Les Terres de Belenos

Nouvelles des royaumes

Vous trouverez ici ce qu’il faut savoir cette année sur chaque royaume bélénois, regroupé par mois pour chaque blason. Consultez simplement les sections dédiées à chaque royaume. Celles-ci seront mises à jour avant chaque activité.

Vous pourrez également trouver ci-dessous une copie des « Chroniques marchandes franquistes » publiées chaque mois par l’illustre marchand Francis Tourin de la Guilde commerciale de la route du Roi. Celles-ci vous donneront un portrait du climat commercial de Francourt et vous permettront de prévoir les intempéries.

CHRONIQUES MARCHANDES

TRÔNE DE L’EST

Janvier – Blanche de Sénicourt, dirigeante des Croisés de Dagoth et l’une des plus grandes stratèges de Bélénos, réclame au Trône que les baronnies de Vertecolline et du Marché Nicolet soient annexés au comté de Boursicot. Suite à la soirée mondaine qu’elle a tenue à Solèce et où se sont tenues les négociations avec l’Aurélius concernant l’avenir de la baronnie de Jaspérie, elle se voit forcée de libérer cette dernière aux mains des Aurélois, ce qui laisse son comté affaibli. Elle rappelle aux Loyalistes que leur reine a promis un comté entier pour les Croisés en échange de leur loyauté au Trône et que les baronnies demandées sont les lègues les plus logiques. Le duc Jacob Larcohen, qui vient de perdre sa reine et à qui appartient les terres, refuse sèchement sans même un moment de considération pour les arguments qu’on lui offre.

Suite à l’assassinat de Gabrielle d’Amerolles, une assemblée des membres influents de l’entourage de la reine prend en charge la gestion du royaume. Ils sont appelés les Loyalistes par la population estienne.

Février – Des rumeurs courent au Trône de l’Est selon lesquelles une attaque loyaliste se préparerait contre Pistaguer, le siège du pouvoir de Boursicot et la métropole du royaume. En réponse à celles-ci, un substantielle force croisée est déplacée autour de la cité, ainsi qu’à ses frontières avec Vertecolline et le Marché Nicolet. Quelques jours plus tard, la populace estienne apprend que les deux baronnies sont en train de lever des troupes dans un important effort de conscription au sein de leur population. Les dirigeants loyalistes tentent de désamorcer la situation en se faisant rassurant auprès de la comtesse de Boursicot.

Mars – Suite au Congrès des Arts arcaniques et occultes, le comté de Griveton, mené par le Garm de Dagoth, annonce officiellement son intention de se séparer du Conclave et de rejoindre Blanche de Sénicourt, qui représente leurs idéaux daggarois. Le Garm avait quitté le Trône par rancune pour leur ancienne reine, mais depuis le trépas récent de cette dernière, rien ne les retient aux côtés des Néoviens. La nouvelle déclenche évidemment une riposte des Amaï et Noctaviens vivants sur les terres de Griveton, qui bien qu’en nombre inférieur dans le comté, réussissent tout de même à causer d’importants dégâts avant d’être chassés ou mis à mort. Au final, Griveton devient un comté estien, mais doit se placer sous la protection des Croisés le temps de stabiliser sa situation.

Avril – Les dirigeants de Vertecolline et du Marché Nicolet en ont assez d’attendre que Dame Blanche fassent le premier geste et, contre les indications de la régence loyaliste, lancent leurs troupes dans un assaut inattendu sur Pistaguer. Pris de panique, les défenses frontalières cèdent presqu’immédiatement, mais les envahisseurs ne font pas une lieue dans les terres des Croisés avant de faire brutalement face à leur savoir faire militaire. Les troupes de la comtesse sont prêtes, et lorsque l’ennemi les atteint enfin, plus de la moitié de leurs effectifs a déjà succombée aux différentes défenses mises en place. Le siège n’a jamais lieu. Non seulement les Croisés le brise immédiatement, mais Blanche de Sénicourt leur ordonne ensuite de poursuivre leur marche jusqu’aux cœurs des deux baronnies. À la fin du mois, Vertecolline et le Marché sont conquis et Solèce reçoit un messager. Il s’agit de la dernière transgression que la généralissime tolèrera.

Juin – Novembre brûle tandis que les légions du Conclave avance sur son territoire. Le royaume de la mort et des ténèbres n’ayant fait aucune déclaration de guerre au préalable, les armées de Carthame ne sont pas prêtes à intervenir et le comté assiégé s’organise présentement comme il le peut. La capitale de Ratgard et le nord des terres tient toujours, mais les habitants du sud – qu’ils soient Orcs ou Rats – ont fuit ou sont devenus les esclaves des Néoviens, dans la vie ou la mort. De son côté, le seigneur Xobar a déjà envoyé ses messagers pour demander le soutien du duc de Plein-Vent, dont la réponse se fait attendre pour le moment. Les Croisés ont bien offert quelques troupes, mais les Loyalistes du Trône sont pour le moment réticents à accepter leur aide.

En attendant, à Novembre, un seul nom retentit au-dessus des autres au sein de la résistance qui s’organise… Lorcrax.

Août – Le vent de l’action s’est calmé dans le comté de Novembre, alors qu’il s’est agité dans entre les duchés de Plein-Vent et celui de Vernaille, de Blanche de Sénicourt. Le duc et la duchesse ont apparemment écrit plusieurs missives à leurs supporteurs des quatre coins du royaume. Il y a fort à parier que les missives vont aussi joindre le camp adverse avec des promesses de titres et de ressources. Les candidats qui se font désirer devront prochainement choisir un camp. Avec ces offres, du rare mais nouveau courrier a été échangé entre les ducs. Est-ce que les deux belligérants commencent à apercevoir la fin du conflit interne au Trône de l’Est? Les terres voisines n’attendront pas qu’un choix soit fait.

Devant l’instabilité qui se prolonge, les Croisés et les Loyalistes voient les répercussions s’aggraver de semaine en semaine.

Septembre– Le vent de l’action s’est calmé sur Novembre pour souffler sur le Duché de Carthame, à l’est du Royaume. Le duc Xobar Xan Zxenzen est la cible d’un élan de coup d’état des différents comtes, menés par celui de Premier-Trône, Mukmu dit le Lettré. L’esprit est au changement de tête dirigeante.

L’air de nouveauté déferle aussi sur les Duchés de Vernaille et de Plein-Vent. Les ducs Blanche de Sénicourt et Jacob Larcohen ont lancé la chasse aux appuis politiques. Un seul des deux montera sur le Trône de l’Est; mais qui?

AURÉLIUS

Décembre – Au sommet de Hautlangeois, Amaury de Penthièvre est choisi pour devenir le nouveau monarque du royaume. Isabelle de Méricourt de la Roselière et Amaury étant les deux derniers candidats crédibles à la couronne, ce dernier convainc la noblesse auréloise que les Roselois ont non seulement moins de moyens militaires, mais qu’ils ne sont bons qu’à causer des incidents diplomatiques avec leurs voisins. Bien qu’il soit clair que ces allégations ne sont que des railleries politiques, Isabelle de Méricourt les prend comme une insulte tant pour elle que pour son peuple.

Janvier – Contre toutes attentes, les diplomates aurélois envoyés pour négocier avec Blanche de Sénicourt reviennent plutôt gagnants de leurs échanges. Non seulement les Croisés acceptent de leur céder Jaspérie, reconnaissant la valeur de la défense auréloise à cet endroit, mais ils acceptent également de permettre à tout Aurélois qui y a affaire, un droit de passage jusqu’à Pistaguer et au Marché Nicolet (voisin de Francourt). Ce droit doit servir tant au commerce qu’à permettre aux déistes qui ont encore de la famille à Pistaguer de garder contact avec celle-ci.

Février – Un vent de mécontentement souffle sur une petite partie des troupes nordiennes qui ont suivi Amaury depuis le début de sa campagne pour récupérer la couronne des Penthièvre. Ceux-ci espéraient un conflit plus prononcé avec les Impériaux de Twyden, mais se retrouvent plutôt stationnés au sud de Hautlangeois à attendre.

De son côté, la générale impériale Maurine de Montaront n’apprécie pas non plus qu’Héodim accueille des Galléonites et encore moins des Nordiens dont le but avoué est de combattre le Saint-Empire. Ses troupes sont venues défendre l’intégrité du duché dans le contexte d’une guerre civile maintenant terminée et elle donne donc un ultimatum au duc Dagon d’Héodim afin qu’il convainque le nouveau roi de choisir un autre duché pour y placer ses troupes.

Avril – Des courriers impériaux en partance d’Héodim vers Twyden disparaissent avant d’atteindre la frontière. Entre cette agression d’un parti inconnu et la visible incapacité du duc Dagon d’Héodim à convaincre le nouveau roi de remercier ses alliés Nordiens, la générale de Montaront commence à rapatrier ses troupes dans la capitale. Les postes frontières impériaux sont progressivement abandonnés.

Au sud, le Patriarche Logan Badar annonce son appui officiel à la Cité d’Andrave dans son projet de recréer ses défenses ancestrales pour en faire à nouveau le havre imprenable qu’elle fut autrefois. Depuis le décès de Markelus, la cité reste forte grâce à ses Aurores, mais se cherche toujours un dirigeant fort qui puisse réunir l’ancienne alliance. Depuis la prise de Prospérance et l’ascension du roi Amaury, bon nombre de Galléonites aurélois ont migrés vers Cendrecourt, ralliés par le discours rassurant du nouveau comte, Adélard Bonpoint. Certains voient dans le geste de Dum Badar une réponse à cet exode et une tentative de renforcer leur position dans le duché d’Anlwick. D’autres croient que les Nains en ont tout simplement assez du manque d’action concrète dans la restauration de l’un de leurs anciens joyaux.

Juin – Pérudir Vorovich de la Trémoille, l’assassin de Marussia, est condamné à mort. Bien qu’il défende n’avoir agi que par compassion pour une amie qui aurait, selon ses dires, trahi sa propre couronne, ni les juges ni sir Amaury ne furent convaincus. Sa sentence est prévue être exécutée après 60 jours de cachot, comme le prévoit la loi auréloise pour ce genre de crime.

Il y a également de grands mouvements de troupes sur les terres : le roi déplace ses alliés Galleonites à Cendrecourt, pour s’y installer de manière définitive sous le bon œil d’Adélard Bonpoint. Ce geste s’accompagne d’un décret royal qui autorise à nouveau le culte de Galléon en Aurélius. En échange de ses bons gestes, sir Amaury de Penthièvre s’attend à ce que les Impériaux abandonnent leurs positions en Maillence et couvre à peine son mécontentement face à ce geste, qu’il reproche à dame Isabelle de Méricourt. La duchesse de la Roselière, Florence Dubrouillard, est appelée à Haut-Langeois pour discuter de la situation et des agissements de sa comtesse.

Finalement, les disparitions aux frontières avec l’Empire ne semblent pas vouloir cesser et donnent même l’impression de s’accentuer. En réponse, les Impériaux bloquent tous les étrangers au poste frontière. Les échanges sont permis, mais le transport des marchandises est réorganisé de la frontière jusqu’à Altembourg : seuls les citoyens impériaux peuvent franchir ce point. De son côté, l’Aurélius nie toujours toute implication dans les disparitions.

Juillet – Le mois débute avec l’évasion de prison de Pérudir. Bien que la nouvelle n’étonner pas certains membres de la noblesse vu le passé de l’ancien régent et les contacts qu’il possédait, il n’en reste pas moins qu’aucun garde n’a remarqué quoi que ce soit d’inhabituel et qu’il n’y a aucune trace d’infraction. La cellule est trouvée vide à l’exception d’une simple feuille de parchemin arborant le dessin d’une main brandissant une torche.

Pendant ce temps, aux frontières, on continue d’investiguer les disparitions récentes. Plusieurs équipes de recherche s’y affaires et l’on en vient à découvrir l’existence d’un mystérieux réseau de caravaniers. Cependant, aucun membre de ce réseau n’est capturé et rien de plus n’est connu sur leur implication ou leurs marchandises. Jusqu’ici, tous les disparus sont aédonites, ce qui moussent les rumeurs d’une implication galléonite.

Août – Les tensions sont au comble entre les comtés de Markelus et de Cendrecourt. Plusieurs incursions Galléonites sur le territoire du Comte Tobermory Brise-Étoiles dont une plutôt spectaculaire qui c’est soldée par l’explosion de plusieurs bâtiments d’un quartier ouvrier d’Andrave sont venue à bout de la patience du peuple qui réclame un intervention du Roi et la nomination d’un Duc pour stabiliser la région. 

Aux frontières, les disparitions n’ont pas cessé et le réseau de caravaniers demeure un mystère. La seule nouveauté est que, contrairement aux hypothèses initiales, celui-ci ne se rend pas aussi loin qu’Harov.

Septembre Des coursiers qui avaient été enlevés en début d’été aux frontières se sont échappés de l’endroit où ils étaient retenus et se sont rendus en Francourt. Les gens d’Hyden les ont aidés à regagner les troupes Impériale en Maillance. 

Le Roi prépare une sortie publique pour tenter d’apaiser les tensions. Certains croient qui s’apprête à nommer un nouveau Duc à Alnwick. 

Un attentat a détruit le pont entre la Bastide et Harov. L’explosion visait un convoi de marchands impériaux.

L’Aurélius semble plus instable que jamais.

CHAMPAGNOL

Août 772 – Les champs brûlent à l’est de Val-aux-Princes. Les incendies dévastent une grande partie des récoltes, menaçant les peuples de Champagnol et du Trône de famine. Les feux sont allumés sans provocation ni revendication et personne ne semble rapporter avoir aperçu les responsables de cet acte de destruction apparemment gratuit. La pénurie qui s’ensuit force Gabrielle d’Amerolles à lever des taxes supplémentaires et à rationner la paysannerie. On cherche les coupables en vain.

Janvier – Hautes-Terres subit encore des incursions lycanes sur ses territoires bordant les forêts de Taurë Ilfirin. Après avoir repoussé les créatures, sir Albert Frontenay envoie ses doléances au royaume elfique. Le ton est incisif et promet de « prendre les grands moyens » si ces agressions continuent. Les Ilfirinois ne prennent pas à la légère ces menaces, y voyant une promesse possible d’utiliser le feu contre leur domaine. La présence d’Elfes sauvages est décuplée à l’est de Cendreterre et les intrus sont souvent tirés à vue.

Février – Les festivités organisées à Halvard calment un peu les tensions entre Champagnol et Taurë Ilfirin, qui invite des dignitaires des pays déistes et semble vouloir leur tendre la main au sujet du « problème des lycanthropes ». Champagnol en profite pour demander au roi Nostrum d’envoyer quelques druides afin de venir accélérer la rémission des terres brûlées par les incendies de l’été. Au final, peu de choses changent, mais une baronnie donnée à la nouvelle génération de garous réduit tout de même les débordements en Haute-Terres.

Mars – Avec l’arrivée du printemps, Champagnol reçoit des nouvelles du roi Nostrum, qui leur annonce avoir mandaté les druides des Marais de feu de venir étudier les champs brûlés.

Leur nouvelle cathédrale achevée depuis quelques mois, les Ademos négocient avec les Champagnolais de pouvoir tenir un évènement d’inauguration pacifique afin de montrer au peuple qu’ils sont des êtres de bonne foi malgré leurs pratiques s’affranchissant des déités existantes. Robert de Champagnol IV, régent du royaume, accepte d’abord avec réticence. Il annoncera plus tard dans le mois que son fils, Robert V, est prêt à prendre certaines responsabilités et qu’il participera à l’inauguration en tant que représentant de la couronne.

Avril – Les druides de Taurë achèvent leur travail de guérison des terres brulées et salées. Les paysans de ces terres sont cependant légèrement échaudés, car les druides n’ont permis à personne d’être témoins de leurs rituels ancestraux et le mystère qui plane sur leur intervention est source de nombreuses rumeurs. Néanmoins, les champs semblent vouloir reprendre vie et l’on prévoit une fin à la famine avant la fin de la saison des récoltes.

En ce qui concerne la militarisation du pays, celui-ci se déroule plus lentement que prévu. Malgré cela, de belles surprises, tel que l’ajout des Fauconniers de Falswick et des combattants du Sleppdrìr, viennent redonner courage aux Champagnolais. L’accueil de ces derniers se fait d’abord plus froidement, les escarmouches avec les Nordiens étant relativement fréquents, mais la Jarl du clan prend rapidement les choses en main et la paysannerie finit par adopter leurs nouveaux seigneurs lorsque les instructeurs Nordiens les prennent en main.

Juin – Le pays envoie depuis un mois des émissaires dans tous les postes et points de commerce qui lui sont accessibles afin d’acheter de grandes quantités de fer et d’argent, avec peu d’égard pour le prix offert. Bien que le royaume ne possède pas encore les forges et les ateliers nécessaires pour transformer autant de minerais en armement, l’étape d’acquisition des matières premières semble bien se dérouler pour le moment et cet effort ne semble inquiéter personne, incluant les voisins directs du royaume du blé.

Ce qui inquiète davantage sont les rumeurs qui courent à l’effet que des groupes de paysans auraient reçu des cargaisons de poudre noire pour se défendre. Personne ne sait encore si ces rumeurs sont fondées ou quel genre d’entraînement la plèbe champagnolaise aurait reçu pour se servir de telles armes, mais des dignitaires étrangers ont déjà été aperçus traversant la frontière vers Chastel-Blanc.

Juillet – Les rumeurs courent que les Fauconniers de Falswick ont entrepris la construction d’une immense citadelle en Champagnol, aidé par la Noble Alliance Morale des Princes Artisans, sur les frontières de Taure Ilfirin et des royaumes du nord. Cette forteresse aurait comme objectif de pouvoir mieux défendre les frontières, qu’ils patrouillent maintenant sans relâche, et de servir de terrain d’entrainement pour les nouvelles troupes Champagnolaises.

Une grande opération de recrutement à été faite en Champagnol au cours des mois de juin et juillet, et des centaines d’individus sont venu grossir leurs rangs, apprenant l’art du combat à l’épée et l’arquebuse. Des rumeurs courent également sur la mise en place d’une équipe d’élite dont le seul objectif serait la traque et l’élimination des loups-garous en territoire Champagnolais, mais pour le moment, aucune preuve concrète n’est disponible à cet effet.

Maintenant rassasié en métaux et en argent, Champagnol semble vouloir s’équiper en forges, pour accélérer la fabrication des armes nécessaires à la protection de son territoire.

Août – Comme depuis plusieurs mois, déjà, les tensions avec Taure restent omniprésentes dans la vie de chaque habitant de Champagnol. Les troupes militaires voient le progrès de leurs hommes. Certaines forges commencent à être érigées, mais plusieurs sont encore manquantes pour être capable de raffiner tout l’argent acheté dans les derniers mois.

Certains marchands racontent avoir vu une grande forteresse dans le nord de Hautes-terres. Ces installations ne semblaient pas encore 100% fonctionnelles, mais les choses semblaient avancer de bon pied.

Les récoltes ont débuté et grâce aux druides qui sont venus aider à la repousse des champs Champagnol est de retour sur une production régulière, même qu’une saison record est discuté. Malgré les préparatifs des dirigeants, certains habitants semblent croire qu’une paix serait possible.

Septembre – Les hostilités sont ouvertes! Taure à décider de tenter l’invasion. Les loups de taure commencent à entrer sur les terres de Champagnol. Récemment, il est venu à la lueur du jour que certains des loups qui chassent ne seraient pas de Taure. N’ayant aucune moyen de les différencier, Champagnol annonce qu’aucun lycanthrope ne saura la bienvenue sur leurs terres. 

Malgré les assauts, le progrès est toujours présent et les choses avancent, les forges se construisent et l’argent fond. 

Les dettes alimentaires avec le Trône de l’Est sont officiellement derrière le royaume. Les récoltes progressent bien et les champagnolais vivent aux rythme des saisons.

L’Oratoire du Potentiel tente de prendre de la place de plus en plus et publie des ouvrages qu’ils recherchent depuis un certain temps. 

PROSPÉRANCE

Janvier – De discrets représentants prospérois cherchent à gagner la faveur de Blanche de Sénicourt afin de leur permettre d’opérer librement au Trône. La cheffe des Croisés promet de garder les Marchands de sable à l’œil et de réfléchir à leur proposition. Elle semble a priori favorable, mais Propérance maintient tout de même une réputation controversée sur le territoire estien.

Février – Les quelques poches de résistance galléonites restantes tentent un dernier coup d’éclat et s’en prennent à un grand nombre d’accès aux souterrains des Amaï, décimant leurs gardes et faisant éclater les structures de soutien afin de priver le pays de l’un de ses plus puissants alliés. En réponse à cette attaque, les Comtes de Sable engagent à fort prix des mercenaires réputés du Lavakh’nir pour venir écraser les rebelles. Les Galléonites, pris par surprise par cette manœuvre imprévue, se battent vaillamment, mais doivent au final se retrancher dans leur dernier bastion fort à Rivadestir.

Après des années de service, le maître assassin de Prospérance se fait trop vieux pour remplir pleinement ses fonctions. Pour remercier sa loyauté, il se voit offrir une « retraite en or » par le Mestre de la Marque. Prospérance fait alors savoir dans les cercles clandestins qu’elle est à la recherche d’un successeur.

Mars – Les déclarations d’Henry de Sombrecolline sur la sécession de Griveton choquent la reine Néovia et compliquent soudainement la relation entre le Conclave et Prospérance. Puisque les forces armées prospéroises ne sont toujours pas suffisantes pour garantir à elles seules l’indépendance du royaume, les Comtes de Sable tentent d’adoucir la réaction de Néovia Zarathan et lui propose de réparer les pots cassés en accédant gratuitement à l’une de ses demandes les plus exotiques.

Avril – Le Marché de Prospérance (ou Marché de Sable) étant fermement établi partout en Bélénos, ses dirigeants se tournent davantage vers le développement de leur propre terre. Avec la bourde diplomatique récente, il apparaît clair que Prospérance doit devenir autosuffisante et les Comtes de Sable sont convoqués à Sorénestine afin de prévoir un plan qui concentre les efforts des prochains mois à garantir l’indépendance du royaume. Quelques postes restent à combler, tels celui des représentants en Francourt, de maître assassin et du 6e Comte de Sable.

À Caéssaria, la Barrière du Seuil prend de l’expansion et débute une lente avancée sur les terres. Prospérance ne semblant recevoir aucune réponse satisfaisante du Conclave à ce sujet, le royaume se tourne vers le Trône pour y chercher une « aide spirituelle » afin d’intercéder en son nom auprès des spectres.

CONCLAVE

Janvier – Le début de l’année est un moment très prospère pour la reine Néovia et son royaume. Se régalant encore des récoltes de toutes sortes apportées par la guerre en Boursicot, le Conclave n’a jamais été en aussi bonne posture économique. L’armée de morts-vivants qui protège le royaume se voit grandir de jour en jour et son alliance avec Prospérance permet l’acheminement de produits aussi rares qu’exotiques au sein des duchés de Rossignol et des Étoiles-du-Sud.

Février – Malgré la perte de Jin’suke Akuma à la tête de Karskire, le duché de Rossignol accueille deux nouveaux comtes de renom. Sil’in Ensifero Hasseltiss, liche d’Amaï’ra et ancien comte de Francourt, devient le nouveau comte de Karskire, tandis que Viridis Hasseltiss, un vampire ayant lui aussi résidé en Francourt pendant plusieurs années, est nommé comte de Longévia. Le poste de Sophia Markov en tant que rectrice de l’Université Akuma est officialisé comme étant définitif et la reine offre également le poste de général des Corbeaux noirs, la VIII légion du Conclave, à l’alchimiste de guerre Mitsuhide Sakaya.

Mars – Suite au Congrès des Arts arcaniques et occultes, une multitude de fidèles Néoviens sont dépêchés aux quatre coins du pays afin de tenter de trouver des moyens de percer le secret des nouveaux cristaux polychromes dérobés à Eseldorf. Ceux-ci ayant supposément le pouvoir de cristalliser l’âme d’un être vivant, la nouvelle se répand comme une traînée de poudre.

Pendant ce temps, les combats font rage à Griveton alors que les Néoviens loyaux à leur reine saccage le comté comme ils le peuvent avant d’être occis ou repoussés au sud. La marée de morts-vivants mineurs servant de frontière avec le Trône est lentement décimée par les Croisés, les Toyashis et leurs alliés, mais une nouvelle marée est simultanément reconstruite sur la frontière sud. Celle-ci inclut les victimes de Griveton que les Néoviens font dans leur exode.

Avril – Un grand projet semble se préparer et les généraux de toutes les Légions sont réunis à Caltagrad. Les seuls absents sont le seigneur Sakaya, pris avec les restes du conflit avec Griveton, ainsi que Wodianoï Bronovich, alors retenu à l’extérieur du pays.

Au début du mois, Néovia fait également comprendre à Prospérance qu’ils existent uniquement de par ses bonnes grâces. Elle accepte néanmoins l’offre qui lui est faite en réparation des incidents impliquant Griveton. Quelques jours plus tard, la rumeur comme quoi le seigneur Viridis aurait perdu quelque chose de précieux aux mains de fuyards ayant utilisé Prospérance comme porte de sortie. En réponse, Néovia fait comprendre aux seigneurs marchands qu’elle lèvera une nouvelle armée de morts à sa frontière sud pour éviter que ce genre de choses se reproduisent, mais qu’ils ne doivent pas prendre cet acte comme une menace envers eux.

Au sud, des rumeurs courent sur la Barrière spirituelle séparant le Seuil du reste du pays. Après un nombre inhabituel de visiteurs curieux et prompt à expérimenter sur celle-ci, les résidents spectraux du comté tendent à se montrer agressif. D’abord, les comtes de Morétoile et Fort-Tremblant cherchent à interdire les curieux, mais un décret royal vient les en empêcher. On rapporte après quelques semaines que la Barrière ouest sera devenue plus opaque et « gonflerait ».

Juin – Les citoyens néoviens apprennent avec stupéfaction qu’ils envahissent le comté de Novembre, connu pour sa population majoritairement constituée de Rats. Malgré la surprise, la nouvelle est bien accueillie : personne n’aime les Rats. Le fait que le citoyen moyen ne soit pas au courant de cette attaque est créditée à une excellente gestion de l’information et dans la plupart des villes, tout le monde s’en fout. Morétoile, cependant, accueille déjà bien des nouveaux résidents…

Juillet – La famille Di Balsamo a commencé à s’installer sur leurs nouvelles terres avec l’aide du Clan Tokugawa et de la famille Zarathan. La guerre en Novembre fait encore rage. Le comte Rânaak a fait un appel à tous pour l’aider dans ses recherches sur un élixir légendaire à base de plantes. D’anciennes mines de fer ont été rouvertes au Conclave.

Août – Lors de la dernière semaine d’août, des funérailles et un étrange rituel en l’honneur de feu Wodianoï Bronovich, Avatar d’Amaï’ra, général de la XVe légion et patriarche de la famille Bronovich, ont eu lieu à Caltagrad, la capitale du Conclave Impérial. Alors que des lamentations se font entendre des hordes nécromantiques à l’Université Akuma officiellement rebaptisée l’Université de l’Augur par sa rectrice Sophia Markov, et dans les champs du comté de Karskire. Puis, dans le comté de Morétoile, les rats morts-vivants semblent pointer à l’horizon et des expériences sont faites sur les morts comme les vivants.

Septembre – La région conquise du comté de Novembre, maintenant appelée le comté de Ruine-Sang, abrite désormais des fidèles de la royauté du Conclave Impérial : La famille Di Balsamo et une petite portion de sympathisants du Clan Tokugawa. Des efforts ont été faits pour reconstruire des habitations et des routes entre Vieilesprit et Bourg-Est, la capitale de Ruine-Sang. Mais une étrange maladie se répand dans les sources d’eau du comté. À Karskire, les enquêtes sur les lamentations nécromantiques se poursuivent, alors qu’en Morétoile, des meurtres sont commis et les expérimentateurs ont des visions. L’arrivée d’un puissant artefact en Novembre n’annoncent rien de bon pour l’avenir de Ratgard. À suivre!

TAURË ILFIRIN

Janvier – La grogne se fait sentir chez les Aykanites d’Harov. Une dissension palpable est présente tant dans les rues que dans les échanges politiques de la capitale alors que les Elfes de Sylva s’opposent ardemment à la prise de contrôle de leurs institutions par les membres des autres religions, particulièrement par les Humains. Nostrum, qui a promis la direction de la baronnie au Talion, se retrouve alors à ne pas pouvoir tenir pleinement sa promesse. Les terres entourant la cité répondent bien à leurs nouveaux maîtres, mais le cœur des terres les ignore.

Février – Ter-de-Ké est renommée Cendreterre et remise aux Elfes sauvages. Une baronnie est promise aux Lycans et une autre est réclamée par le seigneur Zo-Ko des Cuetzpalins. Les trois terres les plus à l’est seront attribuées aux premiers Elfes à se montrer dignes de diriger une terre.

Avril – Les négociations avec Champagnol sont officiellement entamées lors de l’inauguration du nouveau lieu de culte Ademos sur leurs terres. Cependant, bien que plusieurs solutions soient amenées pour aider les relations entre les deux royaumes – telle qu’une zone neutre à la frontière des deux pays – les choses n’avancent pas aussi bien que prévu et la régence champagnolaise reste sceptique quant à leur faisabilité. La cordialité est bien présente, mais pas la confiance.

Juin – Le professeur Hector Desmarais, auteur dans les récentes recherches sur les cristaux corrompus de Francourt et conférencier à Halvard, est retrouvé sans vie au début du mois. Les motifs de ce meurtre semblent directement liés à ses récentes découvertes, ainsi qu’à ceux à qui il les aurait partagées. Certains prétendent que les assassins proviendraient de Taurë.

Pendant ce temps, Nostrum reçoit le corps inanimé de Cappucine Chateauvieux à Aïnas Ilfirin et fait immédiatement libérer une grande section du bosquet pour y conserver la dépouille. Sa garde rapprochée indique aux curieux que le roi prend au sérieux cette attaque contre sa déesse et que la Tempête se lèvera certainement.

À Harov, un groupe d’Ilfirinois plus activiste que les autres prend de l’influence en cherchant à marier les idéaux sylvanites et aykanites pour obtenir des résultats concrets plus rapidement. Leur porte-parole est connu sous le nom de Lusandoral Daecan et ils auraient même pris l’initiative de contacter des alliés à l’extérieur du pays pour régler certains sujets plus sensibles qui traînent depuis un moment. Ils sont par conséquent vus aux yeux du peuple comme une certaine solution au problème des tensions séparant présentement le pays.

Juillet – Les tensions avec Champagnol continuent d’augmenter. Plusieurs solutions sont mises en place, mais les Champagnolais continuent de pointer du doigt Taurë Ilfirin pour les attaques de loup garou qui selon eux est rendu à 97% sous contrôle.  

Les contacts confirment que Champagnol n’achète pas seulement le fer mais aussi du minerai d’argent. Ce qui fait grogner la populace en Taurë Ilfirin. 

Août – Taurë Ilfirin met fin à l’aide en Champagnol. Les terres sont de nouveau fertiles.   

Malgré toutes les mesures en place pour la sécurité des deux royaumes, Champagnol continue de s’armer contre nos loups. Il est évident qu’ils se préparent pour une guerre et Taurë Ilfirin n’a aucune intention de leur céder quoi que ce soit.  

Plusieurs comtés se sont vu octroyer des missions spécifiques pour se préparer à l’éventualité d’une invasion. Par contre Taurë Ilfirin n’est pas dupe, même si Champagnol fait le plus de bruit, les yeux sont ouverts partout aux frontières.

SeptembreLes préparatifs avancent bien. La majorité des baronnies sont déjà prêtes et attendent les prochaines directives. Les Barons ont mobilisé leurs forces, rassemblé leurs troupes et fait appel à leurs meilleurs conseillers.

Pendant ce temps, les loups, gardiens silencieux de la nature, sont en grande partie revenus à la maison. Ils ont senti que quelque chose d’exceptionnel se prépare, et ils veulent être sûrs de ne rien manquer. Leurs yeux perçants scrutent la lande, leurs oreilles aiguisées captent le moindre murmure dans le vent, et leurs instincts sauvages sont en alerte constante.

Le grand pont majestueux qui connectait jadis l’Aurelius à Taurë Ilfirin a explosé dans une détonation cataclysmique. Cet événement survenu le 15 août 773 a laissé les habitants perplexes, car il ne pouvait s’agir d’un simple accident. Les rumeurs se propagent comme une traînée de poudre, alimentant la peur et le mystère qui enveloppent cette étrange occurrence.

Puis, le 23 août 773, un événement encore plus mystérieux secoua la forêt sacrée.Les anciens druides et gardiens de la forêt sont en émoi.