Royaume d'Aurélius

De Illimune
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Informations générales
Capitale(s) Héodim
Population Humains (60%), Elfes (15%), Nains(15%), Chapardeurs(8%), Autres races de l'Ordre (2%)
Religion(s) Divinités de l'Ordre, sauf Galléon.

Textes à venir sous peu...

Responsable : Catherine Beaudet.

Description générale

Valeurs du Royaume

Les valeurs que prônent et que cultivent le pouvoir politique aurélois et les instances structurelles du royaume sont des valeurs qui tendent à maintenir en vie un idéal chevaleresque en perdition un peu partout à travers Illimune. L’éducation, considérée comme un mécanisme important dans le processus de transmission de ses valeurs, est dispensée au peuple dans l’optique de le faire adhérer à ces hauts principes qui articulent la société bien balisée qu’est le Royaume d’Aurélius.

- Noblesse : Les dieux ne nous ont pas faits égaux. Ainsi, il appartient aux meilleurs de protéger les autres. Cette valeur est dans le sang et instaure ainsi l’ordre social voulu par les dieux. Celui qui s’est vu placé au-dessus des autres se doit d’agir avec honneur et sagesse.

- Honneur : Les Aurélois sont braves et fiers en tout temps. Ils se doivent d’inspirer le respect et la confiance par leur comportement honorable.

- Foi : Les Aurélois sont pieux et dévots, reconnaissants de tous les dieux honorables d’Illimune. Ils savent qu’il est de leur devoir de réaliser la volonté divine sur terre et de combattre les hordes du Mal et du Chaos.

- Fidélité : Les Aurélois sont fidèles à leurs serments; ils honorent leurs seigneurs et les exigences de l’esprit chevaleresque. Ils s’engagent à protéger leurs vassaux; ils jurent de travailler pour le peuple, de protéger les familles, ainsi que ceux qui dépendent d’eux avec honneur, constance et courage.

- Vaillance : Un Aurélois ne se laisse jamais abattre, il est tenace et peu importe les obstacles qui se présentent devant lui, il cherchera le moyen de les surmonter. Il persévère dans l’adversité avec vaillance.

Villes et villages importants

Voir Les Comtés bélénois.

Histoire générale

Histoire de l'ère prédédant la venue des faux prophètes

Nommé en l'honneur du fleuve qui le parcourt, le très noble et divin royaume a une histoire complexe ponctuée d’alliances, de ruptures et de guerres. Il fut fondé en 745, sous l’appellation de Duché d’Aurélius, par l’alliance éphémère du comte Lanfranc d’Héodim et du Grand thaumaturge Markelus Vorokhev, qui avaient uni leurs territoires pour consolider leurs forces et leurs valeurs. Néanmoins, cette heureuse entente n’était pas appelée à durer, et quelques années plus tard seulement, le seigneur Markelus fit sécession et refit de ses terres la Confrérie Markelus. Le Duché d’Aurélius demeura tout de même un duché sous la prétention à la couronne bélénoise du jeune successeur et fils aîné du duc Lanfranc, Amédée de Tournaye.

La noble histoire des hauts faits du Royaume d'Aurélius est intimement liée à celles de ses valeureux dirigeants et de leur implantation dans le dangereux territoire bélénois.

Les origines

En l'An de Grâce 731 après l'Aédon, la Régence argylienne de Syptosis déclara Bélénos comme un voïvodat argylien. Or, de nombreux groupes implantés en Hyden s'opposèrent à un tel acte de tyrannie et implantèrent courageusement la Résistance bélénoise. Ironiquement, celle-ci comptait un jeune noble argylien imbu de justice et de liberté, sir Lanfranc. Ce dernier, reconnut de par la loi à titre de noble de Bélénos par le Bastion bélénois, décida de créer un véritable ordre de chevalerie bélénois, comptant en ses rangs aédonites, vaulistes, mages, Bélénois, Argyliens, Urdiens et Impériaux dédiés à affranchir Bélénos de l'esclavage. C'est ainsi que s'implantèrent enfin les idéaux chevaleresques et nobiliaires dans le chaos des terres bélénoises.

Pendant la juste lutte contre Sryou, le régent d’Argyle, la Résistance organisée autour de Lanfranc eut aussi à faire face aux méprisables invasions galléonites de 734. Le passage de Galléon laissa Bélénos politiquement et militairement fragile. De fait, ce sont ces groupes d'envahisseurs qui décidèrent perfidement de tirer partie de la situation et de débuter la sanglante Guerre des seigneurs (734-741).

Pendant ce terrible conflit, la Résistance se concentra vaillamment sur l'ancienne capitale d'Héodim afin d'en défendre la population et sir Lanfranc fut choisi chef de ce qui devint progressivement le comté d'Héodim.

Héodim noua rapidement des liens avec son voisin nouveau venu, le remarquable archimage Markelus Vorokhev, qui venait d’installer sa Confrérie dans les Collines Hurlantes. L’union des efforts des seigneurs Lanfranc et Markelus dans leur lutte contre les elfes noirs qui investissaient ces montagnes rapprocha les deux seigneuries.

La naissance d'un duché

Au cours des années, les guerres et les conflits se succédèrent au milieu des tromperies et des trahisons de certains autres seigneurs bélénois. Quelques revers subis par Héodim et la Confrérie poussèrent les dirigeants de chacune des seigneuries à chercher une solution pour redresser la situation. Or, depuis l'arrivée de Vorokhev en Bélénos, les deux seigneuries avaient toujours entretenu des relations amicales. L'union des seigneuries était la seule voie à suivre face aux menaces extérieures grandissantes.

C'est donc en octobre 745 que le comte rencontra Vorokhev à Hautlangeois, fief des La Trémoille. Ils se mirent d'accord sur l'union des deux peuples. Vorokhev accepta de reconnaître Lanfranc duc des deux seigneuries réunies.

Les mois suivants furent consacrés à consolider les frontières. L'un des premiers grands événements de la seigneurie fut la célébration du sacre ducal à Héodim. Lors du solstice d'hiver 745, journée où la Lumière triomphe des ténèbres envahissantes, eut lieu une investiture ducale dans l'opulence et la richesse de la luxueuse cathédrale d'Héodim. Devant l'assemblée des nobles, des mages, des chevaliers et des commerçants les plus prestigieux des deux seigneuries, le comte des Héodois, sir Lanfranc, et son épouse Anne-Sophie de Penthièvres, furent conduits jusqu'à l'autel avec leurs enfants. Vorokhev les attendait avec le diadème ducal. Rendu sur place, Lanfranc se tourna face à l'assistance et leur demanda solennellement :

"Peuples de l'Aurélius, acceptez-vous mon humble personne comme votre duc, choisi des Dieux et de la Toile magique pour vous protéger et vous apporter la prospérité?"

Unanimement, l'assistance répondit favorablement, tant les frères Durance, dame Nessa Dubrouillard, sir Xavier de Nilthimer, sir Ghoran, dame Marussia von Karajan que les frères Rufo, Luther Valgoris et Grégoire Bronas, illustres Markeliens. Ainsi acclamé par son peuple, le comte s'agenouilla devant Vorokhev et les prêtres des divinités reconnues dans le duché. Ces derniers bénirent tous le diadème ducal tenu par Vorokhev. Ensuite, l'évêque d'Usire Ormidas et le célèbre Valdis Lovoth prirent la regalia avec Vorokhev et l'emportèrent au-dessus de la tête de Lanfranc, prononçant ces mots à l'unisson :

"Aujourd'hui nous vous sacrons Duc des Aurélois par la Grâce divine et arcanique d'Illimune."

Ils ceignirent alors sir Lanfranc du diadème ducal. Ce fut ensuite au tour de son épouse Anne-Sophie de Penthièvres, descendante de l’illustre lignée bélénoise de Penthièvres, dont les origines remontent au premier royaume de Bélénos (avant l'avènement de l'Aédon), de recevoir le diadème de la duchesse. À nouveau accueillie par trois Vivats, la famille ducale traversa la nef sous une rangée d'honneur. Parvenue à l'extérieur devant le peuple en liesse, elle fut accueillie triomphalement et le duc décréta des célébrations d'une semaine. C'est ainsi que naquit le noble Duché d'Aurélius.

Les années troubles et l'âge d'or (746-751)

Histoire de l'ère succédant la venue des faux prophètes

Le grand bouleversement et l'ascension du Roi nemesis (751-756)

L'avènement de la Reine solitaire 756-766

La guerre sainte, la débandade et le repos 766-768