Duché de Champagnol

De Illimune
Brouillon : Ce texte n'est pas complet, présente des idées qui ne sont pas entièrement organisées et/ou qui peuvent ne pas être cohérentes avec l'univers de jeu. Il n'est pas conseillé de les rapporter en jeu pour le moment, car le contenu actuel peut être contredit par la version finale.
Responsable : Jefferson Rivard
Informations générales
Capitale(s) Chastel-Blanc
Population Environ 20 000
Religion(s) Divinités de l'Ordre et Voie du Potentiel
Gentillé Un champagnolais, une champagnolaise

Introduction

Le duché de Champagnol, nouvellement établi provient des comtés de Champagnol et de celui des Hautes-Terres. Il est le lieu de pouvoir du duc Robert IV. Champagnol se distingue par sa forte effervescence populaire. On dit que c’est de la base de cette société que proviennent une bonne partie des initiatives de lutte contre les territoires du Chaos, de conquêtes et de réformes politiques. Les terres qui constituent le duché ont été libérées de Dagoth et de ses successeurs dans les dernières années, sous l’impulsion d’armées populaires. Bien que l’étendue restreinte de ses territoires en fasse un joueur plus modeste que les autres sur la scène politique, le duché de Champagnol et son dirigeant demeurent des incontournables dans le paysage bélénois. Ils ont pris les devants politiques à quelques reprises dans les dernières années.

Description générale

Situation géographique

Territoire de Champagnole en jaune. Pour plus d'informations sur la carte, Consulté la Carte Interactive : https://www.terres-de-belenos.com/carte-interactive/?fbclid=IwAR394msoebzXEA1LjDGHVz7YYIrMwfwWBTKLQWaY0X-EE0ittXpqIgsTxgA

Le duché de Champagnol reste un territoire en expansion, dont la plupart des activités gravitent autour de son principal bourg, Chastel-Blanc. Néanmoins, à la suite de la révolte de 769, la région connaît une effervescence et une croissance démographique. Le duché partage sa frontière Nord avec Le Royaume du Nord, sa frontière Est avec La Cours Elfique, la frontière Sud et Sud-Ouest est partagée avec le Trône de l’Est et depuis peu, le duché a maintenant une frontière Nord-Ouest avec Taurë Ilfirïn.

Le duché de Champagnol est composé de 3 comtés.

Dirigeant & Gouvernement

Dirigeant : Le duc de Champagnol, Robert IV

Comtes :

  • Le vicomte de Champagnol, Théodule Prisk
  • Le comte des Hautes Terres, Albert Frontenay
  • La comtesse des Flores, Anatole Sureau
Situation politique intérieure

La région de Champagnol a vécu plusieurs transformations politiques au fil du temps. Passant d’une théocratie sous l’alliance de Solèce, à une méritocratie sous Terra Homines, elle devient un régime féodal sévère sous la conquête de Dagoth. C’est désormais un régime féodal populaire.

La révolte à Chastel-Blanc en août 769 provoque un changement de culture politique. Malgré la majorité encore paysanne de Champagnol, une classe d’artisans et de bourgeois émerge et revendique de nouveaux droits. La haute noblesse, formée surtout de suivants du Chaos ou sympathisants de Dagoth, est en chute libre dans le comté. La révolte provoque donc un affaiblissement de l’aristocratie.

La féodalité Champagnolaise

Le régime politique de Champagnol est basé sur le régime féodal classique. Cependant il possède certaines originalités. La hiérarchie nobiliaire de Champagnol est la suivante :

  • Duc/Duchesse / Protecteur

Conseil ducal

  • Maréchal/Maréchale
  • Sénéchal/Sénéchale
  • Chancelier/Chancelière
  • Intendant/Intendante
  • Chapelain/Chapelaine

Titres spéciaux

  • Marquis/Marquise
  • Vicomte/Vicomtesse
  • Comte/Comtesse
  • Baron/Baronne
  • Banneret
  • Chevalier/Chevalière
  • Écuyer/Écuyère
La petite noblesse

Les domaines fonciers les plus petits sont des baronnies et sont possédés uniquement par des barons ou des baronnes. En deçà du titre de baron, bannerets et chevaliers peuvent être propriétaires, mais plus souvent de petits manoirs où ils résident sans vassaux ni serfs. Mais la majorité habite dans le domaine du suzerain à qui ils ont offert leur vassalité.

Les comtes et comtesses

Les comtés, dirigés par un comte ou une comtesse, sont des regroupements de baronnies. Les comtes et comtesses sont eux-mêmes à l’origine des barons, mais d’autres barons leur ont prêté serment de vassalité.

Le duc ou duchesse

Le duché, un ensemble de comtés réunis par lien de vassalité, est gouverné par un duc ou une duchesse. En l'occurrence, Robert IV, défenseur du peuple nommé par le Conseil Ducal.

Les titres spéciaux

D’autres titres spéciaux sont possibles, comme en premier lieu celui de marquis ou marquise dont l’utilité est la défense d’une marche, fief établi aux frontières du territoire. Ce titre permet de lever un Ost militaire dans sa marche plus rapidement et dispose généralement de fortifications. Par contre, le duché de Champagnol ne dispose pas encore de marche; s’il prend de l’expansion, il pourrait en former une. En second lieu, l’autre titre spécial possible est celui de vicomte et vicomtesse, donné à ceux et celles qui disposent de droits administratifs sur des bourgs à franchise (voir les chartes de franchises). En d’autres mots, ce sont des nobles qui gèrent des villes.

Le conseil ducal

Certains titres ne sont pas reliés à des droits sur des fiefs. C’est le cas des titres reliés aux fonctions du conseil ducal. Le duc ou la duchesse délègue des tâches et responsabilités à des administrateurs et administratrices. Ces derniers forment le conseil ducal, disposant d’un maréchal (militaire), d’un sénéchal (justice), d’un intendant (fiscalité et affaire domestique), d’un chapelain (religion) et d’un chancelier (diplomatie). En pratique, la noblesse est une condition nécessaire à l’obtention de tous ces postes. Néanmoins, en Champagnol, il est aussi facile de perdre son titre de noblesse qu’il est aisé d’être anobli. Certaines familles s’élèvent et d’autres s’écroulent dans l’oubli.

Le peuple et ses droits

Malgré toute cette hiérarchie nobiliaire, le peuple a beaucoup de droits et de libertés en Champagnol. Non seulement le roturier commun est égal aux nobles devant la loi, mais en plus, les choses du quotidien sont généralement décidées de manière collective en Champagnol. Chaque fief a donc des assemblées populaires annuelles, ou même mensuelles, où les habitants donnent leurs opinions. Certains fiefs ont même des arbres à palabres ou lieux du même genre pour ce genre de rassemblements. D’ailleurs, il n’est pas rare pour la noblesse champagnolaise de nommer de simples roturiers à des postes administratifs ou de conseillers. Les nobles locaux sont donc très à l’écoute de la population et prennent au sérieux les doléances quotidiennes. En outre, même si une grande partie du territoire est composée des fiefs distribués aux nobles, de nombreuses terres communes échappent à leur contrôle comme des prés ou des boisés ancestraux où tous peuvent aller faire paître leur bétail, cueillir, chasser ou cultiver ; ce sont les alleux. Le droit d’usage, de vaine pâture et de pacage est fortement estimé par les habitants. On dit d’ailleurs qu’Aurélius opère selon la maxime « nulle terre sans seigneur », alors que Champagnol suit plutôt la maxime d’allodialité « nul seigneur sans titre ». Ceci signifie que toute terre sans seigneur est théoriquement collective ou partagée et que, même sur les fiefs, les habitants ont souvent des droits acquis.

Les nobles dans ce système sont surtout des propriétaires terriens disposant de revenus, de quelques domestiques et d’une meilleure qualité martiale ou administrative. Ils sont en ce sens plus aisés, plus éduqués et forment le cœur de l’armée champagnolaise régulière pour ce qu’il en est. Toutefois, les habitants ont des attentes et les nobles ont intérêt à les respecter. Ces derniers sont aussi très impliqués dans les affaires publiques et sont majoritaires présents dans tous les titres, magistratures et fonctions. Les vieilles familles patriciennes se font souvent concurrence pour les meilleures positions. De ce fait, le métier d'hérault est très populaire en Champagnol car ces spécialistes de l’héraldique et de la généalogie peuvent donner une légitimité et du prestige aux familles. Le savoir généalogique est en ce sens une richesse culturelle et sociale que les Champagnolais chérissent beaucoup.

Les chartes de franchises

Par ailleurs, certaines villes échappent partiellement au système féodal, c’est-à-dire, pour le moment, Harvesbourg et Chastel-Blanc. Ces deux principaux bourgs ont des chartes de franchises, des ensembles de droits légaux accordés par le duc lui-même souverain de ces lieux. Le duc est donc théoriquement le souverain responsable de ces deux bourgs. Cependant, par le biais de ces chartes, il délègue à des autorités locales certaines responsabilités administratives, les nommant ainsi vicomtes et vicomtesses. Généralement, il s’agit de citadins habitant déjà le bourg en question et ayant une certaine reconnaissance de la part de la bourgeoisie locale, sinon des courtisans du duc ayant obtenu son appui. Des échevins sont également élus dans le bourg afin de former un conseil assistant les vicomtes et vicomtesses dans leur administration de la ville.

Les factions

Le duché de Champagnol n’est pas un bloc politique monolithique, il existe des divergences à l’interne. En raison de sa petite taille, on peut facilement nommer les principales factions politiques qui l'influencent. Par contre, la majorité de la population champagnolaise est constituée d’agriculteurs pacifiques qui vivent au rythme des saisons, donnent des offrandes à Gaea pour leurs bonnes récoltes et respectent les traditions et le folklore local, ces gens ont donc peu d’intérêt pour la politique :

Les Loyalistes de Penthièvres

Certains en Champagnol apprécient moins Amaury, mais d’autres voient en lui l’unique possibilité pour Champagnol de prendre de l’expansion et de prospérer. Certains voient aussi une causalité entre la libération de Champagnol suivie d’une relative prospérité et l’arrivée d’Amaury au pouvoir. Ce sont les Loyalistes de Penthièvres. Ces loyalistes sont nommés ainsi en raison de leur loyauté sans faille à la lignée de Penthièvres, dont le duc Amaury est, selon les dires, le seul et unique héritier légitime. Pour ces loyalistes, il faut faire compétition à la reine usurpatrice Marussia, sœur adoptive d’Amaury, et lui prendre sa couronne pour unifier Bélénos en un seul royaume sous Amaury et ses descendants. Les loyalistes ont en général une tendance légère et modérée à la centralisation et à l'homogénéisation du pouvoir, ce qui est une position délicate à assumer en Champagnol. Amaury a été ainsi obligé de faire des compromis en ce sens, une qualité pour laquelle il est reconnu, déléguant plus de pouvoir au peuple et aux petits nobles. Beaucoup de loyalistes sont des épées-liges galléonites qui ont migrés en Champagnol avec Amaury, ou bien des chevaliers aédonites d’Aurélius ayant quitté pour prêter allégeance à Amaury en raison souvent d’un désaccord ou d’une déception envers Marussia. Les loyalistes ont peu de ferveur religieuse et sont davantage des soldats ou des administrateurs. Beaucoup des loyalistes ont suivi Amaury dans sa traversée de Bélénos pour reprendre la couronne d’Aurélius. Certains sont restés à Champagnol afin de soutenir à distance cette grande traversée.

Les Patriciens

De nombreuses familles de Champagnol sont très anciennes. Certaines familles habitant les lieux depuis l’Alliance de Solèce ou bien avant. Certaines sont propriétaires de domaines à la campagne, d’autres sont dans les guildes des bourgs comme artisan, intellectuel ou marchand. Cette nouvelle classe sociale en émergence exige de plus en plus de droits et insiste pour être prise en compte dans les décisions publiques. C’est probablement la faction la plus modérée, mais dont il ne faut pas sous-estimer sa capacité à venir influencer la politique champagnolaise. Leur nombre augmente. Ils possèdent une large part des moyens de production de Champagnol. Ils ne sont pas opposés à la noblesse, dont plusieurs font partie, mais ils souhaitent une petite noblesse humble et proche du peuple dont ils se considèrent être les représentants. Les patriciens sont aussi fiers du folklore bélénois, fiers de son histoire et de sa généalogie.

Les Jacqueries

Il est difficile de donner un nom à cette faction, puisqu’elle ne possède pas d’organisation officielle. Il s’agit davantage des mouvements sociaux spontanés et périodiques que d’une faction politique au sens strict. C’est pourquoi le terme de «jacqueries» est souvent utilisé pour désigner ce phénomène. Cette faction regroupe un ensemble d’idéologies populaires radicales, dont le point en commun est une réduction au minimum de la noblesse, l’abolition de l’aristocratie et de la monarchie, un certain chauvinisme bélénois, puis une solidarité sociale qui revendique de meilleures conditions de vie pour le petit peuple, la valorisation du folklore et de l’économie locale. Ces jacqueries peuvent parfois mener à des tribunaux populaires, à des assassinats, à des émeutes ou encore à des saccages de fiefs ou de quartiers bourgeois. Tout cela a débuté sous le règne de Dagoth alors que les familles ayant tout perdu et les esclaves enfuis se réunissaient en association de réfugiés politiques pour affaiblir localement la régence de Dagoth. Suite à la révolte de Chastel-Blanc, les jacqueries se sont intensifiées pour chasser les priants des dieux du Chaos restants et leurs collaborateurs. Depuis, les jacqueries se sont atténuées et sont de plus en plus orientées contre ceux qui voudraient centraliser le pouvoir et collaborer avec des étrangers. Certains mouvements sont retournés à la vie normale, se transformant en associations civiles ou en organismes de charité. Il y a donc une liaison très forte entre ces mouvements de protestation et les organismes communautaires qui aident le peuple directement.

Lois & Système juridique

Les Champagnolais ont à cœur la décentralisation politique et l’autonomie. Ils apprécient l’équilibre du pouvoir, un pouvoir qui met l’accent sur la coopération entre les diverses classes sociales.

Ainsi, une stèle fut mise dans la cour intérieure de la citadelle de Chastel-Blanc, avec une nouvelle charte de droits gravée à même la pierre. Il s’agit d’un ensemble de lois fondamentales. C’est avec cette charte que furent abolis l’esclavage et les privilèges juridiques des nobles. Ces lois sont les suivantes :

  • Tous les humains naissent libres et égaux en dignité et en droits.
  • Nul ne sera tenu en esclavage.
  • Toute personne a droit à la liberté de culte des dieux de Mador et de la Voie du Potentiel.
  • Chaque peuple a droit de disposer de lui-même et a droit à l’autodétermination.
  • Bélénos doit demeurer libre et indépendant.

Économie & Commerce

Champagnol dispose d’une économie d’abord rurale, centrée sur la récolte des céréales. Mais beaucoup d’autres cultures fleurissent, tels les vignobles, les vergers, les jardins maraîchers, les ruchers et les érablières. C’est la vie champêtre et humble qui prédomine, proche de la terre. Mais cela tend à changer, alors que Chastel-Blanc est en pleine expansion démographique et économique. Des quartiers d’artisans se forment dans les bourgs, les rues sont bondées de boutiques, d’échoppes, d’auberges et d’ateliers. Ceci est d’autant plus vrai que la nouvelle route commerciale en provenance de Taurë Ilfirïn génère du commerce et nourrit cette expansion.

D’autre part, les bosquets et taillis du nord-est permettent la culture de nombreuses plantes et herbacées, tout comme celle de l’érable et du miel, bref les divers produits forestiers. Ceci encourage des forestiers à s’établir dans la région pour y cultiver ces variétés, tant qu’ils sont en mesure de collaborer avec les prêtres de Gaea locaux. Puisque les arbres doivent être préservés selon eux, les forestiers cherchent des moyens créatifs pour produire des richesses forestières tout en préservant la nature.

Perception de la magie

La magie dans le comté de Campagnol est bien perçue par les habitants. Les vigiles ont joué un rôle important dans la communauté pour le respect des libertés et des lois dans le duché. Leur institution, la Tour de la libération de Champagnol, abrite des mages qui enseignent la magie aux gens qui en ont l'intérêt et les moyens. L'influence de cette institution est incontournable dans le duché de Champagnol et régulièrement des troupes de mages circulent afin de former la population à reconnaître la pratique de la magie nécromantique et les individus qui la pratique. Un fort sentiment anti-nécromancie s’est développé dans la population créant parfois un climat de suspicion face au mage provenant de l’extérieur du duché de Champagnol. Un nécromancien capturé dans le duché de Campagnol sera amené en procès rapidement pour y être jugé sévèrement.

Éducation

L’éducation dans le duché de Champagnol n’est pas accessible à tous. Les gens plus loyalistes envers l’ancienne gouvernance d’Amaury, s' ils en ont les moyens, envoient leurs enfants dans le royaume d’Aurélius pour quelques formations plus spécifiques. La Tour de la libération de Champagnol offre la formation dans les sciences arcaniques et alchimiques. La plupart de la population apprend avec un système de maître comme le cordonnier qui prend un apprenti sous son aile ou forme son fils pour lui succéder. L’éducation militaire passe avec des milices qui forment les paysans de façon rudimentaire.

Religion

La religion dans le comté de Champagnol est dominée par un culte à Gaea modéré et saisonnier car la majeure partie de la population est paysanne et cultive la terre. Ces paysans ne sont pas des fanatiques, ils se contentent de fêter la moisson au solstice d’été en offrant quelques offrandes à Gaea pour obtenir de bonnes récoltes. D’ailleurs, le bosquet sacré à Gaea de la citadelle de Chastel-Blanc est très important à ce niveau dans le culte offert à la déesse. Gaëlle Flore, ancienne comtesse de Champagnol, était elle-même une gaéenne. Néanmoins les choses ont changé, surtout depuis le passage d’Amaury et le retour des exilés de Terra Homines qui lui sont loyaux, des galléonites en majorité.

Par contre, cela ne signifie pas que Gaea ou Galléon sont les seuls cultes ni qu’ils sont dominants politiquement. La liberté de culte des dieux de Mador est en effet une coutume importante de la région qui connaît une grande diversité religieuse. En général, tous vénèrent Gaea durant la moisson, participants aux offrandes à son nom, puis à d’autres moments les villageois se tournent vers Mak’Udar pour célébrer leur travail, ou vers les Sybilles durant le printemps, les carnavals et autres festivités, ou bien encore vers Galléon durant les compétitions et Usire Aédon lors des évènements de charité.

Par ailleurs, une solide communauté aédonnite persiste dans le comté de Champagnol depuis le Pénitent, notamment des maçons qui entretiennent la cathédrale de Chastel-Blanc, mais aussi en baronnie de Pré-Cieux et de Motte-Palustre. Il y a aussi des noyaux de fervents de Mak’Udar, en particulier chez certaines guildes d’artisans et certaines compagnies d’épées-liges. On peut donc dire que Champagnol est assez diversifié en termes de cultes aux dieux.

Dernièrement, un regroupement de puissants et influents adeptes ont réussi à se faire entendre par le jeune Robert V, fils de Robert IV, afin de modifier la Charte des Droits et d’y inclure la Voie du Potentiel. Cette modification à été officialisé à l'inauguration de l’Oratoire du Potentiel en avril 773. Cependant, ce changement soudain passe bien mal pour certaines communautés religieuses.

Militaire

Le comté ne dispose pas d’une grande force militaire. En fait, il n'y a pratiquement aucune force régulière de garnison. Feue Gaëlle avait sous ses ordres moins de 200 hommes d'armes, des soldats vieillissants pour la plupart. L’arrivée d’Amaury et de ses Galléonites ont ajouté à l’armée champagnolaise environ 500 épées-liges. Les seules maigres forces régulières qui existent sont surtout la garde ducale de Chastel-Blanc, les épées-liges de Pré-Cieux et la garnison de Motte-Palustre. L’essentiel des forces champagnolaises est donc constitué de miliciens de réserves. Tout habitant permanent, qu’importe son sexe ou son statut, doit servir durant 2 ans dans la milice entre l’âge de 16 et 50 ans.

Toutefois, la sécurité de la frontière Sud ne fut pas négligée et un réseau de tours de guet en bois fut érigé le long de la rive Bulstrod, avec un système de courrier pour la circulation des renseignements. Chaque tour possède un système de feu et de cloche d’alarme. Ce système frontalier est jumelé à une rotation de milices qui organisent des patrouilles et placent des sentinelles à la frontière. L’objectif est de ralentir la traversée ennemie en attendant la mobilisation générale des milices champagnolaises. Les milices champagnolaises

En premier lieu, il y a les milices des métiers, ou milices urbaines, qui sont regroupées en compagnie selon les métiers et guildes afin d’encourager le sentiment d’appartenance et la cohésion (par exemple, les tisserands ont leur guilde et forment un peloton). Ces milices sont souvent mieux équipées et mieux entraînées en raison de leur meilleure fortune, ainsi que de leur solidarité.

En second lieu, il y a les milices paysannes, provenant surtout des campagnes, qui forment un peloton par baronnie ou par secteur. Les zones forestières offrent généralement des milices légères pour le tiraillement et les éclaireurs. On raconte d’ailleurs que les forestiers des comtés de Flore et des Hautes-Terres possèdent les meilleures milices de francs-archers, regroupées en petits escadrons de chasseurs. Les miliciens de base sont pauvrement équipés, vêtus souvent de jacques et de casques rudimentaires. L’arsenal est dominé par les armes d’hast, souvent des outils agricoles convertis en armes de guerre. Par contre, il existe une variété au sein des miliciens. Les miliciens « de qualité » sont surtout ceux dont disposent les milices de métier et urbaine. Chastel-Blanc est d’ailleurs le quartier général de la Guilde des Pavesiers, une association regroupant les meilleurs miliciens qui ont décidé de continuer le métier des armes après leur service obligatoire. La fortune ou les talents manuels de ces artisans permettent d’acquérir de bons équipements et des arbalètes. Dans leurs temps libres, ils s'entraînent entre compagnons d’armes. Voyant des opportunités, ils offrent leurs services à titre de mercenaires surtout au duché. Leur nom vient du fait qu’ils sont souvent munis de pavois artisanaux, magnifiquement peints. Ils sont reconnus pour vouer un culte surtout à Mak’Udar, dieu des artisans et de la protection.

Les forces paramilitaires

En outre, un phénomène perdure depuis la révolte de Chastel-Blanc. Des cellules rebelles opèrent une campagne de représailles envers les priants des dieux du Chaos qui se cachent et leurs collaborateurs. Mais plus largement aussi contre les « impérialistes », ou tout étranger non-bélénois de ce genre qui recherchent le pouvoir. Certains parlent d’une justice alternative associée à un mouvement folklorique et aux phénomènes des jacqueries. Il n’est pas rare que l’on retrouve des cadavres dans des fossés, ou même, des corps pendus exposés à l’entrée des villes et villages, témoignages d’une force informelle qui sévit en Champagnol et qui échappent à l’autorité officielle. Les forces ducales sont impuissantes face à ce mouvement, d’abord parce qu’elles n’ont pas les moyens de l’arrêter, mais aussi pour s’éviter la colère du peuple, et d’être accusées de protéger des priants des dieux du Chaos. On raconte donc que malgré la petite armée de Champagnol, si un étranger venait à envahir le comté, il pourrait bien être surpris. Une force de résistance pourrait émerger de ces organisations de l’ombre.

Culture

Voici les fêtes populaires dans le Duché de Champagnol.

Équinoxe du printemps (20 mars) : C’est la grande fête des Sybilles, moment auquel règne une ambiance de festivité et de carnaval. Des amphithéâtres en bois et en toile sont érigés pour l’occasion. Ils vont être utilisés pour tenir des pièces de théâtre et des spectacles de musique folklorique, ainsi que des foires où les habitants, souvent costumés, peuvent venir de partout assister aux divers spectacles et acheter des produits exotiques. La coutume est de porter beaucoup de fleurs dans l’atmosphère printanière de floraison.

Anniversaire de déification de Galléon – 20 mai (à confirmer): Le passage d’Amaury a Champagnol a permis à cette festivité de renaître depuis l’ancienne Terra Homines. Elle se résume à une semaine de compétitions sportives, surtout d’athlétisme, de pugilat et d’escrime.

Fête de la moisson – Solstice d’été (20-21 juin) : C’est le moment où on fête en l’honneur de Gaea, une tradition forte en Champagnol où l’économie rurale domine. Pendant deux à trois jours entourant le Solstice d’été, on vénère la déesse mère et des offrandes lui sont faites. Gaea est toujours celle qui accorde les bonnes récoltes.

Célébration de la libération de Chastel-Blanc – 11 Août : Il s’agit de quelques jours de festivités et de célébrations entourant l'événement de la révolte de Chastel-Blanc du 11 août 767 qui rendit sa liberté au peuple de Champagnol. C’était la fin de la tyrannie daggaroise.

La fête du Travail – 1er septembre : Fête organisée en l’honneur de Mak’Udar, pour une journée fériée les travailleurs ont congé. La tradition voulant que les travailleurs se réunissent dans les tavernes pour fêter leurs réalisations professionnelles. Il y a parfois des concours d’artisanat, d’ingéniosité et d’innovation où les artisans et « bricoleurs » se rassemblent.

Villes et villages importants

Voir Les Comtés bélénois.

Histoire générale

Événements marquants

L’histoire du duché de Champagnol est récente, mais ses événements viennent de son peuple et des gens remarquables qui l’habitent.

Ligne du temps

  • 26 Mars 766 - Dagoth nomme Xobar Xan Xzenxen futur régent du Royaume.
  • Juillet 766 - Dagoth quitte son royaume avec ses troupes pour sa croisade vers la faille du Mor’Kar.
  • Août 767 - Gaëlle Flore, comtesse de Champagnol, trahit le Trône de l’Est et déclare l’indépendance de son comté.
  • Août 767- Les Vigiles et le duc Amaury interviennent pour aider la comtesse à repousser les troupes du régent Xobar.
  • Août 767 - Le duc Amaury décide de renoncer au trône de Penthièvre par amour pour la comtesse Gaëlle Flore et la demande en mariage. Il répète maintes fois : «Ce sera le peuple qui décidera de son avenir et s’ils veulent d’un roi !»
  • 15 juin 768 - Dagoth est déclaré mort après d’avoir sauté dans la faille du Mor’Kar.
  • Juin 768 - Des révoltes paysannes sont organisées par les Vigiles dans les comtés voisins de Champagnol pour agrandir le territoire.
  • Janvier 769 - La comtesse Gaëlle Flore décède d’une chute dans les escaliers à la suite de quelques verres de vin.
  • Janvier 769 - Le duc Amaury Penthièvre devient régent du duché de Champagnol.
  • Mai 769 - Des rumeurs affirment que l’amour inconditionnel de Gaëlle Flore pour le duc Amaury serait l’effet d’un philtre d’amour.
  • Juillet 769 - La Reine Marussia décède, assassinée. Mélodie Châteauvieux la remplace et Pérudir Verovich devient régent du Royaume d’Aurélius.
  • Juillet 769 - Les paysans du comté de Champagnol se plaignent de l’inaction du duc Amaury pour chasser les hordes de gobelins qui attaquent les petits villages.
  • 7 juillet 769 - Le baron Robert IV de Champagnol organise une manifestation réclamant le pouvoir au peuple. Le duc Amaury, réveillé par la manifestation, invite Robert IV à parler. Après la rencontre, Robert IV annonce qu’il est maintenant le gouverneur de la Table des barons.
  • Août 769 - Robert IV aspire au titre de protecteur" de la Table des barons de Champagnol qui est l’équivalent du titre de duc.
  • Août 769 - Les Vigiles montent une rébellion pour chasser le duc Amaury de Chastel-Blanc. Une révolte organisée par Robert IV force Amaury à quitter dans la nuit le comté de Champagnol en y laissant un cadeau explosif derrière lui.
  • Septembre 769 - Robert IV de Champagnol, le visage à moitié brûlé, est officiellement nommé mandataire du titre de duc de Champagnol par la Table des Barons.
  • L’an 770 - Une année de paix exceptionnelle se déroule. Très peu de choses changent dans le monde.
  • Juillet 772 - Une série de sabotages dans les champs de Champagnol laissent présager une récolte difficile.
  • Août 772 - La famine est officielle, les royaumes prennent des mesures radicales pour limiter les impacts. Les auteurs des sabotages des champs sont encore inconnus.
  • Février 773 - Des incursions de Loups-Garous de Taurë Ilfirïn au Nord de Champagnol créent des tensions entre les deux royaumes.
  • Avril 773 - L’Oratoire du potentiel est ouvert en Champagnol. Le culte Adémos est maintenant autorisé.
  • Juin 773 - Le minerai d’argent est en demande. Champagnol a acheté tout ce qu’il y avait.
  • Juillet 773 - Les Fauconniers de Falswick construisent une citadelle et recrutent des gens contre les loups-garous.
  • Septembre 773 - Taurë attaque Champagnol avec des loups-garous.
  • Septembre 773 - Champagnol découvre que certains loups-garous ne proviennent pas de Taurë.