Usire : Différence entre versions

De Illimune
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Version actuelle datée du 7 juin 2019 à 12:22

Informations générales
Portfolio L’Unité entre les Hommes, l’Honneur, le Pardon et la Loyauté
Némésis Noctave et les créatures mortes-vivantes
Symbole(s) Une Croix rouge ou un Chêne rouge
Autre(s) nom(s) Usire Aédon, L'Aédon, Le Lumineux.
Nom des fervents Aédonites (officiel) ; usiriens (familier).

Usire, Lumière du peuple, veut toujours guider l’humanité vers une meilleure existence. S’imprégnant des valeurs de Vaul après la disparition de ce dernier, Usire incarne aussi la Loyauté ainsi que l’Honneur, autant au niveau de la guerre que du peuple. Il est un exemple de bonté et de pardon, mais aussi le Père d’une idée d’une race humaine unie et forte dans l’adversité.

Histoire

Peu d’hommes se rappellent aujourd’hui des temps anciens, de l’ère précédant l’arrivée de l’Enfant prodige. On y suppliait les Cieux et leur seule réponse était la foudroyante rage du tonnerre. Au nom des Vieilles Traditions, on sacrifiait à Galléon le peu que l’on possédait pour ne recueillir que des cendres. La grâce des Cieux mourrait dans leur silence. D’orgueil et de vanité, le monde glissait vers les Ombres…Puis, vint Usire Aédon. Un jeune enfant, naïf d’innocence et de bonté, qui devint un jeune homme preux, vaillant et, surtout, illuminé. Il fut le premier à brandir la Lumière au creux des Ombres. Par de brillants discours et allégories, il rassembla une humanité défaillante, esclave de ses propres faiblesses et accablée par la rage des autres peuples.

Aux abords du Lac Rivedal, il fit ce qui allait être appelé par la suite l’Appel de Bienveillance, l’ultime convocation de toute l’humanité au centre d’Illimune. Des villages et des villes se mobilisèrent à cet appel et on entreprit une marche jusqu’au lieu de rencontre où attendait Usire. On vint par milliers. De là, sous la même bannière, celle de l’Humanité, Usire rassembla ceux qui répondirent à son appel afin de construire Altembourg sur les rives du lac. On forma une armée, la plus importante à l’époque, et avec le commandement d’Usire, on protégea la nouvelle cité et les idéaux qu’elle représentait. Les années se succédèrent, rudes et éprouvantes, puis, enfin, on goûta à la liberté. Usire, sur le trône d’Altembourg, veillait sur un royaume, Tweel, petit, mais souverain, en guerre, mais impérieux. Alors vint la fin tragique d’Usire. Trahi, capturé, vendu, pendu, saigné, martyrisé, sacrifié… mais non oublié. Dans un ultime élan de reconnaissance, Golgoth lui offrit le statut de dieu, jetant son prédécesseur Galléon hors du panthéon céleste. Pendant plus de sept siècles, il fut ainsi le seul et unique dieu de l’Humanité.

Pendant toutes ces années, Usire gagna en popularité, recueillant la majorité des prières des humains à travers le continent. Autour d’Altembourg s’organisa le vaste Empire de Twyden qui, rapidement, partagea ses croyances avec ses voisins d’Argyle, de la Confédération urdienne et même de Khalonnie. Puis vînt l’an 731, année d’hécatombe dans tout Illimune. Du lointain continent de Deus Patres, Galléon le Tyran refit son apparition afin de conquérir ce qu’il estimait lui revenir le droit : Altembourg la Blanche et, du même coup, son trône de dieu des Hommes. La croisade déchira toutes les terres, des côtes de la Confédération urdienne aux déserts du Mohit. Contre toute attente, Galléon regagna son statut de dieu en 734, laissant les Hommes confus sur l’identité du réel patron de l’Humanité.

Galléon et Usire se côtoyèrent et luttèrent pendant près de 10 ans pour l’ultime rôle de Seigneur des Hommes. Nul ne sait comment ce conflit se déroula dans les Cieux, mais en Illimune, on vit les prédicateurs se multiplier de part et d’autre, cherchant à convertir par la parole ou par les armes leurs adversaires. L’année 734 ne semblait pas la fin d’une courte croisade, mais le début d’une ère infinie de guerres religieuses.

C’est dans cette atmosphère tendue que se réveilla Chaos en 745. Face à cette menace grandiose, les Hommes comme les dieux mirent de côté leurs différents afin d’atteindre un seul et même but : survivre. Alors que l’entreprise semblait hors d’atteinte, la disparition de Vaul fut le choc nécessaire qui clarifia le rôle de tous et chacun. Ainsi, tandis que Galléon s’appropriait les domaines vaulistes de la gloire et de la fierté, l’Aédon se tournait vers ceux de l’honneur et de la loyauté. Dès lors, on commença à distinguer plus clairement les deux dieux : Le premier était le champion avide de perfection et de prestige, le second le paladin compatissant et rassembleur. D’un côté le guerrier glorieux, de l’autre le général unificateur. Certes, encore aujourd’hui perdure un froid manifeste entre les deux déités. Cependant, tous semblent comprendre que si chacun se proclame Père des Hommes, ils conçoivent la destinée de cette race de manières bien différentes.

Dogmes et préceptes

Usire est l’incarnation du Bien

Tu ne prendras jamais la défense d’une créature maléfique, ni de l’être qui travaille contre l’unification et la communauté. Combats les ennemis perfides et individualistes, seule l’unification permettra à l’Homme de grandir.

La Voix d’Usire est Pardon

Tu offriras le salut à ton adversaire, surtout s’il est humain. Donne lui l’occasion de se rendre ou se repentir, sans tomber dans la naïveté aveugle. Illumine la communauté de ta piété et de ton pardon, mais jamais à son dépend.

La Lumière d’Usire rassemble tous les Hommes

Tu aideras ton prochain. L’Homme doit être protégé, tant et aussi longtemps que celui-ci travaille pour le bien de la communauté. S’il faillit à cette tâche devient ma Voix.

Cultes dans le monde

Rare est l’homme qui ne connaît aucunement le nom d’Usire, son symbole -une croix en chêne- ou le récit de son vivant et de sa mort. Partout en Illimune, plusieurs ordres ou maisons font sa promotion, poussant les masses à le vénérer, à tuer en son nom et à mourir pour lui.

L’enseignement d’Usire repose sur l’atteinte de la pure liberté de l’Homme. Ce dernier, à l’image d’Usire, libre de ses choix et de sa voie, protecteur de son frère et de sa soeur, souverain de ses faiblesses et de ses propres démons. Les Aédonites (du second nom d’Usire Aédon) appellent ceci le Rêve de l’Aédon, soit la vision d’Usire selon la Destinée de la Lumière.

Certes, le culte d’Usire est bien connu et développé, mais il varie selon les régions. Dans certaines nations, son culte est omniprésent. En Twyden, héritier de Tweel, les Aédonites vénèrent Usire comme le patron du panthéon céleste, comme l’unique dieu méritant soumission et adoration. En Argyle, il est le sage porteur des lois et le gardien de l’intégrité princière. En Khalonnie, il est le bienfaiteur, le protecteur du paysan et le garde du marchand. Ainsi, par son ouverture sur la différence, le culte d’Usire -malgré le retour de Galléon- continue d’être le principal objet de vénération des habitants d’Illimune.

En Bélénos, l’ensemble des seigneuries dites « civilisées » acceptent la présence des Aédonites. Alors que la Griffe de l’Ouest y voit la figure de la liberté et de l’accomplissement de soi, le duché d’Aurélius le conçoit comme le général des dieux, le grand unificateur du panthéon. Dans les Cités de l’Ordre, Usire est perçu comme un dieu fort, un acteur céleste majeur invitant tous et chacun à ordonner sa société pour le profit de la communauté. Toutefois, c’est dans l’Alliance de Solèce que la foi en la Lumière d’Usire est la plus forte. Unies autour de l’idéal du Rêve aédonite, les anciennes seigneuries de l’Armée du Pénitent, de la Confédération d’Orion et du Fief Marniet ont adopté une politique monothéiste guerrière. Que ce soit par les armes, la diplomatie ou le commerce, le nom d’Usire doit être propagé partout en Bélénos afin qu’il devienne le ciment d’un nouveau royaume lumineux.

Célébrations et rituels

Les Saints Aédonites

L’hagiographie aédonite est extrêmement riche en personnages de renom. Si certains ont connu leur ascension lors des épreuves les plus pénibles, d’autres furent élevés grâce à la noblesse de leurs actions tout au long de leur vie. De plus, les différentes régions du monde ont chacun leurs saints. Ainsi, Saint Guelthier est une vedette en Héodim, mais est presque inconnu à Altembourg.

Voici quelques uns de ces saints, leur domaine et leur histoire respective :

  • Saint Adrianns – Patron des causes perdues.
  • Saint Barisan – Patron des Vigilants du Temple.
  • Saint Barthélemy – [...]
  • Sainte Catherine de Huima – Patronne des religieuses et Fondatrices de la Guilde des Roses Noires.
  • Saint Clément d’Échèrres – Patron des Chevaliers de la Justice.
  • Saint Donat – Patron et Fondateur de l’ Ordre du Précieux Chêne.
  • Sainte Endora – Patronne des guérisseurs.
  • Saint Guelthier d’Altembourg – Patron des Bélénois
  • Saint Hubald d’Avengard – Patron et Fondateur des Fils de la Lumière.
  • Saint Jacques et Sainte Gabrielle – Patrons de l’abondance et du repas.
  • Saint Juristar – Patron de l’Inquisition impériale.
  • Saint Khalaad de Brest – Voir l'histoire de Twyden.
  • Saint Saïen (ou Saen) – Saint inconnu ayant donné son nom a une ville Dorgonoise
  • Saint Thomas – Patron des arcanistes.
  • Sainte Valérie – Messagère d’Usire.
  • Saint Yavin – Patron des fermiers.