Vous trouverez ici une liste des différentes histoires scénarisées en jeu avec un résumé des connaissances acquises par la masse des joueurs sur chacune de ces trames. Nous vous invitons à en prendre connaissance afin de nous indiquer, entre autres, celles qui vous intéressent lors de votre inscription de groupe.
Afin d’être juste envers les joueurs qui déploient des efforts sur chacune de ces trames scénaristiques, les informations que vous trouverez ici seront toujours en retard d’environ une activité ou deux (selon les circonstances), donnant à ceux qui étaient présents un avantage sur les absents, sans créer un gouffre si grand que les nouveaux venus seront exclus de facto.
En 773, la dague servant d’ancrage à Thélénas dans le monde des esprits et lui permettant de conserver l’équilibre de ce dernier est détruite dans une tentative de fermer un faille arcanique qui menace de détruire l’ensemble de Francourt. Le Gardien est donc ramené dans le monde matériel et l’équilibre entre des forces spirituelles est rompu, donnant soudainement aux chamans de Chaos un plus grand pouvoir et à ceux de l’Ordre une plus grande difficulté à contrôler les esprits.
La dague est reconstruite à Francourt en 774 et un fourreau lui est même ajouté afin d’éviter qu’elle puisse être détruite à nouveau. Grâce aux efforts des alliés de Thélénas et au sacrifice de son plus fervent disciple, le monde des esprits est de nouveau dans un état stable et les deux artéfacts sont mis en sécurité loin de toute tentation.
Au janvier 774, Adélard Bonpoint est contacté concernant l’existence d’une possible descendance humaine de Galleon. Il s’empresse alors de quérir des groupes de fidèles capables de l’aider à faire la lumière sur les enfants que son dieu aurait laissé derrière lui lors de son passage en Illimune. Il trouve cette aide chez les Galléonites de Francourt, qui répondent à son appel.
Dans les mois qui suivent, l’enquête est menée et un descendant est bel et bien identifié à Bélénos, bien que celui-ci ignore la lignée divine à laquelle il appartient. À la fin de la saison estivale, le fils de Galléon, Aubin Grandmoulin, reçoit l’aide dont il a besoin pour retrouver son Père dans son royaume céleste, mais ces actions sont venues à un fort prix pour les Glorieux, dont certains ont payé de leur vie l’ascension du fils divin. Ils peuvent néanmoins se consoler dans le savoir que cette ascension aura permis à d’innombrables esprits galléonites perdus à retrouver le chemin vers le Domaine de leur divin patron.
Depuis 2 ans, des enfants naissent sans âme dans l’ensemble d’Illimune. Certaines races, plus fières, ont bien tenté de faire croire que le problème ne les affectait pas, mais au final, force fut de constater que le monde entier était en proie à ce mal. Le phénomène commença doucement, avec seulement une poignée d’enfants perdus, mais pris graduellement de l’ampleur, jusqu’à mener à la Procession des Poussières, où bon nombre de Sans-Âmes se jetèrent sur de grands artéfacts de Golgoth afin de mettre fin à leurs souffrances. Parmi les plus notoires, l’incident de la Cloche de Dorgon attira d’abord l’attention, puis la crise vécue par Champagnol et Eseldorf où un très grand nombre de nouveau-nés virent le monde sans énergie ni volonté de vivre. Tous se mirent alors à craindre que leur enfant à venir ferait partie du nombre…
Août 774 voit donc une solution temporaire être exécutée. Après des mois de pourparlers et de recherches, seul un mystérieux rituel créé par la reine elfique Filmalia est considéré comme suffisamment sûr pour être tenté. Le prix est lourd et la durée exacte du sortilège n’est pas claire, d’autant plus qu’il s’agit de la seconde fois que les Franquistes le tentent. Mais hormis un miracle, personne n’a mieux à offrir. Ainsi, le rituel est mené et l’un des Galléonites présent perd à jamais sa connexion divine avec le monde spirituel.
Après un été de tumulte et d’incertitude, l’automne se déroule dans la candeur et l’allégresse pour le peuple d’Illimune, particulièrement pour les nouveaux parents. Le rituel pour raviver la Forge des Âmes aurait été complété avec un certain succès. Les oracles et les augures multiplient cependant les avis de précaution, puisque la source exacte de la pénurie reste mal connue. Il fait consensus que la solution apportée n’est pas définitive.
Les rumeurs diront de cette histoire qu’elle a pris racine bien avant que la reine Blanche de Sénicourt n’accède au trône, alors qu’elle cumulait faveurs et alliés un peu partout dans les royaumes bélénois. Mais ce qu’il faut en retenir, c’est qu’elle aurait éventuellement reçu une proposition de soutien des Aédonites présents en ses terres en échange des clefs de la Cité du Chêne. C’est ainsi qu’une alliance improbable entre déistes et démonistes fut forgée ; alliance qui allait prendre toute sa valeur lors de la prise de pouvoir des Croisés au détriment des Loyalistes au début de 774.
Alors que Bertrand de Polignac perdait autant la faveur de sa nouvelle souveraine que l’estime de l’opinion publique, il continua à défier l’autorité de Blanche de Sénicourt lorsqu’elle lui imposa de céder Solèce. En août 774, cette défiance lui coûtera la vie. Alors que la cité fut enfin prise lors d’un assaut spontané et inattendu, aucun renfort ne vint à son aide. Organisée et menée par des Aédonites, des activistes soléçois et des éléments démonistes fidèles au Trône, l’assaut comptait plus d’une centaine de Franquistes appuyés par autant d’alliés provenant des quatre coins du royaume. Maintenant libérée après plus d’une décennie d’occupation, l’objectif des nouveaux dirigeants est de rebâtir en mieux tout en se pliant aux demandes de la reine, qui exige une cohabitation pacifique de fidèles des deux panthéons.
Au début de l’été, un étrange phénomène balaya l’ensemble de Francourt : un voile qui semblait affecter le lien entre les dieux et les porteurs de leurs miracles. Le voile ne semblait affecter que le comté, et au départ nul ne comprenait d’où la menace pouvait bien prendre origine. Il fallut l’initiative de quelques individus, chanceux ou perspicaces, qui envoyèrent à l’Ordre du Zénith des fragments d’un ancien sceau brisé, pour que l’on découvre ce qui se tramait. Après des années enfermée sous un ancien temple de Golgoth détruit, quelqu’un avait relâché l’esprit d’une Négatrice qui s’était alors mise à dispenser son savoir à de nouveaux disciples. Et parmi ses secrets se trouvait le savoir-faire pour la fabrication d’un “Voile divin”.
Après plusieurs lunes de recherche exhaustive, les coupables furent finalement trouvés : un groupe d’adeptes du mouvement Ademos, qui sacrifiaient des reliques saintes afin de construire des “Piliers”. Ceux-ci avaient comme pouvoir de réduire l’influence des dieux sur le territoire. Dans les premiers mois, malgré un travail acharné pour trouver et détruire ces Piliers, les Franquistes ne parviennent pas à régler le problème. Le Voile tombe finalement au dernier mois de l’été, alors que les derniers Piliers semblent avoir été détruits par les Ademos eux-mêmes pour on ne sait quelle raison. Leur motivation pour détruire leur propre œuvre reste toujours inconnue.
Au début de l’été des explorateurs de la Crypte reviennent avec une étrange maladie qui s’étend rapidement et qui laisse les soigneurs perplexes, car aucun remède connu ne parvient à vaincre définitivement la maladie. La maladie évolue ainsi dans les mois qui suivent et se propage d’abord en territoire ilfirinois, puis en Aurélius lorsque le royaume apporte son aide, puis partout en Bélénos. De nombreux maîtres herboristes et alchimistes se démènent pour trouver une cure, mais rien n’y fait jusqu’à ce qu’une plante singulière, elle aussi issue de la Crypte, promette une solution à l’épidémie.
Fragile comme tout, c’est avec grande prudence et délicatesse que la découverte du remède s’opère à l’aide de cette nouvelle alliée. Lorsque l’été tire à sa fin, une potion efficace contre la maladie est prête. Il y a cependant un seul accroc : la plante est excessivement rare et ne donne que quelques gouttes du précieux liquide requis pour fabriquer le remède chaque année. Ainsi, lorsque l’automne arrive, plusieurs infectés restent forcés de prendre des doses régulières de remèdes qui ne font qu’éviter la propagation et les symptômes. Certaines de ces doses sont parfois fournies par les seigneurs locaux dans une mesure obligatoire pour éviter une nouvelle épidémie, tandis que d’autres doivent s’appauvrir pour y survivre. La menace la plus grave est enrayée par ces héros qui ont su trouver une solution, mais un nouvel ordre s’établit en Bélénos : un ordre où seuls les plus riches et les plus chanceux peuvent s’offrir la guérison complète.
Une histoire dont on connaît encore si peu de choses. Ce qui fut rapporté des festivités organisées par Henry Sombrecolline en février 774 raconte qu’il y en aurait quatre ou cinq et que ces urnes contiendraient les cendres de Vakhlan, un vampire incroyablement puissant vaincu par les onze Lances de Bastion… ou était-ce d’Asdalan… il y a de cela trop d’années pour la mémoire humaine. Pourquoi ces urnes refont-elles surface à présent ? La faute revient aux nouvelles machinations de la reine du Conclave, Néovia Zarathan, qui aurait pour plan de les retrouver toutes.
En 774, les vampires du Conclave ont d’ailleurs dû affronter des forces internes et externes alors que les objets de grande puissance auraient changé de mains à plusieurs reprises au cours de l’été. Certains des sujets de la reine se seraient même rebellés afin de succomber à leur propre soif de pouvoir alors que les forces de l’Ordre ont tout fait pour garder les dernières reliques loin des mains de la souveraine vampire.
Nul à part les Elfes ne se souvient la dernière fois où Illimune avait été en contact direct avec le Monde onirique. Mystérieux et inaccessible jusqu’à aujourd’hui, 774 vit quelques explorateurs faire connaissance avec cet étrange plan d’existence, source de nos rêves et de toute création. Malheureusement, un faux pas doublé d’une dose d’arrogance de ceux-ci vint à inviter les Cauchemars en notre monde.
On raconte que, contrôlés par une entité démoniaque fort ancienne, les Cauchemars retenaient prisonnier le dernier membre d’une race aujourd’hui disparue. Peu connaissent l’identité réelle de cet être, mais les voyageurs du monde des rêves ont su le libérer, espérant ainsi éviter de nouvelles intrusions des Cauchemars en notre monde.
En 773, les Croisés gagnent la Guerre de la Plume et prennent le contrôle des terres de Boursicot, où ils ont l’intention de s’établir. Seule une ville fortifiée résiste encore à la conquête. Bien que ses champs soient occupés, Jaspérie est galvanisée par la perte de dame Mélodie Chateauvieu et ne saurait céder. Pour dénouer l’impasse, Blanche de Sénicourt propose à l’Aurélius une paix où la baronnie lui serait cédée en échange d’en faire un territoire plus neutre, moins armé et dirigé par un baron capable de concilier les besoins des deux camps. C’est ainsi qu’Hector Vieux-Vin est anobli et qu’il travaille depuis à faire de Jaspérie un centre diplomatique neutre où tous les royaumes bélénois pourraient tenir rencontre.
La fin de cette histoire n’est pas encore écrite, mais des dignitaires de chaque royaume ont été courtisés, des étapes ont été franchies et tous les éléments sont désormais rassemblés pour voir la fin de ce grand projet, promis pour l’hiver qui vient.
Au début de l’été, plusieurs prêtres et shamans furent accablés par l’esprit du défunt Solérion refusant d’avancer vers la lumière de son dieu tant qu’il n’aurait pas délivré son message. Cet esprit fut finalement convoqué à Francourt afin de choisir des candidats aptes à reprendre le flambeau suite à sa mort prématurée. Les prétendants ont déployé tous leurs efforts pour être choisis. Certains ont renoncé. D’autres ont péri. Les autres prospects attendent les prochaines épreuves.
Depuis quelques années des Parchemins de la Création circulent en Francourt. On compte actuellement un parchemin par dieu créateur, soit Chaos, Golgoth et Mador. Ces reliques mythique appartenant à un autre âge commencent tranquillement à révéler leurs secrets. L’été 774 a permis à plusieurs d’être témoins de nombreux phénomènes inexplicables. Plusieurs croient qu’il s’agit de manifestations divines uniques en leur genre alors que d’autres persistent à croire qu’il s’agit plutôt d’entités dangereuses dont on connaît encore trop peu de choses. Quoiqu’il en soit, la révélation des raisons ultimes de la création de ces Parchemins semble imminente, même si personne ne peut deviner la nature de ces dernières.
Au début de l’hiver 774, une ancienne crypte est découverte en Taurë Ilfirin. Dans les profondeur de cette crypte une entité du nom d’Orénias est libérée. Les expéditions et les enquêtes se sont succédées, mais seuls quelques rares individus semblent avoir été en mesure de pleinement comprendre l’étendue de cet incident. Moyennant l’utilisation de fragments d’un miroir brisé découvert dans la salle scellée ou était l’entité, certains seigneur ont réussi à entrer en contact celle-ci et à faire des Pactes d’assassinats. La nature exacte de cette entité, ce qu’elle désire et pourquoi elle offre de tels pactes sont des questions toujours sans réponses.
L’histoire veut que certaines personnes influentes parmi les démonistes aient pour objectif de rassembler les cultes du Panthéon de Chaos sous un seul et même chef. Pour ce faire, un symbole de pouvoir et de charisme serait en cours de création.
Les dernières rumeurs racontent que presque tous les dieux du Chaos auraient été ralliés à cette cause et que la conclusion seraiet imminente.
Associées au Pacte entre Chaos et Noctave, ces artéfacts sont directement liés à de puissantes figures religieuses de Noctave, généralement des avatars, des prophètes ou des champions. Certains se demandent ce que ces pierres renferment réellement.
A la fin de l’année 773, le Trône de l’Est, alors dirigé par les Loyalistes, fut confronté à l’anéantissement de Ratgard et à la prise de Novembre par le Conclave, forçant les Raskars et leurs sujets à fuir vers le comté de Premier-Trône. Cette crise donne l’opportunité à Blanche de Sénicourt de démontrer que la faction Loyaliste n’est pas apte à diriger le royaume et qu’elle est la seule candidate capable d’assurer la défense du Trône. En avril 774, on la couronne reine et ses Croisés prennent la situation en main, stoppant l’avancée des troupes néoviennes et le massacre des Ratgardiens en fuite. À ce jour, malgré que la nouvelle reine ait généreusement donné pour la relocalisation des Raskars dans la baronnie de Ninkilim, juste au nord des ruines de leur ancienne cité, la culture de ceux-ci s’en ai vu grandement ébranlée avec la perte d’artéfacts significatifs qui n’ont pu être sauvés à temps.
Cette crise fut suivie au début de 774 par un renversement du pouvoir orchestré par Mukmu dit le Lettré, qui a chassé Xobar Xan Zxenxen du duché de Carthame. Mukmu reprochait à Xobar une totale incompétence doublé d’une inaction impardonnable face à la menace évidente du Conclave. Selon le Gobelin, la perte de Novembre était évitable et le seigneur khalien ne faisait que cumuler les erreurs depuis qu’il avait échoué à garder entier le Royaume de Dagoth plusieurs années auparavant. Suite à sa prise de pouvoir, Mukmu en profita pour demander l’annexion du comté de Francourt à la reine, qui accepta. À ce jour, Xobar est toujours en cavale suite à ce coup, mais la reine semble complètement indifférente à son sort.
Après être montée sur le trône, l’Imperator Blanche de Sénicourt avait assuré à ses sujets que le Trône de l’Est ne subirait plus de perte de territoire. Elle vit donc d’un très mauvais œil les incursions elfiques à la frontière nord. Alors que durant l’été les tours de guet du Duché de Plein-Vent avaient été incendiées par, ce qui semblait être des sympathisants de Taurë Ilfirin, la reine Blanche a instauré une taxe pour financer la restauration de celles-ci et inciter la population à trouver les coupables. En septembre, une délégation elfique, se disant accusée à tort, s’est finalement rendue au Trône de l’Est afin d’entamer des discussions. Le résultat de ces pourparlers n’est toujours pas connu de la population.
L’année débute avec un nouveau duc pour Anlwick, Tobermory Brise-Étoiles, dont la nomination est annoncée dans le cadre d’un concours entre les grandes universités auréloises. Le nouveau duc étant à la fois Makudari et Udar, cette nomination vient calmer les tensions entre les différentes factions, tant religieuses que raciales. Les Aédonites en viennent donc à voir leur suzerain d’un meilleur œil, alors que les non-Humains voient en Tobermory un protecteur de leurs droits face aux Galléonites.
Parlant des universités, le paysage académique aurélois voit également une troisième université se hisser au niveau de ses deux sœurs d’envergure. Avec la bourse remise par Amaury au gagnant d’un concours festif organisé à Andrave, l’Université d’Héodim gagne un sérieux coup de pouce financier et inaugure son tout nouveau pavillon spécialisé dans les recherches. Elle gagne également une bonne renommée par cette victoire, lui permettant de prétendre être une institution comparable à Ardast et Andrave.==
Partout en Aurélius, les groupes extrémistes se font plus discrets, alors qu’ils avaient jusqu’ici avaient causé beaucoup d’émois. En 773, on pouvait leur reprocher d’avoir fait sauter un pont, causé l’évasion de prisonniers notoires et d’avoir orchestré de multiples enlèvements. En comparaison, 774 n’aura vu aucune démonstration de force de leur part. Cette accalmie a permis au royaume de se concentrer sur la reconstruction et la résolution de conflits internes. Toutefois, les dirigeants ne se disent pas rassurés et redoutent un grand coup à venir des groupes clandestins responsables.
L’année se termine cependant sur une note douce-amère, alors que le royaume est marqué par une nouvelle attaque de l’Opale pourpre, cette fois sur la cité d’Andrave. L’arme qui a un an plus tôt réduit Ratgard en cendre se mesure alors au Bouclier de Markelus. Cette protection magique, héritage du plus grand thaumaturge que Bélénos ait connu, est rebâtie à la hâte par les efforts combinés de plusieurs groupes franquistes. Pour y parvenir, une copie du sortilège original est requise et obtenue par l’influence d’Impériaux qui intercèdent auprès du roi afin d’obtenir l’aide de l’archimage possédant le Grimoire de Markelus. Pour des raisons méconnues du public, cette manœuvre cause un incident politique majeur entre l’Aurélius et le Saint-Empire, ce dernier exigeant réparation auprès des initiateurs. Une fois l’assaut du Conclave lancé, le Bouclier ne survit malheureusement pas à la puissance de l’Opale, mais est suffisant pour sauver la cité et permettre aux Aurélois de mener une défense stratégique leur donnant ultimement la victoire. Cependant, sur le site des événements, une faille arcanique est découverte et l’on remarque que l’Urne de Vakhlan gardée par la cité est manquante, ce qui sème le doute sur les réels motifs de l’attaque.
En 773, la guerre de territoire entre Taurë Ilfirin et Champagnol, notamment marqué par plusieurs incursions de lycanthropes ilfirinois chez leurs voisins, avait mené à une situation extrêmement tendue entre les deux nations. Heureusement, l’année 774 débute avec une trêve entre les deux royaumes, après plusieurs tentatives infructueuses, et la situation semble pour le moment désamorcée. Champagnol bénéficie de généreuses récoltes grâce à l’aide des druides envoyés par Nostrum l’année précédente afin de restaurer leurs champs. Bien qu’on ne sache toujours pas comment ils y sont parvenus, Champagnol célèbre sans retenue le retour de l’abondance.
Le mouvement Ademos prend de l’ampleur en Champagnol. Des barons locaux en font la promotion un peu partout. Certains priants de dieux vont même jusqu’à dire qu’un voile semblable à celui qui a couvert Francourt plus tôt cette année est en train d’apparaître en Champagnol. Considérant que les évènements semblables à Francourt semblent toujours cacher le réel motif des Ademos locaux malgré la résolution du problème, tous se demandent si Champagnol vivra les mêmes enjeux. Pour l’instant, la réponse des seigneurs du pays se fait attendre.
Une terre d’accueil se propose également à Bergenheim pour les Brumois immigrants à Bélénos depuis le Nord. Cette manœuvre attire peu l’œil de la régence du royaume, mais ne passe pas inaperçue auprès des Nordiens, avec qui Terre-des-Brumes est toujours en conflit. Pour l’instant, les Nordiens se sont contentés de leurs démonstrations d’hostilité habituelles, mais rien ne garantit que les choses resteront ainsi pour longtemps.
Finalement, la situation économique du royaume se rétablit peu à peu. L’année précédente avait été marquée par l’achat à grands coûts d’une quantité massive d’argent, destiné à la création d’armes contre les lycanthropes pendant la guerre entre les deux pays. Cette guerre ayant pris fin, le royaume avait désormais besoin de renflouer ses coffres. Vu la vitesse surprenante avec laquelle une grande partie de la dette champagnolaise fut réglée cette année, des rumeurs font croire que de récentes négociations entre Champagnol et Prospérance y seraient pour quelque chose.
Au début de l’hiver 774, Henry Sombrecolline joue de grosses cartes politiques : alliance avec le Lavakhnir, sa Cité franche et ses Domaines, gain d’un territoire suite à un échange avec le Conclave, ententes commerciales avec Champagnol… l’économie prospéroise est en plein essor, permettant au jeune royaume de placer ses pions un peu partout sur l’échiquier bélénois. De nombreux chantiers voient le jour, les navires commerciaux se multiplient à Fortsand et de riches marchands Lavakhnois viennent s’installer dans une baronnie acquise du Conclave spécialement pour eux.
De grandes festivités ont également eu lieu en la demeure d’Henry, durant lesquelles de mystérieux sujets ont fait surface: la barrière des esprits, les pactes d’assassinats ainsi que d’étranges cambriolages à même la tour du régent. Alors que l’épopée entourant la Barrière du Seuil se termine relativement sans heurt, l’artéfact responsable étant découvert et brisé en deux parties, la fin des deux autres sagas sont toujours voilées de mystères. La rumeur veut que les parties de l’artéfact brisé ont été transportées en Francourt, mais peu de choses sont connues de leurs effets.
Le royaume fut tout de même secoué par quelques fâcheux incidents. Au cœur de l’hiver, le premier incident prend la forme d’une tragédie alors que le baron Noam Reyne est assassiné par un groupe bien organisé, laissant la baronnie de Sydvest sans dirigeant et le Marché de Sable avec un Comte en moins. Malheureusement ce crime reste toujours impuni, bien que certaines personnes semblent se rapprocher tranquillement de la vérité. En attendant, le Marché a pu combler ses rangs en recrutant de nouveaux Comtes de Sable et ses opportunités d’affaires sont encore plus nombreuses.
Afin de corriger la maladresse politique de son régent, le Marché de Sable a également dû se procurer et céder une Urne de Vakhlan à la reine Néovia, sans assurance sur ses desseins concernant l’artéfact. En échange d’acheter la paix et de garantir le succès des pourparlers entourant la nouvelle baronnie prospéroise au nord de la capitale, Prospérance se retrouve dorénavant blâmé par les quatre autres royaumes bélénois pour toute menace que les cendres de Vakhlan pourraient représenter. Cela étant, aucune tentative de réparation à cet égard n’a été tentée, ni par les maîtres du marché noir ni par les autres influences du royaume.
L’année débute avec la découverte de la Crypte de la Lune Noire. Regorgeant de mystères, les équipes qui y plongent en ressortent avec des découvertes ayant parfois de profonds impacts sur l’ensemble des royaumes bélénois. L’une de ces découvertes sera le Miroir d’Orénias, trouvé dans les premières salles scellées de la Crypte. Une autre sera le fléau connu aujourd’hui sous le simple nom de Maladie de la Crypte (et dont le nom académique est “Pestifirium Toxica Micra”). Les conséquences de la découverte de cette ancienne ruine se font encore sentir à ce jour, alors que le Miroir a donné naissance aux Pactes avec Orénias et que la Maladie fait toujours rage en Bélénos, malgré la découverte récente d’une cure.
Sous la direction du roi Nostrum, Taurë Ilfirin traverse une année politique marquée par des tensions avec le Trône de l’Est au sujet des frontières. Bien que les premiers mois débutent par des excursions et des assauts répétés, le Conseil des Immortels opte finalement pour la négociation et le dialogue plutôt que le conflit militaire. Cette décision divise les différentes factions ilfirinoises entre celles qui préfèrent une approche sans compromis où le pays récupère plus rapidement une partie de ses terres ancestrales, et celles qui préfèrent la paix… ou la patience.
Les mêmes notions de frontières anciennes et des rumeurs de conquête semblent également s’être répandues en Champagnol, ce qui a obligé la nation elfique à calmer les tensions avec ses voisins en faisant des compromis et utilisant la baronnie de Motte-Palustre comme territoire neutre où les Champagnolais et les lycanthropes de Gaea peuvent coexister en relative paix.
Finalement, le pont vers l’Aurélius est restauré, ce qui permet la reprise du commerce avec les voisins de l‘ouest. La prospérité récente est vue comme un soulagement pour certains, mais d’autres accusent leurs dirigeants de favoriser l’économie au détriment des valeurs traditionnelles du duché. Les souvenirs des attaques sur les institutions nationales d’Hérove sont toujours frais dans l’esprit de certains et la sécurité reste un enjeu important. Ces partisans plus réfractaires à l’ouverture ne peuvent ainsi se réjouir que d’une seule victoire : devant une résistance adamante de la comtesse Alenia Yana Trradi et de son peuple, aucune route commerciale ne reliera directement Taurë Ilfirin à Champagnol dans les prochaines années, Cendreterre restant intraitable.
Le Conclave, dirigé par la reine vampire Néovia Zarathan, a connu une année tumultueuse. Après avoir réalisé une campagne militaire prometteuse dans le comté de Novembre l’an dernier, la reine s’est alors concentrée sur la conquête d’une série d’artefacts légendaires nommés “Les Urnes de Vakhlan”, disséminés aux quatre coins de Bélénos : des urnes vampiriques qu’elle considérait comme essentielles pour consolider son pouvoir.
L’entreprise a bien débuté, alors que les diplomates néoviens ont conclu un accord avec le royaume de Prospérance lors d’un banquet hivernal, échangeant une baronnie et des promesses de paix contre l’un de ces fameux artéfacts. Puis, dès le printemps, les souterrains amaï, partiellement détruits, ont été restaurés et fortifiés pour mieux soutenir les manœuvres stratégiques du Conclave. Cette consolidation a permis aux forces de Néovia de s’avancer plus efficacement vers leurs cibles, renforçant leur présence militaire tout en rétablissant des infrastructures stratégiques pour le royaume.
Au total… 4 Urnes ont été retrouvées, alors que seulement 2 sont entre les mains de la reine. La rumeur veut qu’il existe des traîtres dans les rangs qui préfèreraient user des Urnes pour leurs propres desseins…
L’un des épisodes marquants de cet été mouvementé a été l’assaut contre la Cité d’Andrave, qui s’est conclu par une apparente défaite pour le Conclave, mais durant laquelle une équipe clandestine se serait infiltrée dans les voûtes de l’Université d’Andrave afin d’y dérober une autre urne vampirique. Cependant, cette offensive a également eu des conséquences inattendues: des forces franquistes en ont profité pour s’introduire dans les terres du vampire Viridis, pillant sa baronnie et provoquant la rage de la Reine. La fin de l’été s’est soldée par l’explosion du seul pont reliant l’Aurélius au Conclave.
En plus de tous ces revirements de situation, des rumeurs persistantes de révolte interne se sont propagées dans le royaume. Aucune preuve n’ayant été apportée, la noblesse néovienne œuvre à désamorcer la situation et à calmer la populace. Une chose est sûre, si la Reine était absorbée par sa quête d’artefacts, sa vigilance est maintenant requise au sein de son royaume, si elle veut préserver l’unité du Conclave.