Les Terres de Belenos

Nouvelles des royaumes

Vous trouverez ici ce qu’il faut savoir cette année sur chaque royaume bélénois, regroupé par mois pour chaque blason. Consultez simplement les sections dédiées à chaque royaume. Celles-ci seront mises à jour avant chaque activité.

Vous pourrez également trouver ci-dessous une copie des « Chroniques marchandes franquistes » publiées chaque mois par l’illustre marchand Francis Tourin de la Guilde commerciale de la route du Roi. Celles-ci vous donneront un portrait du climat commercial de Francourt et vous permettront de prévoir les intempéries.

CHRONIQUES MARCHANDES

  • Juin 773
  • Juillet 773
  • Août 773
  • Septembre 773

TRÔNE DE L’EST

Janvier – Blanche de Sénicourt, dirigeante des Croisés de Dagoth et l’une des plus grandes stratèges de Bélénos, réclame au Trône que les baronnies de Vertecolline et du Marché Nicolet soient annexés au comté de Boursicot. Suite à la soirée mondaine qu’elle a tenue à Solèce et où se sont tenues les négociations avec l’Aurélius concernant l’avenir de la baronnie de Jaspérie, elle se voit forcée de libérer cette dernière aux mains des Aurélois, ce qui laisse son comté affaibli. Elle rappelle aux Loyalistes que leur reine a promis un comté entier pour les Croisés en échange de leur loyauté au Trône et que les baronnies demandées sont les lègues les plus logiques. Le duc Jacob Larcohen, qui vient de perdre sa reine et à qui appartient les terres, refuse sèchement sans même un moment de considération pour les arguments qu’on lui offre.

Suite à l’assassinat de Gabrielle d’Amerolles, une assemblée des membres influents de l’entourage de la reine prend en charge la gestion du royaume. Ils sont appelés les Loyalistes par la population estienne.

Février – Des rumeurs courent au Trône de l’Est selon lesquelles une attaque loyaliste se préparerait contre Pistaguer, le siège du pouvoir de Boursicot et la métropole du royaume. En réponse à celles-ci, un substantielle force croisée est déplacée autour de la cité, ainsi qu’à ses frontières avec Vertecolline et le Marché Nicolet. Quelques jours plus tard, la populace estienne apprend que les deux baronnies sont en train de lever des troupes dans un important effort de conscription au sein de leur population. Les dirigeants loyalistes tentent de désamorcer la situation en se faisant rassurant auprès de la comtesse de Boursicot.

Mars – Suite au Congrès des Arts arcaniques et occultes, le comté de Griveton, mené par le Garm de Dagoth, annonce officiellement son intention de se séparer du Conclave et de rejoindre Blanche de Sénicourt, qui représente leurs idéaux daggarois. Le Garm avait quitté le Trône par rancune pour leur ancienne reine, mais depuis le trépas récent de cette dernière, rien ne les retient aux côtés des Néoviens. La nouvelle déclenche évidemment une riposte des Amaï et Noctaviens vivants sur les terres de Griveton, qui bien qu’en nombre inférieur dans le comté, réussissent tout de même à causer d’importants dégâts avant d’être chassés ou mis à mort. Au final, Griveton devient un comté estien, mais doit se placer sous la protection des Croisés le temps de stabiliser sa situation.

Avril – Les dirigeants de Vertecolline et du Marché Nicolet en ont assez d’attendre que Dame Blanche fassent le premier geste et, contre les indications de la régence loyaliste, lancent leurs troupes dans un assaut inattendu sur Pistaguer. Pris de panique, les défenses frontalières cèdent presqu’immédiatement, mais les envahisseurs ne font pas une lieue dans les terres des Croisés avant de faire brutalement face à leur savoir faire militaire. Les troupes de la comtesse sont prêtes, et lorsque l’ennemi les atteint enfin, plus de la moitié de leurs effectifs a déjà succombée aux différentes défenses mises en place. Le siège n’a jamais lieu. Non seulement les Croisés le brise immédiatement, mais Blanche de Sénicourt leur ordonne ensuite de poursuivre leur marche jusqu’aux cœurs des deux baronnies. À la fin du mois, Vertecolline et le Marché sont conquis et Solèce reçoit un messager. Il s’agit de la dernière transgression que la généralissime tolèrera.

AURÉLIUS

Décembre – Au sommet de Hautlangeois, Amaury de Penthièvre est choisi pour devenir le nouveau monarque du royaume. Isabelle de Méricourt de la Roselière et Amaury étant les deux derniers candidats crédibles à la couronne, ce dernier convainc la noblesse auréloise que les Roselois ont non seulement moins de moyens militaires, mais qu’ils ne sont bons qu’à causer des incidents diplomatiques avec leurs voisins. Bien qu’il soit clair que ces allégations ne sont que des railleries politiques, Isabelle de Méricourt les prend comme une insulte tant pour elle que pour son peuple.

Janvier – Contre toutes attentes, les diplomates aurélois envoyés pour négocier avec Blanche de Sénicourt reviennent plutôt gagnants de leurs échanges. Non seulement les Croisés acceptent de leur céder Jaspérie, reconnaissant la valeur de la défense auréloise à cet endroit, mais ils acceptent également de permettre à tout Aurélois qui y a affaire, un droit de passage jusqu’à Pistaguer et au Marché Nicolet (voisin de Francourt). Ce droit doit servir tant au commerce qu’à permettre aux déistes qui ont encore de la famille à Pistaguer de garder contact avec celle-ci.

Février – Un vent de mécontentement souffle sur une petite partie des troupes nordiennes qui ont suivi Amaury depuis le début de sa campagne pour récupérer la couronne des Penthièvre. Ceux-ci espéraient un conflit plus prononcé avec les Impériaux de Twyden, mais se retrouvent plutôt stationnés au sud de Hautlangeois à attendre.

De son côté, la générale impériale Maurine de Montaront n’apprécie pas non plus qu’Héodim accueille des Galléonites et encore moins des Nordiens dont le but avoué est de combattre le Saint-Empire. Ses troupes sont venues défendre l’intégrité du duché dans le contexte d’une guerre civile maintenant terminée et elle donne donc un ultimatum au duc Dagon d’Héodim afin qu’il convainque le nouveau roi de choisir un autre duché pour y placer ses troupes.

Avril – Des courriers impériaux en partance d’Héodim vers Twyden disparaissent avant d’atteindre la frontière. Entre cette agression d’un parti inconnu et la visible incapacité du duc Dagon d’Héodim à convaincre le nouveau roi de remercier ses alliés Nordiens, la générale de Montaront commence à rapatrier ses troupes dans la capitale. Les postes frontières impériaux sont progressivement abandonnés.

Au sud, le Patriarche Logan Badar annonce son appui officiel à la Cité d’Andrave dans son projet de recréer ses défenses ancestrales pour en faire à nouveau le havre imprenable qu’elle fut autrefois. Depuis le décès de Markelus, la cité reste forte grâce à ses Aurores, mais se cherche toujours un dirigeant fort qui puisse réunir l’ancienne alliance. Depuis la prise de Prospérance et l’ascension du roi Amaury, bon nombre de Galléonites aurélois ont migrés vers Cendrecourt, ralliés par le discours rassurant du nouveau comte, Adélard Bonpoint. Certains voient dans le geste de Dum Badar une réponse à cet exode et une tentative de renforcer leur position dans le duché d’Anlwick. D’autres croient que les Nains en ont tout simplement assez du manque d’action concrète dans la restauration de l’un de leurs anciens joyaux.

CHAMPAGNOL

Août 772 – Les champs brûlent à l’est de Val-aux-Princes. Les incendies dévastent une grande partie des récoltes, menaçant les peuples de Champagnol et du Trône de famine. Les feux sont allumés sans provocation ni revendication et personne ne semble rapporter avoir aperçu les responsables de cet acte de destruction apparemment gratuit. La pénurie qui s’ensuit force Gabrielle d’Amerolles à lever des taxes supplémentaires et à rationner la paysannerie. On cherche les coupables en vain.

Janvier – Hautes-Terres subit encore des incursions lycanes sur ses territoires bordant les forêts de Taurë Ilfirin. Après avoir repoussé les créatures, sir Albert Frontenay envoie ses doléances au royaume elfique. Le ton est incisif et promet de « prendre les grands moyens » si ces agressions continuent. Les Ilfirinois ne prennent pas à la légère ces menaces, y voyant une promesse possible d’utiliser le feu contre leur domaine. La présence d’Elfes sauvages est décuplée à l’est de Cendreterre et les intrus sont souvent tirés à vue.

Février – Les festivités organisées à Halvard calment un peu les tensions entre Champagnol et Taurë Ilfirin, qui invite des dignitaires des pays déistes et semble vouloir leur tendre la main au sujet du « problème des lycanthropes ». Champagnol en profite pour demander au roi Nostrum d’envoyer quelques druides afin de venir accélérer la rémission des terres brûlées par les incendies de l’été. Au final, peu de choses changent, mais une baronnie donnée à la nouvelle génération de garous réduit tout de même les débordements en Haute-Terres.

Mars – Avec l’arrivée du printemps, Champagnol reçoit des nouvelles du roi Nostrum, qui leur annonce avoir mandaté les druides des Marais de feu de venir étudier les champs brûlés.

Leur nouvelle cathédrale achevée depuis quelques mois, les Ademos négocient avec les Champagnolais de pouvoir tenir un évènement d’inauguration pacifique afin de montrer au peuple qu’ils sont des êtres de bonne foi malgré leurs pratiques s’affranchissant des déités existantes. Robert de Champagnol IV, régent du royaume, accepte d’abord avec réticence. Il annoncera plus tard dans le mois que son fils, Robert V, est prêt à prendre certaines responsabilités et qu’il participera à l’inauguration en tant que représentant de la couronne.

Avril – Les druides de Taurë achèvent leur travail de guérison des terres brulées et salées. Les paysans de ces terres sont cependant légèrement échaudés, car les druides n’ont permis à personne d’être témoins de leurs rituels ancestraux et le mystère qui plane sur leur intervention est source de nombreuses rumeurs. Néanmoins, les champs semblent vouloir reprendre vie et l’on prévoit une fin à la famine avant la fin de la saison des récoltes.

En ce qui concerne la militarisation du pays, celui-ci se déroule plus lentement que prévu. Malgré cela, de belles surprises, tel que l’ajout des Fauconniers de Falswick et des combattants du Sleppdrìr, viennent redonner courage aux Champagnolais. L’accueil de ces derniers se fait d’abord plus froidement, les escarmouches avec les Nordiens étant relativement fréquents, mais la Jarl du clan prend rapidement les choses en main et la paysannerie finit par adopter leurs nouveaux seigneurs lorsque les instructeurs Nordiens les prennent en main.

PROSPÉRANCE

Janvier – De discrets représentants prospérois cherchent à gagner la faveur de Blanche de Sénicourt afin de leur permettre d’opérer librement au Trône. La cheffe des Croisés promet de garder les Marchands de sable à l’œil et de réfléchir à leur proposition. Elle semble a priori favorable, mais Propérance maintient tout de même une réputation controversée sur le territoire estien.

Février – Les quelques poches de résistance galléonites restantes tentent un dernier coup d’éclat et s’en prennent à un grand nombre d’accès aux souterrains des Amaï, décimant leurs gardes et faisant éclater les structures de soutien afin de priver le pays de l’un de ses plus puissants alliés. En réponse à cette attaque, les Comtes de Sable engagent à fort prix des mercenaires réputés du Lavakh’nir pour venir écraser les rebelles. Les Galléonites, pris par surprise par cette manœuvre imprévue, se battent vaillamment, mais doivent au final se retrancher dans leur dernier bastion fort à Rivadestir.

Après des années de service, le maître assassin de Prospérance se fait trop vieux pour remplir pleinement ses fonctions. Pour remercier sa loyauté, il se voit offrir une « retraite en or » par le Mestre de la Marque. Prospérance fait alors savoir dans les cercles clandestins qu’elle est à la recherche d’un successeur.

Mars – Les déclarations d’Henry de Sombrecolline sur la sécession de Griveton choquent la reine Néovia et compliquent soudainement la relation entre le Conclave et Prospérance. Puisque les forces armées prospéroises ne sont toujours pas suffisantes pour garantir à elles seules l’indépendance du royaume, les Comtes de Sable tentent d’adoucir la réaction de Néovia Zarathan et lui propose de réparer les pots cassés en accédant gratuitement à l’une de ses demandes les plus exotiques.

Avril – Le Marché de Prospérance (ou Marché de Sable) étant fermement établi partout en Bélénos, ses dirigeants se tournent davantage vers le développement de leur propre terre. Avec la bourde diplomatique récente, il apparaît clair que Prospérance doit devenir autosuffisante et les Comtes de Sable sont convoqués à Sorénestine afin de prévoir un plan qui concentre les efforts des prochains mois à garantir l’indépendance du royaume. Quelques postes restent à combler, tels celui des représentants en Francourt, de maître assassin et du 6e Comte de Sable.

À Caéssaria, la Barrière du Seuil prend de l’expansion et débute une lente avancée sur les terres. Prospérance ne semblant recevoir aucune réponse satisfaisante du Conclave à ce sujet, le royaume se tourne vers le Trône pour y chercher une « aide spirituelle » afin d’intercéder en son nom auprès des spectres.

CONCLAVE

Janvier – Le début de l’année est un moment très prospère pour la reine Néovia et son royaume. Se régalant encore des récoltes de toutes sortes apportées par la guerre en Boursicot, le Conclave n’a jamais été en aussi bonne posture économique. L’armée de morts-vivants qui protège le royaume se voit grandir de jour en jour et son alliance avec Prospérance permet l’acheminement de produits aussi rares qu’exotiques au sein des duchés de Rossignol et des Étoiles-du-Sud.

Février – Malgré la perte de Jin’suke Akuma à la tête de Karskire, le duché de Rossignol accueille deux nouveaux comtes de renom. Sil’in Ensifero Hasseltiss, liche d’Amaï’ra et ancien comte de Francourt, devient le nouveau comte de Karskire, tandis que Viridis Hasseltiss, un vampire ayant lui aussi résidé en Francourt pendant plusieurs années, est nommé comte de Longévia. Le poste de Sophia Markov en tant que rectrice de l’Université Akuma est officialisé comme étant définitif et la reine offre également le poste de général des Corbeaux noirs, la VIII légion du Conclave, à l’alchimiste de guerre Mitsuhide Sakaya.

Mars – Suite au Congrès des Arts arcaniques et occultes, une multitude de fidèles Néoviens sont dépêchés aux quatre coins du pays afin de tenter de trouver des moyens de percer le secret des nouveaux cristaux polychromes dérobés à Eseldorf. Ceux-ci ayant supposément le pouvoir de cristalliser l’âme d’un être vivant, la nouvelle se répand comme une traînée de poudre.

Pendant ce temps, les combats font rage à Griveton alors que les Néoviens loyaux à leur reine saccage le comté comme ils le peuvent avant d’être occis ou repoussés au sud. La marée de morts-vivants mineurs servant de frontière avec le Trône est lentement décimée par les Croisés, les Toyashis et leurs alliés, mais une nouvelle marée est simultanément reconstruite sur la frontière sud. Celle-ci inclut les victimes de Griveton que les Néoviens font dans leur exode.

Avril – Un grand projet semble se préparer et les généraux de toutes les Légions sont réunis à Caltagrad. Les seuls absents sont le seigneur Sakaya, pris avec les restes du conflit avec Griveton, ainsi que Wodianoï Bronovich, alors retenu à l’extérieur du pays.

Au début du mois, Néovia fait également comprendre à Prospérance qu’ils existent uniquement de par ses bonnes grâces. Elle accepte néanmoins l’offre qui lui est faite en réparation des incidents impliquant Griveton. Quelques jours plus tard, la rumeur comme quoi le seigneur Viridis aurait perdu quelque chose de précieux aux mains de fuyards ayant utilisé Prospérance comme porte de sortie. En réponse, Néovia fait comprendre aux seigneurs marchands qu’elle lèvera une nouvelle armée de morts à sa frontière sud pour éviter que ce genre de choses se reproduisent, mais qu’ils ne doivent pas prendre cet acte comme une menace envers eux.

Au sud, des rumeurs courent sur la Barrière spirituelle séparant le Seuil du reste du pays. Après un nombre inhabituel de visiteurs curieux et prompt à expérimenter sur celle-ci, les résidents spectraux du comté tendent à se montrer agressif. D’abord, les comtes de Morétoile et Fort-Tremblant cherchent à interdire les curieux, mais un décret royal vient les en empêcher. On rapporte après quelques semaines que la Barrière ouest sera devenue plus opaque et « gonflerait ».

TAURË Ilfirin

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