastion, mais il va de soi que la magie nécromantique, même utilisée contre les verts, est passible de la peine de mort sans procès. De plus, les guerriers aguerris du Bastion sont souvent nerveux lorsqu’il y a un mage dans les parages. Il ne suffirait que d’une seule étincelle de travers pour les faire sortir de leurs gonds. Bien sûr, ils apprécient bien leurs armes et leurs armures magiques lorsqu’ils en ont, en revanche...
  
 
== Villes et villages importants ==
 
== Villes et villages importants ==
Sujet prévu au retour de Bélé I 2019
+
=== Les cités ===
 +
Les agglomérations urbaines du Bastion sont toutes des forteresses ou des fortifications avant d'être des villes. Les trois principales sont les Citadelles. En ordre de taille:
 +
===== Asdalan, 8 900 habitants =====
 +
Ancienne forteresse impériale, c'est maintenant la capitale du Bastion d'où Joseph Findest administre le Bastion et planifie sa retraite en délégant de ses pouvoirs à plusieurs généraux prometteurs.
 +
 
 +
===== Korujev, 8 500 habitants =====
 +
Anciennement la forteresse de la Principauté d’Argyle, c'est celle avec le plus fort pourcentage de criminels envoyés au Bastion. Elle est actuellement administrée par Thomas Bjòrn Boddinsson, agresseur d’Altembour, et autrefois chef de guerre des hommes du nord.
 +
 
 +
===== Delacroix, 5 000 habitants =====
 +
La nouvelle Citadelle. De conception naine, elle est achevée depuis peu contrairement aux autres. Si elle compte moins de soldats, elle se révèle tout aussi défendable que les deux autres Citadelles en raison de son architecture et de ses fortifications impénétrables. Elle est administrée par le duc Lanfranc de Tournaye depuis 748.
 +
 
 +
===== Fort Braskan, 2 000 habitants =====
 +
Le fort Braskan est le lieu de résidence de la famille Bratovish qui dirigent le voïvodat depuis plusieurs générations. Les Bratovish ont bien accepté l'annexion du voïvodat au Bastion. Ils travaillent avec le Lion comme ils le faisaient avec le prince, soit avec forte loyauté.
 +
 
 +
=== Les abbayes fortifiées ===
 +
À partir de l’an 740, c’est-à-dire il y a presque trente ans, le Bastion a opéré un vaste programme de construction d’un réseau d’abbayes fortifiées. À l’époque, Jossep Findest avait mis en branle ce projet ambitieux pour trois raisons : 1) assurer la souveraineté alimentaire et financière du Bastion en faisant de ces abbayes des infrastructures agricoles autonomes ; 2) assurer la sécurité sur l’ensemble du territoire en périphérie des Citadelles et finalement ; 3) assurer l’équilibre mental des soldats en leur offrant une éducation humaniste. Il y a un peu plus de quinze ans, il y avait déjà sept abbayes de construites. Le processus fut lent, considérant l’isolement du Bastion et aussi le temps que prirent les émissaires pour parcourir tout Illimune pour inviter les gens à venir coloniser ces abbayes. Car en effet, ces abbayes fortifiées étaient d’abord des colonies constituées de population d’immigrés envoyés au Bastion.
 +
 
 +
Depuis 750, le réseau est pratiquement terminé. Il y a près d’une quinzaine d’abbayes fortifiées à ce jour. Elles ont des noms qui rappellent leur allégeance religieuse, ainsi qu’une caractéristique propre à l’abbaye. Par exemple, une abbaye vouant un culte à Usire est dite « Sainte », tandis qu’une abbaye de Galléon est dite « Haute ». En voici quelques notoires :
 +
 
 +
===== Sainte-Charité =====
 +
L’une des premières construites, elle est de confession aédonnite. L’abbaye est reconnue pour ses institutions offrant des services de soins et de charité aux vulnérables, notamment les pauvres, les malades, les orphelins et les aînés. Elle dispose d’un hôpital, d’un apothicaire, d’un jardin botanique, de résidences, ainsi bien entendu que d’une garnison. Une auberge accueil également les voyageurs et les pèlerins. À l’extérieur au pied l’enceinte, des camps de réfugiés et de pèlerins se succèdent au gré des saisons. Beaucoup des habitants de Sainte-Charité sont des idéalistes, des humanistes qui ont la volonté d’améliorer le monde et de défendre l’Humanité, un bandage à la fois. 
 +
 
 +
===== Sainte-Unité =====
 +
Également de confession aédonnite, il s’agit d’une abbaye fortement militarisée. Elle dispose d’un donjon, d’une armurerie, d’une forge, d’un atelier et puis d’une écurie. À l’entrée de l’abbaye, un petit faubourg est en pleine expansion, ceux qui s’y installent sont essentiellement des proches des soldats postés dans la garnison de l’abbaye, comme leurs familles, mais aussi des opportunistes ayant flairés de bonnes affaires, tels les artisans et bouchers qui vendent leurs articles aux réservistes. La rumeur raconte que plusieurs réservistes de cette abbaye sont des chevaliers déchus ou en déshonneur, des cadets sans fief que leur tuteur ont préféré voir partir, des nobles appauvris cherchant à fuir les dettes ou des vassaux trop critiques de leur souverain. La majorité viennent de l’Empire.
 +
 
 +
===== Haut-Lieu =====
 +
La principale abbaye galléonite, en raison de sa population assez élevée. Elle est bâtie en oppidum sur un plateau surélevé, une défense naturelle ayant permise moins de fortifications. Un menhir avec des gravures est dressé en son centre à côté d’un autel à Galléon. C’est là un héritage des mercenaires du Nord venus avec Thomas Bjòrn Boddinsson, désormais gouverneur de la citadelle Korujev. Il y a donc une forte proportion de colons galléonites venu du Nord, mais il y aussi une grande quantité de réfugiés de la défunte Terra Liberatis. Une mine de fer et une carrière à proximité permet à l’abbaye d’avoir des revenus et de confectionner des armes et armures. Les artisans locaux sont reconnus pour leurs talents, surtout en orfèvreries et en métallurgie.
 +
 
 +
===== Haut-Prestige =====
 +
Seconde abbaye galléonite la plus populeuse. Elle est reconnue pour fournir des guerriers farouches et certains disent qu’ils sont les champions du Bastion. Mais ces prouesses sont surtout compétitives, constatées dans les arènes de l’abbaye qui offre comme spécialité l’entraînement au combat et les compétitions sportives. L’abbaye dispose d’un large camp militaire, véritable castrum entouré d’une douve et d’un talus surmonté d’un muret de pierre. Beaucoup de recrues galléonites du Bastion sont envoyées là pour s’entraîner. Il y a quelques arènes de combat, une palestre, un champ de tir à l’arc et une taverne pour étancher la soif des soldats dans le climat chaud et aride du Bastion. 
 +
 
 +
===== Sage-Castel =====
 +
C’est la seule abbaye au Bastion dédiée au culte de Sylva. Les moines l’ayant fondé sont originaires du Monastère de Sylva de Bélénos et sont venus suite à la crise des prophètes fous. La légende raconte que l’abbesse Constance aurait eu une vision de Sylva alors qu’elle était encore une soeur du Monastère à Bélénos. Alors qu’elle effectuait ses tâches quotidiennes d’herboristerie dans le cloître, elle vit une chouette se percher tout près d’elle. La chouette prit son envol avant de prendre dans ses serres une couleuvre. Constance entendit alors Sylva lui parler. Le lendemain, un messager portait au Monastère la nouvelle du projet d’abbaye au Bastion. Craignant la destruction du Monastère durant la crise des prophètes, Constance avec quelques frères et soeurs partirent alors jusqu’au Bastion bâtir l’abbaye en emportant de nombreux manuscrits pour les sauvegarder. C’est ainsi que serait né Sage-Castel. L’endroit est surtout reconnus pour être une bibliothèque et un centre de savoir fleurissant. C’est à cet endroit que la majorité des érudits du Bastion vont pour s’éduquer et consulter des archives. Néanmoins, contrairement à ce que l’on pourrait penser, aucune magie ne s’enseigne dans cette abbaye et la magie y est proscrite. L’abbaye possède des fortifications étonnantes, que l’on explique par l’usage de traités d’architecture et d’ingénierie par les moines. Une caserne permet l’éducation de nombreux soldats. Le symbole de cette abbaye est une chouette. 
  
 
== Institution importantes ==
 
== Institution importantes ==
Sujet prévu pour Bélé III ou IV 2019.
+
À venir
 +
 
 +
== Histoire ==
 +
=== Création ===
 +
La création du Bastion est le fruit de la première alliance entre l'empire de Twyden et la principauté d'Argyle. La menace de l'est était comme aujourd'hui bien présente, mais alors il fallait l'affronter sur ses propres terres.
 +
 
 +
C'est en 143 que le pape de Twyden proposa au Prince Mircea D'Argyle de lever une armée commune et de partir en croisade pour créer une province commune afin de stopper les pillards une fois pour toute loin des terres de l’humanité. L'armée marcha et détruisit méthodiquement toutes les villes et les villages rencontrés. Les orcs et les géants des steppes furent exterminés au sus des Monts-Remparts dans l'espace occupé maintenant par le Bastion, mais aussi par les provinces les plus orientales d'Argyle.
 +
 
 +
Après trois ans, l'armée se trouvait au point le plus avancé du Bastion et possédait une solide alliance avec le peuple des Chevaucheurs, des nomades considérant comme pays un territoire énorme débutant peu avant la Forêt Noire pour aller se perdre peu après l'extrémité sud est des Monts-Remparts. Fait intéressant, ces Chevaucheurs étaient eux-mêmes les descendants d'anciens cavaliers tweels de l'époque de l'Aédon. Coordonnés à l'origine par le disciple Onyx Cahal, l'un des proches collaborateurs d'Usire, ils étaient devenus une force mobile et vive lançant des assauts sur les verts de l'est. Les Chevaucheurs possédaient déjà à l'époque une bonne connaissance des steppes occidentales et tentèrent de décourager l'armée de pousser plus avant; peine perdue. Le prince mourut peu de temps après lors d’une attaque surprise. Les attaquants furent repoussés, mais il fut décidé de faire demi-tour pour la majorité des troupes alors qu'une petite partie restèrent et débutèrent la construction et la garde des forteresse de Korujev et d'Asdalan. Le Bastion venait d'être créé.
 +
 
 +
=== 600 ans de résistance ===
 +
 
 +
Après sa création en 146, le Bastion est resté au yeux du monde une terre isolée presque désertique où les deux plus puissantes nations envoyaient de fortes troupes pour assurer la protection de l'humanité contre l'invasion d'êtres maléfiques vivant à l'ouest.
 +
 
 +
Cette vision est belle et bien bonne, mais il ne faudrait pas oublier que dès l’an 163, Argyle, suite au cas très connu du voleur à l'épée de rubis relaté dans l'Histoire d'Argyle, offre la possibilité à nombre de ses condamnés à mort d'essuyer leur peine en entrant dans le mystérieux ordre de l'Épée Écarlate. Cet ordre a comme mission première de défendre les intérêts du prince et il est basé au Bastion. De son côté, Twyden se sert aussi du Bastion comme endroit de prédilection pour envoyer ses soldats opposant une certaine dissidence.
 +
 
 +
À travers son histoire, le Bastion réussi tant bien que mal à accomplir sa mission en combat ou en attente de combat, les deux forteresses ont été tantôt isolées, tantôt assiégées. Il est même arrivé que l'une ou l'autre tombe momentanément à des mains ennemies, mais toujours le Bastion a survécu et à imposer aux habitants de l'ouest une forte résistance à toute intrusion.
 +
 
 +
=== Création du Pays du Bastion ===
 +
 
 +
En 736, après de longues discussions, Argyle accepte de faire don au Bastion de deux de ses voïvodats, ceux les plus à l’est : Varzaleid et Bratovish. Le Bastion devient alors une nation indépendante. S’ensuit alors des grandes migrations, de nombreux habitants des deux voïvodats décidèrent de quitter vers l'est pour rester en Argyle. Pendant ce temps,Terra Liberatis se servit de l'occasion pour encourager le départ vers le Bastion de tous les opposants au régime et à condamner à l’exil tous ses prisonniers. Argyle fit de même, mais offrit de laisser en poste les troupes de son armée encore 10 ans pour aider le Lion d'Asdalan à bien gérer son royaume.
 +
 
 +
L’empire de Twyden, ne pouvant perdre la face, reconnût l’indépendance du pays, salua le courage des gardiens de l’humanité, mais rappelle que le général Joseph Findest est un renégat recherché. L’empire sera fier d’appuyer le nouveau pays dans sa croisade après l’abdication de ce dernier ou, à tout le moins, après qu’il  se rende à Altembourg pour expier ses péchés devant le pape qui pardonnera au nom d’Usire ses heures d’égarement.
 +
 
 +
Aujourd'hui, le Bastion est un pays autoritaire et uni, malgré ses habitants d'origine très diverses. Son avenir n'est pas encore assuré et tous se demandent si l'homme qui par son charisme et sa détermination à réussi à affranchir la région saura trouver un successeur digne de lui.
 +
 
 +
=== Histoire récente (747- aujourd’hui/769) ===
 +
 
 +
Automne 746, une horde d’orcs et de gobelins mené par Hargrash et Auldo se massa aux frontières est du Bastion. Comme si ce n’était pas assez, le Lion d’Asdalan tomba gravement malade et à défaut de combattre les hordes démoniaques, il dut combattre la fièvre.
 +
 
 +
Les verts n’attaquèrent pas durant l’hiver, ni même une fois le printemps venu. Les forces d’Hargrash et Auldo se contentèrent de rester silencieux et de regrouper leur armée pour une attaque brutale sur le dernier rempart de l’humanité. En mai 747, l’Enfant-Prophète installa à la forteresse de Korujev sa Première Colonne, une troupe de gueux mal entraîné dont les renforts serait surement plus symbolique. L’Enfant-Prophète, associé à Vaul, veilla au chevet du Lion durant de nombreuses semaines.
 +
 
 +
En juin 747, un événement historique se produisit. Les armées vertes se mirent enfin à bouger et envoyèrent un diplomate gobelin muni d’un drapeau blanc à Korujev afin de négocier la rédition des soldats de la forteresse. En échange de l’ouverture des portes, la horde d’Hargrash et d’Auldo promettait de ne faire de mal à aucun innocent priant de dieux. L’offre fut évidemment refusée. Les grandes nations s’étant désinteressés du Bastion, les troupes du dernier rempart se préparèrent à affronter cette menace seul.
 +
 
 +
En juillet 747, alors que tous les regards étaient tournés vers l’est du Bastion, c’est à l’ouest, à Asdalan, qu’une troupe d’assassin du clan Nakamura s’infiltra afin d’ouvrir les portes de la forteresse à un contingent de l’armée verte venue de l’est. Ceux qui n’offrirent pas de résistance furent laissé à leur sort et les forces d’Asdalan parvinrent à se barricader dans les appartements des dignitaires avec le Lion d’Asdalan et l’Enfant-Prophète. Une fois Asdalan tombé, plusieurs troupes de gobelins et d’orcs convergèrent vers le gros de la horde d’Hargrash et Auldo, à Korujev. Les troupes rejoignirent l’armée principale, prenant à revers les défenseurs de la Première Colonne qui dût battre en retraite. Quelques jours plus tard, alors que la forteresse était complètement assiégée par une armée visiblement en grand surnombre, les portes de Korujev s’ouvrirent pour laisser passer la horde de vert qui, surprenament, continua sa route vers Argyle, sans s’attarder au pillage des campagnes.
 +
 
 +
Ce n’est qu’en septembre 747, deux mois après avoir été prise, que la forteresse d’Asdalan fut libérée par le Duc Lanfranc de l’Aurélius. Une fois le périmètre sécurisé, les chevaucheurs du Bastion vinrent en renfort à l’armée hétéroclite venu libérer Vozdth, capitale d’Argyle. Les forces combinées du Bastion, d’Argyle, des hommes du Nord, des elfes de la Cour Elfique et des galléonites vinrent à bout d’Hargrash. Les troupes vertes furent décimées alors qu’elles fuyaient  la ville, même Auldo le magnifique n’y a pas survécu.
  
== Les grands évènements ==
+
Février 748, Joseph Findest, le Lion d’Asdalan, reçu la bénédiction du Jeune Prophète qui disparu dans les Steppes désolées. Cette bénédiction le libéra de sa terrible fièvre et il retrouva sa fougue d’antan. Le Bastion libéré, le Lion donna des titres aux héros ayant permis la victoire de la guerre. À Thomas Bjòrn Boddinsson, chef de guerre du Nord, il donna le commandement de la forteresse de Korujev. Au Duc Lanfranc de Tournaye, il donna le commandement de la citadelle Delacroix. Enfin, à Hundvarr Sans-Peur, prisonnier galléonite, il donna le commandement des troupes de chevaucheurs. De nouvelles troupes vinrent renforcer les places fortes du pays qu’il peuvent maintenant reconstruire et se renforcer. Malheureusement, ce renforcement vient plutôt tard, la majorité des verts des Steppes Désolées ayant déjà passé.
Sujet prévu pour Bélé II 2019.
 

Version actuelle datée du 17 mars 2020 à 11:52

Brouillon : Ce texte n'est pas complet, présente des idées qui ne sont pas entièrement organisées et/ou qui peuvent ne pas être cohérentes avec l'univers de jeu. Il n'est pas conseillé de les rapporter en jeu pour le moment, car le contenu actuel peut être contredit par la version finale.
Responsable : [Alexis Boivin]

Informations générales
Forme de gouvernement Autoritaire
Capitale La Citadelle d’Asdalan
Dirigeant Joseph Findest, dit le Lion d’Asdalan
Religion(s)
Population
Armée
Gentillet
Corruption Très faible

Description générale

Géographie

Le Bastion est un territoire couvrant la vallée sèche de la passe de Longdins, situé entre les Monts-Remparts au nord et les Montagnes Noires au sud. Au départ, le bastion ne couvrait seulement que la partie orientale joignant les deux chaînes de montagnes. Cependant, avec l’annexion des provinces argyliennes de Varzaleid et Bratovish au nord-ouest, puis avec les expansions subséquentes, le Bastion forme désormais un territoire plutôt vaste.

Le climat du Bastion oscille dépendamment des régions entre un climat aride ou semi-aride. Il y fait très chaud le jour et assez froid la nuit, alors que l’été la chaleur est accablante et cause de nombreuses morts par déshydratation. Dans le talweg, soit le plus bas niveau de la vallée, il s’agit pratiquement d’un désert en saison sèche. Toutefois, près des montagnes dans les versants de la vallée, des crues lors des saisons des pluies en hiver ou la fonte de glaciers en été provoquent parfois la formation d’eaux temporaires. Ce phénomène annuel permet une maigre végétation que constituent les savanes, landes et steppes de la vallée de Longdins. Outre ces crues, l’eau se fait rare au Bastion, n’existant que sous la forme d’oasis ou de puits souterrains.

Le climat est néanmoins plus tempérés au nord-ouest, dans les prairies des provinces de Varzaleid et Bratovish, où une agriculture sédentaire plus traditionnelle subsiste autour du centre urbain de Mircea, situé dans Bratovish et nommé ainsi en l’honneur du prince l’ayant fondé.

Il n’y a point de grandes villes au Bastion, seulement trois Citadelles, des cités-forteresses fondées originalement pour défendre le passage de Longdins contre les envahisseurs venus des Steppes orientales. Avec le temps, ces Citadelles ont développées en périphérie une activité agricole, religieuse et économique, permettant une évolution semi-urbaine. Delacroix, Korujev et Asdalan forment ces trois Citadelles, Asdalan étant la capitale administrative du Bastion. Chacune de ces Citadelles ont été construites sur un point d’eau, souvent un oasis et des puits souterrains. Le centre de chaque Citadelle est souvent élevé au sommet d’une formation rocheuse permettant l’observation des environs au sommet des donjons et tours de guet.

Le reste du développement au Bastion consiste en un réseau d’abbayes fortifiées, illustrées par un monastère fortifié d’une enceinte autour duquel des colons sont venus s’installer pour cultiver la terre, s’entraîner pour le combat et s’éduquer. Ce réseau d’abbayes fortifiées instauré par Joseph Findest vise à assurer l’autonomie du Bastion et permet le maintien de routes, d’un service postal et d’un système d'aqueducs, surtout des qanats acheminant l’eau souterraines vers les Citadelles.

Population

La population du Bastion s’estime à 60 000 habitants, dont trois communautés ethniques forment la majorité. La plus grande communauté (environ 22 000) est celle des Chevaucheurs, nom que les croisés d’autrefois ont donnés aux autochtones peuplant la plaine de Varza dans l’actuelle province auparavant argylienne de Varzaleid. Eux mêmes se donnent toutefois le nom de « Varziote ». Leur nom n’est pas anodin, car ces habitants sont très doués à cheval, formant une aile auxiliaire de cavalerie légère de l’armée bastiote. Ils sont pour le Bastion les meilleurs éclaireurs en plus d’être d’excellent archer à cheval. Ils servent aussi souvent pour livrer des missives et correspondances. Ce talent pour l’équitation vient de leur culture ; les Chevaucheurs sont dès leur jeune âge habitués à dresser les chevaux et ont une réputation pour avoir un élevage sélectif permettant d’avoir les meilleurs. Cela va de pair avec une économie semi-nomade d’élevage équin (chevaux), ovin (moutons) et caprin (chèvres). Les relations entre les Chevaucheurs et l’administration du Bastion est très cordiale, notamment de par le métissage culturel, l’intégration des Chevaucheurs dans l’État bastiote et de par la reconnaissance et l’autonomie laissée aux autochtones. Les Chevaucheurs sont répartis partout sur le territoire du Bastion et la majorité sont encore polythéistes (vénèrent les dieux en général), sinon convertit à Usire ou à Galléon.

La seconde plus grande communauté (environ 18 000) est celle des habitants d’origine argylienne dans les provinces de Varzaleid et de Bratovish. C’est cette dernière province qui est la plus populeuse, avec près de 11 000 habitants surtout concentrée dans et autour de la forteresse de Braskan appartenant à la famille Bratovish. L’accent argylien et la culture argylienne est encore très présente dans cette région, où on retrouve une forte proportion d’Aykiens et d’Aédonnites.

La troisième plus grande communauté (environ 20 000) est celle qui habite l’une des trois Citadelles ou leurs périphéries, soit Korujev, Asdalan et Delacroix. Asdalan étant un ancien krak des croisés impériaux venu de Twyden, sa population est en majorité d’origine impériale et de culte aédonnite. Par ailleurs, Korujev est quant à elle majoritairement galléonite et sa population provient surtout soit des Terres des Brumes au nord comme le gouverneur de la Citadelle Thomas Bjòrn Boddinsson lui-même, soit de la défunte Terra Liberatis suite aux déportations de 747. Finalement, la Citadelle Delacroix est quant à elle un mixte constitué surtout d’Aédonnites et de priants de Mak’Udar, tout en étant la Citadelle où l’on retrouve la plus grande variété de cultes déistes. C’est aussi le seul endroit dans tout le Bastion où l’on trouve autre chose que des humains, soit des nains en très petit nombre, comme des marchands, architectes et ingénieurs descendants des bâtisseurs et rénovateurs des Citadelles. Aucun elfe n’est présent au Bastion, en raison de l’absence de forêt notamment.

Ceci étant dit, en ne tenant pas compte des Chevaucheurs, un habitant sur deux seulement serait né au Bastion. Le Bastion a donc une population très variée culturellement. Cependant, cela ne fait pas des Bastiotes des apatrides. C’est-à-dire que depuis une dizaine d’année, le Lion d’Asdalan a mit sur place une politique patriotique en parallèle de sa politique d’autonomie du Bastion. Son souhait est que chaque habitant développe un esprit de cohésion et d’appartenance au Bastion.

Religion

La religion au Bastion est un phénomène bien particulier, qui fait partie de l’identité bastiote. Ce qui fait cette particularité du Bastion, c’est que ses habitants sont discret à propos de leur religion, tolérant peu le prosélytisme et le zèle public. Par contre, les Bastiotes sont tout de même de fervents déistes, pratiquant tous un culte et participant à des liturgies religieuses. Néanmoins, ces cultes sont toujours pratiqués dans des lieux privés. Même les temples sont absents dans les Citadelles. Les seuls lieux de cultes publics sont des autels à chaque divinités dans la Basilique de chaque Citadelle. Les Basiliques sont des bâtiments publics où gouvernent les gouverneurs de chaque citadelle et où l’administration gère les affaires quotidiennes. Une petite place dans chaque Basilique est laissée aux cultes fait dans la discrétion. D'ailleurs, au Bastion, des lois existent pour interdire à quiconque de promouvoir sa religion en public. Les conflits religieux entre déistes sont puni de mort. Quelle que soit la croyance des soldats, au Bastion, il n'y a qu'une foi qui tienne et c'est celle de l'humanité. Les démonistes sont bien entendu traqués et exécutés.

Suite à la mort de Vaul, qui était la divinité par excellence de la région, les habitants du Bastion se sont tournés vers Usire et Galléon, mais aussi quelques-uns vers Mak’Udar. Il s’agit donc là des trois cultes prédominants dans les trois Citadelles. Le culte qui tend à dominer et être majoritaire est celui de Galléon. Cette tendance s’explique en grande partie par les vagues successives de migrations et de déportation en provenance des Terres des Brumes au Nord et de Terra Liberatis. Les Chevaucheurs sont quant à eux davantage polythéistes, vénérant les dieux en général. En ce qui concerne les abbayes fortifiées, elles sont libres d’avoir les cultes déistes qu’elles souhaitent, mais avec la forte migration des dernières années elles ont surtout été galléonites. Ça n’a pourtant pas empêché beaucoup d’abbayes d’être aédonnites et de rééduquer des migrants galléonites.

Bien des royaumes et des pays sont jaloux du vivre-ensemble du Bastion, mais le plus grand de leur secret réside simplement dans la nécessité de mettre de côté ses différences pour survivre dans ce territoire si hostile. C’est de la survie de la civilisation dont il est question pour eux.

Politique

Situation politique intérieure Depuis le sommet des nations en 725, le domaine politique du Bastion est en constante redéfinition et acquiert progressivement son autonomie. Le Bastion est désormais un véritable État autonome. Cela grâce aux ruses politiques et à la détermination administrative du gouvernant, Joseph Findest. Deux stratégies peuvent être présentées comme les deux piliers de cette autonomie politique :

Le statut légal du Bastion

Pendant très longtemps, le Bastion était en effet sans identité, c’était une sorte de chimère créée de toute pièce par l’Empire de Twyden et la principauté d’Argyle. Le Bastion était une colonie partagée entre ces deux entités politiques. Joseph Findest, par ses initiatives administratives, a permit au Bastion de devenir autonome en ressources pour ne plus être dépendant de ses voisins. Mais le Lion d’Asdalan voyait bien dans quelle situation délicate il se plaçait : les autres Royaumes déistes n'apprécient guère de voir de nouvaux États émerger et croître à leurs frontières. Joseph a donc opté pour un titre féodal tout simple, celui de marquis. Dans la loi féodale, un marquis gouverne une marche, soit une fief à la frontière d’un Royaume. Le marquis a un rôle très militaire, il organise la défense des frontières d’un Royaume et possède le pouvoir exclusif et particulier de lever un Ost, soit une armée féodale, sans passer par le monarque qui techniquement est le seul à avoir ce pouvoir militaire. La marche est donc un fief dont le titulaire est vassalisé à un roi, mais le marquis possède tout de même une grande autonomie. Findest n’ayant pas l’intérêt de devenir monarque, ni ne souhaitait non plus se vassaliser à un monarque, soit de devoir choisir entre l’Empire ou Argyle, opta pour une ruse bien spéciale. De manière rhétorique, le Lion d’Asdalan s’autoproclama « Marquis de l’Humanité », stipulant du même coup que son fief est en fait une « Marche de l’Humanité ». Par ce stratagème, il évitait le besoin de se vassaliser et ne se proclamait pas souverain. Le Lion d’Asdalan se dit donc vassal d’aucun monarque, mais de l’Humanité, de la civilisation, c’est-à-dire de manière plus large des Royaumes déistes de l’Ouest. Sa marche appartient ainsi à l’Humanité, elle est le rempart de l’Occident. Les trois Citadelles ont chacunes un statut légal de comté, tandis que les abbayes fortifiées sont considérées légalement comme des baronnies ecclésiastiques.

Le patriotisme bastiote

L’un des problèmes du Bastion est que sa population est presque totalement apatride, venant tous des contrées voisines. Pour une grande partie de la population, à l’exception des Chevaucheurs, le sentiment d’appartenance envers le Bastion est donc inexistant et la plupart des habitants ont pour seul désir de partir. C’est une problématique majeure, qui nuit à l’identité du Bastion, à la cohésion et à la solidarité des troupes. Joseph Findest a donc entrepris de définir une identité propre aux habitants du Bastion, à générer une fierté autour de cette identité et à stimuler le désir de rester des habitants. Cela a commencé par la création d’un gentilé pour les citoyens du Bastion ; les « Bastiotes ». Ensuite, des critères culturels ou valeurs furent identifiés pour représenter les Bastiotes ; la cohésion, la résilience, le courage et l’espoir. Tous ces éléments culminent autour d’un but commun que partagent les Bastiotes; survivre, mais aussi résister aux envahisseurs de l’Orient et défendre l’Humanité. Les Bastiotes doivent ainsi se voir comme le rempart de la civilisation, comme l’avant-garde. C’est sur cette politique patriotique que Joseph Findest mise pour gouverner le Bastion.

Cette volonté politique est propice aux compromis, mais pas à la division. Les Bastiotes assument fièrement la diversité ethnique de leur pays, mais ils redoutent et chassent toutes rébellions, divisions, disputes et contestations. C’est pourquoi l’autorité est extrêmement coercitive et répressive face aux résistances et aux querelles. La politique bastiote exige énormément de discipline, de tempérance et de sang-froid. Dans leur privé, les Bastiotes peuvent penser ce qu’ils veulent, mais une fois sur les remparts, nulle ne doit refuser un ordre ou questionner l’autorité.

C’est pourquoi le marquis Joseph Findest a concentré une grande partie des pouvoirs entre les mains des Gouverneurs, dont il fait lui-même partie, qui sont les administrateurs suprêmes de chacune des citadelles et qui font office de comte légalement parlant. Le reste du pouvoir lui revient en totalité. Chaque Gouverneur dispose de son propre conseil, constitué surtout de militaires et d’administrateurs.

Finalement, bien que le Lion d’Asdalan ait une réputation sans équivoque auprès de ses compatriotes, la principale dissidence vient des Galléonites. Pour la majorité d’entre eux, un grand respect lui est voué, mais ils apprécieraient bien de voir le gouvernant du Bastion être un galléonite. Cette pression devient de plus en plus importante depuis les migrations galléonites massives vers le Bastion.

Il faut souligner que le Bastion est le pays avec le moins de corruption et ce même si une grande partie de sa population est constituée d'anciens prisonniers. C'est aussi le pays où les dirigeants sont les plus près de la condition de la population en général. Le Lion d'Asdalan ne possèderait pas de plus grande richesse qu'une armure soigné, deux chevaux rapides et l'obéissance de ses hommes.

Relations avec les autres peuples

Commerce

Le Bastion est en phase de trouver un équilibre budgétaire. En 750, toutes les abbayes du réseau étaient terminées et opérationnelles. Son agriculture est donc stable désormais et la quantité d’importation diminue chaque année. Le Bastion est en voie d’être totalement autonome.

Le Bastion profite de sa situation géographique pour commercer avec l'orient. Parmi les nombreuses caravanes, il y en a qui arrivent du Mohit, d’autres de Shataï comme celle arrivée il y a deux ans. Aussi les taxes sur les biens passant par son territoire sont très élevées, mais personne ne s'en plaint, la rareté des biens justifie à elle seule un prix élevé. Le voyage aussi, et le Bastion aide les caravanes à finir leur trajet sans risque des forteresses jusqu'à la capitale d'Argyle, premier arrêt obligatoire depuis la fin de l'aide directe de l'Empire et des autres nations. D'ailleurs Argyle est le principal bailleur de fond du Bastion et ne considère pas l'argent donné sous forme de biens de nécessité comme une dette du Bastion envers la Principauté, mais bien comme une dette des autres nations envers elle.

La Principauté mesure bien le rôle du Bastion. La protection qu'elle apporte à tous les pays de l'ancienne Illimune sans oublier que la Principauté est la première atteinte lorsque le Bastion n'arrive pas à anéantir les forces ennemies. Argyle a depuis la naissance du Bastion fourni pour 1 000 000 de couronnes.

Secteur militaire

L’unité militaire de base du Bastion est la Lance, l’équivalent d’une compagnie que l’on peut soit fragmenter pour générer plusieurs petites troupes, soit fusionner pour créer un régiment réunissant plusieurs lances. Une lance est une unité assez variable, allant d’une vingtaine de soldats jusqu’à plus d’une centaine. Chaque Lance est nommée en fonction de son lieu de rattachement, puis est numérotée pour indiquer son prestige. Par exemple, la 20e Lance d’Asdalan est une lance postée en réserve à la Citadelle d’Asdalan, la capitale. Il s’agit de la 20e lance de cette citadelle, il y a donc 19 lances meilleures qu’elle à Asdalan. Néanmoins, elle reste une excellence lance, puisqu’Asdalan dispose des meilleures troupes et qu’elle doit avoir plus d’une cinquantaine de lance. La 1e Lance d’Asdalan est la meilleure Lance de tout le Bastion, réputée comme la garde d’élite de Joseph Findest. Les lances sont réparties ainsi entre les Citadelles et les abbayes. Le soldat d’une Lance est nommé « lancier ».

Le Bastion possède une garnison de 7 700 lanciers répartis dans ses trois Citadelles à raison d'environ 2 900 à Asdalan, 2 300 à Korujev et 2 500 à Delacroix. Chaque citadelle dispose de trente à cinquante Lances.

À cela viennent s'ajouter 1 600 troupes d’auxiliaires, les Chevaucheurs, qui en tout temps patrouillent pour dépister la présence d'ennemis sur la frontière ou les menaces provenant d'au-delà avant même leur arrivée sur le territoire. Les Chevaucheurs s’organisent en communautés et non en Lance.

L'intérieur du pays est beaucoup moins surveillé. Les Chevaucheurs ont carte blanche pour faire respecter les lois lorsqu'ils se déplacent sur la plaine de Varza, mais il ne s'agit pas réellement de force armée. Le voïvodat de Varzaleid possède une milice urbaine de 100 soldats et de 300 réservistes, alors que celui de Bratovish compte 200 soldats et 400 réservistes, qui surveillent principalement les deux forts, mais répondent également du mieux qu'il leur est possible lorsque les villages ont des problèmes.

Récemment, 7 300 galléonites immigrant tout droit de Terra Liberatis et de la Terre des brumes sont venu grossir les rangs du Bastion. Les hommes du nord, au nombre de 4 700, se greffèrent à la garnison de Korujev lorsque la forteresse fut donné à leur chef de guerre, Thomas Bjòrn Boddinsson. Les 2 300 prisonniers de Terra Liberatis se joignirent aux Chevaucheurs sous le commandement de Hundvarr Sans-Peur. Ces renforts ne furent pas de trop, la récente invasion de verts ayant fait des ravages au sein des troupes du Bastion.

Magie

Tout ce qui peut faire mal à un orc est le bienvenu au Bastion… ou presque! Si les rangs du dernier rempart de l’humanité sont rempli de criminels et de bannis, il est beaucoup plus rare d’y voir des mages, la population du Bastion étant méfiante envers tout ce qui touche à la toile arcanique. Les mages ne courent pas les rues et sont généralement très surveillés par les autorités en place. Ainsi, la magie est tolérée au Bastion, mais elle n’y est pas étudiée. La magie ne remplit qu’une seule fonction: la guerre. Les mages du Bastion, généralement regroupés en unités dans les diverses forteresses, sont des combattants aguerris, tant avec leurs armes qu’avec leurs connaissances de la toile arcanique, mais celle-ci n’est affinée que dans un contexte martial. Ils ont généralement émigrés au Bastion car leur domaine de prédilection avait plus d’utilité sur un champs de bataille que dans une bibliothèque.

La magie n’est restreinte par aucune loi écrite au Bastion, mais il va de soi que la magie nécromantique, même utilisée contre les verts, est passible de la peine de mort sans procès. De plus, les guerriers aguerris du Bastion sont souvent nerveux lorsqu’il y a un mage dans les parages. Il ne suffirait que d’une seule étincelle de travers pour les faire sortir de leurs gonds. Bien sûr, ils apprécient bien leurs armes et leurs armures magiques lorsqu’ils en ont, en revanche...

Villes et villages importants

Les cités

Les agglomérations urbaines du Bastion sont toutes des forteresses ou des fortifications avant d'être des villes. Les trois principales sont les Citadelles. En ordre de taille:

Asdalan, 8 900 habitants

Ancienne forteresse impériale, c'est maintenant la capitale du Bastion d'où Joseph Findest administre le Bastion et planifie sa retraite en délégant de ses pouvoirs à plusieurs généraux prometteurs.

Korujev, 8 500 habitants

Anciennement la forteresse de la Principauté d’Argyle, c'est celle avec le plus fort pourcentage de criminels envoyés au Bastion. Elle est actuellement administrée par Thomas Bjòrn Boddinsson, agresseur d’Altembour, et autrefois chef de guerre des hommes du nord.

Delacroix, 5 000 habitants

La nouvelle Citadelle. De conception naine, elle est achevée depuis peu contrairement aux autres. Si elle compte moins de soldats, elle se révèle tout aussi défendable que les deux autres Citadelles en raison de son architecture et de ses fortifications impénétrables. Elle est administrée par le duc Lanfranc de Tournaye depuis 748.

Fort Braskan, 2 000 habitants

Le fort Braskan est le lieu de résidence de la famille Bratovish qui dirigent le voïvodat depuis plusieurs générations. Les Bratovish ont bien accepté l'annexion du voïvodat au Bastion. Ils travaillent avec le Lion comme ils le faisaient avec le prince, soit avec forte loyauté.

Les abbayes fortifiées

À partir de l’an 740, c’est-à-dire il y a presque trente ans, le Bastion a opéré un vaste programme de construction d’un réseau d’abbayes fortifiées. À l’époque, Jossep Findest avait mis en branle ce projet ambitieux pour trois raisons : 1) assurer la souveraineté alimentaire et financière du Bastion en faisant de ces abbayes des infrastructures agricoles autonomes ; 2) assurer la sécurité sur l’ensemble du territoire en périphérie des Citadelles et finalement ; 3) assurer l’équilibre mental des soldats en leur offrant une éducation humaniste. Il y a un peu plus de quinze ans, il y avait déjà sept abbayes de construites. Le processus fut lent, considérant l’isolement du Bastion et aussi le temps que prirent les émissaires pour parcourir tout Illimune pour inviter les gens à venir coloniser ces abbayes. Car en effet, ces abbayes fortifiées étaient d’abord des colonies constituées de population d’immigrés envoyés au Bastion.

Depuis 750, le réseau est pratiquement terminé. Il y a près d’une quinzaine d’abbayes fortifiées à ce jour. Elles ont des noms qui rappellent leur allégeance religieuse, ainsi qu’une caractéristique propre à l’abbaye. Par exemple, une abbaye vouant un culte à Usire est dite « Sainte », tandis qu’une abbaye de Galléon est dite « Haute ». En voici quelques notoires :

Sainte-Charité

L’une des premières construites, elle est de confession aédonnite. L’abbaye est reconnue pour ses institutions offrant des services de soins et de charité aux vulnérables, notamment les pauvres, les malades, les orphelins et les aînés. Elle dispose d’un hôpital, d’un apothicaire, d’un jardin botanique, de résidences, ainsi bien entendu que d’une garnison. Une auberge accueil également les voyageurs et les pèlerins. À l’extérieur au pied l’enceinte, des camps de réfugiés et de pèlerins se succèdent au gré des saisons. Beaucoup des habitants de Sainte-Charité sont des idéalistes, des humanistes qui ont la volonté d’améliorer le monde et de défendre l’Humanité, un bandage à la fois.

Sainte-Unité

Également de confession aédonnite, il s’agit d’une abbaye fortement militarisée. Elle dispose d’un donjon, d’une armurerie, d’une forge, d’un atelier et puis d’une écurie. À l’entrée de l’abbaye, un petit faubourg est en pleine expansion, ceux qui s’y installent sont essentiellement des proches des soldats postés dans la garnison de l’abbaye, comme leurs familles, mais aussi des opportunistes ayant flairés de bonnes affaires, tels les artisans et bouchers qui vendent leurs articles aux réservistes. La rumeur raconte que plusieurs réservistes de cette abbaye sont des chevaliers déchus ou en déshonneur, des cadets sans fief que leur tuteur ont préféré voir partir, des nobles appauvris cherchant à fuir les dettes ou des vassaux trop critiques de leur souverain. La majorité viennent de l’Empire.

Haut-Lieu

La principale abbaye galléonite, en raison de sa population assez élevée. Elle est bâtie en oppidum sur un plateau surélevé, une défense naturelle ayant permise moins de fortifications. Un menhir avec des gravures est dressé en son centre à côté d’un autel à Galléon. C’est là un héritage des mercenaires du Nord venus avec Thomas Bjòrn Boddinsson, désormais gouverneur de la citadelle Korujev. Il y a donc une forte proportion de colons galléonites venu du Nord, mais il y aussi une grande quantité de réfugiés de la défunte Terra Liberatis. Une mine de fer et une carrière à proximité permet à l’abbaye d’avoir des revenus et de confectionner des armes et armures. Les artisans locaux sont reconnus pour leurs talents, surtout en orfèvreries et en métallurgie.

Haut-Prestige

Seconde abbaye galléonite la plus populeuse. Elle est reconnue pour fournir des guerriers farouches et certains disent qu’ils sont les champions du Bastion. Mais ces prouesses sont surtout compétitives, constatées dans les arènes de l’abbaye qui offre comme spécialité l’entraînement au combat et les compétitions sportives. L’abbaye dispose d’un large camp militaire, véritable castrum entouré d’une douve et d’un talus surmonté d’un muret de pierre. Beaucoup de recrues galléonites du Bastion sont envoyées là pour s’entraîner. Il y a quelques arènes de combat, une palestre, un champ de tir à l’arc et une taverne pour étancher la soif des soldats dans le climat chaud et aride du Bastion.

Sage-Castel

C’est la seule abbaye au Bastion dédiée au culte de Sylva. Les moines l’ayant fondé sont originaires du Monastère de Sylva de Bélénos et sont venus suite à la crise des prophètes fous. La légende raconte que l’abbesse Constance aurait eu une vision de Sylva alors qu’elle était encore une soeur du Monastère à Bélénos. Alors qu’elle effectuait ses tâches quotidiennes d’herboristerie dans le cloître, elle vit une chouette se percher tout près d’elle. La chouette prit son envol avant de prendre dans ses serres une couleuvre. Constance entendit alors Sylva lui parler. Le lendemain, un messager portait au Monastère la nouvelle du projet d’abbaye au Bastion. Craignant la destruction du Monastère durant la crise des prophètes, Constance avec quelques frères et soeurs partirent alors jusqu’au Bastion bâtir l’abbaye en emportant de nombreux manuscrits pour les sauvegarder. C’est ainsi que serait né Sage-Castel. L’endroit est surtout reconnus pour être une bibliothèque et un centre de savoir fleurissant. C’est à cet endroit que la majorité des érudits du Bastion vont pour s’éduquer et consulter des archives. Néanmoins, contrairement à ce que l’on pourrait penser, aucune magie ne s’enseigne dans cette abbaye et la magie y est proscrite. L’abbaye possède des fortifications étonnantes, que l’on explique par l’usage de traités d’architecture et d’ingénierie par les moines. Une caserne permet l’éducation de nombreux soldats. Le symbole de cette abbaye est une chouette.

Institution importantes

À venir

Histoire

Création

La création du Bastion est le fruit de la première alliance entre l'empire de Twyden et la principauté d'Argyle. La menace de l'est était comme aujourd'hui bien présente, mais alors il fallait l'affronter sur ses propres terres.

C'est en 143 que le pape de Twyden proposa au Prince Mircea D'Argyle de lever une armée commune et de partir en croisade pour créer une province commune afin de stopper les pillards une fois pour toute loin des terres de l’humanité. L'armée marcha et détruisit méthodiquement toutes les villes et les villages rencontrés. Les orcs et les géants des steppes furent exterminés au sus des Monts-Remparts dans l'espace occupé maintenant par le Bastion, mais aussi par les provinces les plus orientales d'Argyle.

Après trois ans, l'armée se trouvait au point le plus avancé du Bastion et possédait une solide alliance avec le peuple des Chevaucheurs, des nomades considérant comme pays un territoire énorme débutant peu avant la Forêt Noire pour aller se perdre peu après l'extrémité sud est des Monts-Remparts. Fait intéressant, ces Chevaucheurs étaient eux-mêmes les descendants d'anciens cavaliers tweels de l'époque de l'Aédon. Coordonnés à l'origine par le disciple Onyx Cahal, l'un des proches collaborateurs d'Usire, ils étaient devenus une force mobile et vive lançant des assauts sur les verts de l'est. Les Chevaucheurs possédaient déjà à l'époque une bonne connaissance des steppes occidentales et tentèrent de décourager l'armée de pousser plus avant; peine perdue. Le prince mourut peu de temps après lors d’une attaque surprise. Les attaquants furent repoussés, mais il fut décidé de faire demi-tour pour la majorité des troupes alors qu'une petite partie restèrent et débutèrent la construction et la garde des forteresse de Korujev et d'Asdalan. Le Bastion venait d'être créé.

600 ans de résistance

Après sa création en 146, le Bastion est resté au yeux du monde une terre isolée presque désertique où les deux plus puissantes nations envoyaient de fortes troupes pour assurer la protection de l'humanité contre l'invasion d'êtres maléfiques vivant à l'ouest.

Cette vision est belle et bien bonne, mais il ne faudrait pas oublier que dès l’an 163, Argyle, suite au cas très connu du voleur à l'épée de rubis relaté dans l'Histoire d'Argyle, offre la possibilité à nombre de ses condamnés à mort d'essuyer leur peine en entrant dans le mystérieux ordre de l'Épée Écarlate. Cet ordre a comme mission première de défendre les intérêts du prince et il est basé au Bastion. De son côté, Twyden se sert aussi du Bastion comme endroit de prédilection pour envoyer ses soldats opposant une certaine dissidence.

À travers son histoire, le Bastion réussi tant bien que mal à accomplir sa mission en combat ou en attente de combat, les deux forteresses ont été tantôt isolées, tantôt assiégées. Il est même arrivé que l'une ou l'autre tombe momentanément à des mains ennemies, mais toujours le Bastion a survécu et à imposer aux habitants de l'ouest une forte résistance à toute intrusion.

Création du Pays du Bastion

En 736, après de longues discussions, Argyle accepte de faire don au Bastion de deux de ses voïvodats, ceux les plus à l’est : Varzaleid et Bratovish. Le Bastion devient alors une nation indépendante. S’ensuit alors des grandes migrations, de nombreux habitants des deux voïvodats décidèrent de quitter vers l'est pour rester en Argyle. Pendant ce temps,Terra Liberatis se servit de l'occasion pour encourager le départ vers le Bastion de tous les opposants au régime et à condamner à l’exil tous ses prisonniers. Argyle fit de même, mais offrit de laisser en poste les troupes de son armée encore 10 ans pour aider le Lion d'Asdalan à bien gérer son royaume.

L’empire de Twyden, ne pouvant perdre la face, reconnût l’indépendance du pays, salua le courage des gardiens de l’humanité, mais rappelle que le général Joseph Findest est un renégat recherché. L’empire sera fier d’appuyer le nouveau pays dans sa croisade après l’abdication de ce dernier ou, à tout le moins, après qu’il se rende à Altembourg pour expier ses péchés devant le pape qui pardonnera au nom d’Usire ses heures d’égarement.

Aujourd'hui, le Bastion est un pays autoritaire et uni, malgré ses habitants d'origine très diverses. Son avenir n'est pas encore assuré et tous se demandent si l'homme qui par son charisme et sa détermination à réussi à affranchir la région saura trouver un successeur digne de lui.

Histoire récente (747- aujourd’hui/769)

Automne 746, une horde d’orcs et de gobelins mené par Hargrash et Auldo se massa aux frontières est du Bastion. Comme si ce n’était pas assez, le Lion d’Asdalan tomba gravement malade et à défaut de combattre les hordes démoniaques, il dut combattre la fièvre.

Les verts n’attaquèrent pas durant l’hiver, ni même une fois le printemps venu. Les forces d’Hargrash et Auldo se contentèrent de rester silencieux et de regrouper leur armée pour une attaque brutale sur le dernier rempart de l’humanité. En mai 747, l’Enfant-Prophète installa à la forteresse de Korujev sa Première Colonne, une troupe de gueux mal entraîné dont les renforts serait surement plus symbolique. L’Enfant-Prophète, associé à Vaul, veilla au chevet du Lion durant de nombreuses semaines.

En juin 747, un événement historique se produisit. Les armées vertes se mirent enfin à bouger et envoyèrent un diplomate gobelin muni d’un drapeau blanc à Korujev afin de négocier la rédition des soldats de la forteresse. En échange de l’ouverture des portes, la horde d’Hargrash et d’Auldo promettait de ne faire de mal à aucun innocent priant de dieux. L’offre fut évidemment refusée. Les grandes nations s’étant désinteressés du Bastion, les troupes du dernier rempart se préparèrent à affronter cette menace seul.

En juillet 747, alors que tous les regards étaient tournés vers l’est du Bastion, c’est à l’ouest, à Asdalan, qu’une troupe d’assassin du clan Nakamura s’infiltra afin d’ouvrir les portes de la forteresse à un contingent de l’armée verte venue de l’est. Ceux qui n’offrirent pas de résistance furent laissé à leur sort et les forces d’Asdalan parvinrent à se barricader dans les appartements des dignitaires avec le Lion d’Asdalan et l’Enfant-Prophète. Une fois Asdalan tombé, plusieurs troupes de gobelins et d’orcs convergèrent vers le gros de la horde d’Hargrash et Auldo, à Korujev. Les troupes rejoignirent l’armée principale, prenant à revers les défenseurs de la Première Colonne qui dût battre en retraite. Quelques jours plus tard, alors que la forteresse était complètement assiégée par une armée visiblement en grand surnombre, les portes de Korujev s’ouvrirent pour laisser passer la horde de vert qui, surprenament, continua sa route vers Argyle, sans s’attarder au pillage des campagnes.

Ce n’est qu’en septembre 747, deux mois après avoir été prise, que la forteresse d’Asdalan fut libérée par le Duc Lanfranc de l’Aurélius. Une fois le périmètre sécurisé, les chevaucheurs du Bastion vinrent en renfort à l’armée hétéroclite venu libérer Vozdth, capitale d’Argyle. Les forces combinées du Bastion, d’Argyle, des hommes du Nord, des elfes de la Cour Elfique et des galléonites vinrent à bout d’Hargrash. Les troupes vertes furent décimées alors qu’elles fuyaient la ville, même Auldo le magnifique n’y a pas survécu.

Février 748, Joseph Findest, le Lion d’Asdalan, reçu la bénédiction du Jeune Prophète qui disparu dans les Steppes désolées. Cette bénédiction le libéra de sa terrible fièvre et il retrouva sa fougue d’antan. Le Bastion libéré, le Lion donna des titres aux héros ayant permis la victoire de la guerre. À Thomas Bjòrn Boddinsson, chef de guerre du Nord, il donna le commandement de la forteresse de Korujev. Au Duc Lanfranc de Tournaye, il donna le commandement de la citadelle Delacroix. Enfin, à Hundvarr Sans-Peur, prisonnier galléonite, il donna le commandement des troupes de chevaucheurs. De nouvelles troupes vinrent renforcer les places fortes du pays qu’il peuvent maintenant reconstruire et se renforcer. Malheureusement, ce renforcement vient plutôt tard, la majorité des verts des Steppes Désolées ayant déjà passé.