Royaumes amaï

De Illimune
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Responsable : [Philippe Drouin]

Informations générales
Forme de gouvernement Autoritaire
Capitale Ilhar Qu'ellar
Dirigeant Le conseil des matriarches
Religion(s) Amaï’ra (90%), Khalii (5%), Noctave(3%), Kaalkorn (2%)
Population 45 000 amaï et environ le même nombre d’esclaves, pour un total d’environ 90 000
Armée Plus de 40 000 amaï et une bonne proportion d’esclave, 15 000
Gentillet
Corruption Non applicable

Description générale

À partir de la conquête des Montagnes Noires après la grande migration des amaï hors de Taurë Aglareb, la défense du nouveau royaume est rapidement devenue une question de vie ou de mort. Après la disparition de celle-ci, les filles de Mirk’Dira se seraient séparées le territoire en provinces afin d'en assurer la défense. L'endroit où elles prirent cette décision est devenue la capitale des Montagnes Noires. Il s'agit d'une haute montagne criblée de galeries et de profonds abîmes, comme la plus grande partie des Montagnes Noires d'ailleurs. On y a érigé une formidable tour qui dépasse le sommet même de la montagne de laquelle, raconte-t-on, on peut voir les quatre mers. Il est à noter que la taille d'une ville ne se mesure pas à sa surface, mais bien à sa superficie sous la surface tant en étendue qu'en profondeur.

Dirigeants

Le conseil des matriarches est maintenant composé de sept des filles de l’Originelle qui ont prophétisé son glorieux retour. Comme toutes reines despotiques, certaines travaillent à la l’organisation de la société des amaï, alors que d’autres, entrevoyant le pouvoir presque infini s’offrant à elles, y travaillent surtout par esprit calculateur.

Voici rapidement les grandes matriarches:

  • La grande matriarche Ord'Hanya Dal Phish règne sur la Maison de la source rouge,
  • La grande matriarche Tanthuelin règne sur la Maison des cinq flammes obscures.
  • La grande matriarche Jilliana Everthyl règne sur la Maison Everthyl
  • La grande matriarche Nizzre'Halrathn règne sur la Maison de la lame invincible,
  • La grande matriarche Uuniloh Xuileb B’luthyrr règne sur la Maison de l’harmonie des cordes,
  • La grande matriarche Wiles Szeoussen règne sur la Maison des tisseurs d'ombre,
  • La grande matriarche Ust’ula Vlorris règne sur la Maison des gardiennes de la couronne.

Population

Certains croiraient que le ratio de la population pour son territoire représenterait une des faiblesses des amaï. Toutefois ces derniers savent bien mieux et se complaisent à laisser croire de telles balivernes. Premièrement leur citées-cavernes leur offre une protection incomparable en comparaison aux places fortes des autres races et deuxièmement la grandeur de ce territoire leur est nécessaire pour assouvir leurs besoins, tel une araignée guettant ses proies dans son immense toile.

Si certaines provinces comportent un haut taux d’esclaves par rapport au nombre d’amaï, ces derniers sont toujours bien en contrôle de leurs montagnes. Aucune menace de rébellion n’y même tentative n’est tolérée. Ainsi certaines provinces telles la Maison de la Source rouge, ou la Maison des Tisseurs d’ombre ont une modeste population d’amaï en comparative à la Maison des Gardiennes de la couronne, qui est exclusivement amaï dû au fanatisme envers Amaï’ra. Les nombreux khalassevs et esclaves font en sorte que la population des provinces est sensiblement la même à travers toutes les Montagnes Noires. Il n’y à qu’au Faernen Qu’ellar ou la présence elfe noir est grandement en dessous de la moyenne des provinces et les grandes matriarches font en sorte que cela demeure ainsi.

  • La maison de la Source Rouge: 4 000 amaï et 8 000 esclaves
  • La maison des Cinq Flammes obscures: 5 000 amaï et 7 000 esclaves
  • La maison d'Everthyl: 8 000 amaï et 3 000 esclaves
  • La maison de la lame invincible: 6 000 amaï et 6 000 esclaves
  • La maison de l’harmonie des cordes: 6 000 amaï 4 000 esclaves
  • La maison des Tisseurs d'ombre: 3 000 amaï 9 000 esclaves
  • La maison de gardiennes de la couronne: 10 000 amaï

Le Faernen Qu’ellar comporte aussi environs 2 000 elfes noirs parias et renégats qui sont moins considérés que des esclaves et une quantité non négligeable d’esclaves, anciens esclaves et autres réfugiés jamais répertoriés.

Titres, grades et castes jouable

Les maîtresses

Elles sont les lieutenants de leur matriarche, très souvent une de leur nombreuses filles. Sur le terrain, ce sont elles qui font la loi. Leurs paroles font office de textes sacrés et ne pas les respecter signifie la mort. Elles font toujours appel à un Kyorlis comme garde du corps et souvent à leur consort, leur mâle reproducteur et conseiller, afin de les accompagner lors de leurs sorties de chasses. Les maîtresses ont majoritairement toutes déjà été meldrinn’e dans leur jeunesse.

Les meldrinn’e

Ces égéries sont prêtresses amaï dédiées toutes entières à Amaï’ra la démone des ténèbres, de la magie égoïste, du mystère et de la passion, divinité dont le culte date d’avant la première guerre des dieux. Choisies très jeunes dès 6 à 10 ans, elles accomplissent un sacerdoce de 100 ans durant lequel elles veillent sur le temple d’Amaï’ra situé dans l’Ilhar Qu’ellar. Durant leur sacerdoce, elles sont vouées aux grandes matriarches du conseil régnant. Les meldrinn’e sont choisies parmi les fillettes ayant encore leur mère, sans défaut physique et émancipées, ce qui les rends pures aux yeux d’Amaï’ra. À ce titre, elles obtiennent le droit de parole en donnant leur opinion lors des débats et sont entretenues par la population. Leur apprentissage auprès des grandes matriarches, leur profonde connaissance d’Amaï’ra et de l’appareil politique font d’elles de redoutables alliées une fois leur sacerdoce terminé.

Les sil’in

Ce que les humains appellent noblesse, se traduit difficilement dans la société amaï. Néanmoins, il existe une classe sociale à laquelle un grand respect est accordé; les Sil’in. Ces amaï, masculins ou féminins, sont des descendants légaux directe des matriarches. Le terme Sil’in, qui signifie “favoris(tes) des matriarches”, en révèle long sur leur attitude au sein de leur nation. Chaque Maison régnante étire sa lignée au fil des générations. Ceux et celles qui sont nés de ces matriarches, n’ont toutefois que rarement eu le privilège d’agir à titre d’héritier(è)s, principalement en raison des rares successions. Il faut comprendre que les matriarches amaï sont presque immortelles, voir éternelles. Il n’est pas rare de les voir régner pendant plusieurs centaines d’années. Leur progéniture doit donc souvent se tourner vers d’autres objectifs, particulièrement lorsque les héritiers sont trop loin dans le rang de succession. En tant que gardien du pouvoir et de la politique des amaï, les Sil’in occupent souvent les positions clés au sein des institutions et ce, depuis la disparition de l’Originelle. En quelques rares occasions, encore une fois en raison de leur longévité, les Sil’in sont reconnus par leurs matriarches pour leur valeur, leur intelligence ou leur dévotion. La matriarche souligne alors publiquement son lien de sang envers l’amaï et le reconnaît comme sien. Cette reconnaissance s’accompagne toujours d’une récompense territoriale. Certains des Sil’in se voient accordés les revenus d’un Quarths, ces avant-postes militaires contrôlant commerce et entrées vers les Montagnes Noires. Grâce à leurs positions privilégiées, ils ne quittent que rarement les Montagnes Noires. Ceux qui s'aventurent à l'extérieur sont très téméraires et cherchent à contribuer à la domination de la race amaï, par la diplomatie, le commerce et le partage de connaissances, systématiquement au profit des jeunes races. Les autres sont affectés à des postes d’intendance religieuse dans des complexes religieux éloignés ou encore dans des postes de gestion économique tels dans les carrières, les immenses forges souterraines ou les exploitations d’esclaves. Les Sil’in ne sont pas à confondre avec les matriarches ou même les maîtresses. Leur statut les exclus automatiquement d’une éventuelle succession au trône d’une famille, par leur sexe, la faute de leurs parents ou encore simplement en raison de la trop faible proximité sanguine avec une matriarche régnante. Ils sont néanmoins ni plus ni moins l’épine dorsale de toute la gouvernance de leur province. Les nobles méprisent ouvertement, à juste titre, toutes les autres races et ce sans exception... Les sil’ins sont très respectés au sein de la nation amaï de par leur infinie connaissance, leur ruse et leurs dangereux contacts au sein du conseil des matriarches. Il n’est pas rare que les amaï fassent appel à eux pour régler des litiges, qu’ils soient juridiques, religieux, militaires ou de nature plus frivole. (Ce type d'elfe est limité aux personnages possédant les pré-requis du système de nobles et champions et doivent être reconnus par l’organisation.)

Les amaï

Les amaï (se prononce amaille) sont la très fine fleur du culte d'Amaï'ra. La grande majorité des elfes noirs( 90%) sont des amaï et on les retrouve dans toutes les grandes Maisons à la grandeur des Montagnes Noires sauf évidemment au Faernen Qu’ellar. Tantôt guerriers, tantôt arcanistes, artistes ou maîtres forgerons, leur dévotion, voire leur fanatisme, à Amaï'ra les distinguent des autres elfes noirs. Il supportent mal les autres cultes pratiqués dans les Montagnes Noires surtout si c'est par leur semblable. Par exemple, ils ne s'abaisseraient pas à punir un berger esclave de la surface priant Gaea pour de bons alpages, mais ne supporteraient pas une cérémonie religieuse autre que dédiée à Amaï'ra.

Les consorts

Il est le concubin de sa maîtresse ou de la matriarche ainsi que son premier et plus fidèle conseiller. C’est lui qui s’occupera de discuter avec les autres races, à moins que sa maîtresse lui ordonne de se taire. Bon guerrier et fin diplomate, il doit être bon négociateur, savoir manipuler les gens et être un redoutable tacticien. Bien que dans la société, les femmes dominent sans équivoque, pour une femme amaï, posséder un consort est une marque de pouvoir incontestable. L’utilisation d’un tel “instrument” appelle en effet à plus de respect, surtout si le consort est capable et méritant.

Les kyorlis

Ils sont l'élite gardienne des matriarches et des maîtresses. Les kyorlis sont principalement des guerriers et vont au combat sans s'attendre à survivre. À chaque combat il y a une mort et chaque fin de combat une renaissance. Ils font également le serment de protéger leur matriarches ou maîtresses jusqu'à la mort. Ces combattants requièrent un entraînement à toute épreuve. Ils doivent se déplacer sans être entendus, s'embusquer sans êtres vus, attaquer sans réplique, obéir sans discuter, agir sans hésiter. Ils sont non seulement l'ultime bras armé de leur maîtresse, mais également leur égide. Très coriaces, ces guerriers sont souvent comparés aux scarabées de la mort, qui se retrouvent dans les profondes cavernes des Montagnes Noires. À leur image, ils se peignent le visage d'un blanc qui rappelle le visage de la mort sur le dos du scarabée.

Les khalassevs

Les Khalassevs sont des esclaves qui ont prouvé hors de tout doute leur total dévouement envers la cause de leur maîtresse. Leur endoctrinement aux préceptes d'Amaï'ra est totalement complété. Leur fanatique servitude leur accorde une supériorité hiérarchique devant les autres esclaves et le droit de ne plus être appelé esclave par le reste de la société amaï. À ce titre, ils peuvent siéger dans les assemblées populaires et même dire leur opinion. Il s'agit de l'accomplissement ultime pour un esclave. Il n'est pas rare de voir les Khalassevs plus expérimentés commander des escouades, voir des régiments d'esclaves au service des amaï. Les Khalassevs sont rares, il existe environ 1 khalassev par 10 esclaves. Souvent, il est celui qui gère les autres esclaves, malgré que le khalassev demeure toujours sous l’autorité de tous les autres rangs sociaux. Aucun Khalassev n’est ou ne sera l’égal d’un amaï, exception faite des renégats. Les Khalassevs prient Amaï’ra ou ne prient pas du tout.

Renégats du Faernen Qu’ellar

Qu’il s'agisse d’elfes noirs, d’humains ou de n’importe quelle race, certains d’entre eux sont envoyés par La Main pour accomplir des missions à l'extérieur du domaine. Étant considéré comme des parias pour tout Amaï digne de ce nom, ils cacheront leur véritable provenance et tenteront d’éliminer leurs rivaux. Leur but étant de s’enrichir et de rapporter des objets rares dans leur domaine, ils se devront de tout faire pour éliminer rapidement leurs ennemis, que ce soit en montant les alliés les uns contre les autres ou en frappant vite et fort, ils feront tout pour prendre les possessions matérielles des faibles et des imbéciles. Leurs pires ennemis sont souvent les amaï des autres provinces.

Religion

Le culte d’Amaï’ra est grandement majoritaire dans les Montagnes Noires, au point tel que certaines provinces, plus élitiste telle que Noamuth Menvis en ont fait la seule religion tolérée. Toutefois, certaines Maisons comme les tisseurs d’ombre du Qu’el’saruk ou la Maison d’Everthyl ont adopté Khalli, Noctave et Kaalkorn à moindre mesure que leur démone créatrice Amaï’ra. Bien entendu l’adoption de tels cultes ne s’est pas fait sans heurt de la parts des amaï, et même de certaines grandes maîtresses. Depuis l’apparition des nouveaux cultes, de grandes dissensions se font sentir au sein de la population ainsi qu’au conseil des matriarches, laissant entrevoir un avenir pour le moins tumultueux…

Fêtes et traditions

  • Les amaï ont plusieurs rites et macabres célébrations, que ce soit pour:
  • Célébrer l'avènement du 2e âge, âge de l’illumination des Amaï en -2268 avant l’Aedon
  • Le grand sacrifice de juin ou chaque Sil’in mâle se doit de prouver sa foi en offrant un sacrifice à Amaï’ra lors d’un rituel ou doit être inclus 8 bougies noires et un proche du sacrifié.
  • Le grand rituel de fin de sacerdoce des nouvelles meldrinn’e d’Amaï’ra est en décembre
  • Le Tangi Ssinss, de septembre, est la fête ou le consort est choisi et où tous les mâles prétendants doivent offrir un présent à la maîtresse/Matriarche pour l’impressionner.
  • Chaque Maison fête évidement la date d’entrée au pouvoir de leur puissante matriarche.

Magie

Pour les amaï, la magie est source de pouvoir, une entité infinie qui régit toutes les sphères de leur existence. Séparer un amaï de la magie est similaire à mettre un poisson hors de l’eau. La magie peut sembler subtile dans leur montagnes, mais elle est omniprésente dans leur cités-cavernes. Elle est une expérience tout aussi divine que la communion avec Amaï’ra. Tout comme les humains ont appris à utiliser les outils, les amaï eux ont appris très tôt l’utilisation de la magie. Pour eux, elle est une ressource, comme l’eau, la terre, ou les métaux, que tous se doivent d’utiliser avec passion et fureur. Après tout, cette dernière n’est pas soumise aux mêmes aléas divins.

L’enwina durgul

Rares sont ceux qui ont vu, ou entendu, la haute magie elfique des temps anciens car elle a très rarement été utilisée en dehors d’Ilhar qu’ellar et cela date d’il y a fort longtemps. Son créateur, le premier amaï de tout Illimune, Elvondil le sorcier, aurait été le protégé d’Amaï’ra, qui voyait en lui un génie sans pareil. Certains disent que l’enwina durgul serait de la magie rituelle, de la vieille magie ou même des chants évanescents. En réalité, elle est les trois et aucune, puisque les concepts simplistes des hommes stupides ne réussissent pas à bien définir ce qu’est réellement l’enwina durgul: La vraie source du pouvoir. Certaines légendes disent que seuls les amaïs pourraient faire de la haute magie…

Secteur Militaire

Les affaires militaires sont gérées en haut lieu par le conseil des matriarches. Mais sur le terrain, c'est une affaire de maîtresse. Chacune des Maisons possède sa propre organisation militaire. Certaines Maisons nomment des chefs de guerre qui sont généralement des matriarches, des meldrinn’e et ensuite des consorts, qui sont souvent des sil’ins, ou des amaïs. Les amaï sont un peuple très discipliné lorsqu'il s'agit de la guerre. Si une Maison sur un champ de bataille se voit diminuée par l'ennemi, les amaï se regrouperont sous un autre chef de la Maison. En général, le fait d'être un chef militaire chez les amaï est très prisé. Si un consort se voit octroyer l’honneur d’être le chef de guerre de sa maîtresse, il se verra respecté presque au même titre que cette dernière.

On peut évaluer qu'environ 20 % des amaï ne sont pas des militaires, car ce ne sont encore que des enfants ou inaptes au combat pour diverses raisons (mutilation, serment, en mission éloignée, chargé d'un rituel etc.) En effet, les amaï sont formés à la dure à l’art de la guerre dès leur très jeune âge. Par contre, ils ne peuvent se rendre sur les champs de bataille que s’ils ont atteint la taille adulte qui généralement advient vers l’âge de 15 ou 16 ans. Donc, tout amaï adulte est un militaire, car sa Maison est une armée. Chaque elfe a sa place dans l’armée de sa Maison. En effet, les amaï, sont terrifiants sur un champ de bataille mais ils le sont davantage sur leur propre territoire parmi les montagnes. Par contre, il faudra encore quelques temps, selon les légendes pour que les amaï retrouvent leur gloire des temps anciens et entrent dans le troisième âge de leur civilisation.

Les forteresses-pièges

Les abords des Montagnes Noires sont le pourtour du territoire des amaï, il ne faut donc pas se surprendre d’y rencontrer de redoutables défenses, les forteresses-pièges. Ces forteresses sont en fait de gigantesques pièges construits dans le seul but de tuer quiconque s’y aventurera, elles ne sont gardées que par quelques dizaines d’amaï qui reçoivent le privilège d’aller y entendre les cris de désespoir et les râles d’agonie de ceux qui y sont entrés. Ces labyrinthes déguisés en forteresse, avec quelques tours et quelques murailles comportant des brèches – brèches créées par les amaï – laissent entrer les aventuriers ou les armées, ce sont de véritables pièges à rats. Des trappes cachées, des gouffres, des gaz mortels, des créatures abominables faites de pierre animée, des labyrinthes de désespoir, des vents assourdissants qui empêchent toute flamme ou d’entendre quoi que ce soit, des chaleurs suffocantes suivies de vents froids mortels… Tels sont quelques-uns des nombreux aléas des forteresses-pièges. Il y en a quelques centaines, elles sont réparties tout autour sur le territoire ainsi qu'aux frontières des différentes provinces, il y en a aussi dans les régions côtières, ce sont de faux ports, mais de véritables pièges. Certaines sont cachées, mais trouvables pour celui qui croit avoir trouvé la véritable entrée des citées-cavernes des elfes noirs.

Dans les profondeurs des citées, les amaï qui ont construits ces forteresses-pièges ruminent et attisent la haine que leur vouent les autres races d’Illimune. Les différentes Maisons ont la garde des forteresses-pièges qui se trouvent sur le territoire de leur province. Ce fait rend extrêmement périlleuse toute tentative d’envahir la province voisine. Ces forteresses-pièges, par exemple, constituent un danger réel dans la guerre du Faernen Qu’ellar menée par les 4 grandes matriarches présentent aux montagnes noires.

Corruption

Faernen El Qu’ellar est un endroit plutôt pourri, selon les dires des matriarches, mais on ne peut pas franchement parler de corruption au sens politico-économique. En ce qui à trait aux autres provinces, elles sont toutes sous le joug de leur grande matriarche respective. C’est donc dire que la corruption est très faible, puisque ces dernières ont une emprise rarement égalée en Illimune. La peur, le sang, l’humiliation ainsi que la torture lente et publique savent depuis plusieurs millénaires tenir la corruption à une niveau ayant peu d’égale chez les races touchées par chaos.

Économie

L'économie de la société amaï est assez simple. Chaque province s'enrichit soit par sa propre production minière et, en surface, culture et élevage (travail d'esclaves), soit par ses conquêtes d'où elle rapporte richesses et esclaves. Chaque province paie un tribut pour l'entretien et le maintien de la cour d'Ilhar Qu'ellar. Bien que n’ayant pas de preuves irréfutables, beaucoup soupçonne que l’Illar Qu’Ellar fermerait les yeux de temps à autres sur un commerce entre les provinces et le Faernen Qu’ellar lorsque celui-ci tenterait de vendre des objets hors du commun.

Les grandes Maisons

Chaque province des Montagnes Noires est sous le contrôle quasi total d’une noble maison amaï, exception faite du Faernen Qu’ellar. Les maisons sont un regroupement de plusieurs familles qui ont une volonté politique semblable, mais semblable ne veut aucunement dire sans tensions...Spécialement pour une société aussi riche, puissante et terrifiante que celle des Montagnes Noires. À Ilhar Qu'ellar, on peut observer des comportements politiques d'une remarquable perfidie, les amaï manient avec dextérité et une poigne de fer les arts sombres du gain politique, de la tricherie, de la prévarication et de l'assassinat. Toute opinion déclarée ouvertement n'est qu'une succession de subterfuges, où il est bien difficile de connaître les véritables intentions.

La maison de la Source Rouge

La grande matriarche Ord'Hanya Dal Phish dirige la plus puissante des maisons d’arcanistes des Montagnes Noires. Leur puissance de frappe est sans conteste des plus redoutables. La source représente la puissance destructrice de la toile arcanique et le rouge représente le sang qu’elle sait faire couler. Par contre, ce n’est pas le seul talent de cette Maison. Avec les années, Ord’Hanya Dal Phish, a su se démarquer dans l’art politique et vint placer la Maison de la source rouge comme l’une des plus influentes auprès de la Maison des cinq Flammes Obscures. Malgré qu’apparemment certaines joutes politiques ont éclaté entre Tanthuelin et Ord’Hanya, les deux maisons savent mettre leur querelle de côté lorsque l’avènement de la Prophétie est à l’ordre du jour. C’est d’ailleurs avec la maison des 5 flammes obscures et Everthyl que Al’trya Dal Phish, fille d’Ord’Hanya, consolide à ce jour le triumvirat des souterrains de Bélénos et du Duché des Étoiles du Sud. Par contre, la vision trop fermée des gardiennes de la couronne au sujet de la magie et leur vision de la Prophétie font en sorte que le climat sera tendu pour encore des siècles à venir.

La Maison des cinq flammes obscures

Tanthuelin est la fille de la grande matriarche Lassrinnus'sreen fille de l’Originelle, qui est disparue peu après avoir établi les frontières du Yathallar, en explorant ses cavernes dit-on. Sa seule fille Thantuelin, a repris avec une étonnante assurance les rênes de la province. Tanthuelin, au cours des siècles, a choisi de travailler à la consolidation du royaume notamment en harcelant et affaiblissant les nations ennemies. Le développement des Quarths est une de ses idées. Le comportement d'Araka hors des Montagnes Noires l'a surprise et elle a dû reconnaître que des comportements nécromantiques peuvent occasionnellement se produire dans sa province comme dans d'autres, toutefois le culte d’Amaï’ra est le seul toléré dans le Yathallar. La Matriarche Araka des cinq flammes obscures réside en ce moment dans le royaume souterain de Bélénos, avec Al’tria Dal Phish de la Source Rouge et Shynrraïa Everthyl, suite à la guerre contre l’Aurélius et à l’effondrement des tunnels vers les montagnes noires Dans un autre ordre d'idées, la Maison des cinq flammes obscures tire son nom de l'hydre qui apparemment séjourne depuis la nuit des temps dans une des profondes grottes du Yathallar, crachant de temps à autres cinq puissants jets de flammes bleu violacé à la surface tel un geyser. L'hydre d'AmaÏ'ra, principale force extérieure issue de la province tire aussi son nom de cette bête légendaire. Les plus vieux elfes de cette noble Maison jurent l’avoir déjà vue.

La Maison d'Everthyl

La puissante Maison Everthyl dirigée d'une main de fer dans un gant de velours par la grande matriarche Jilliana Everthyl, n'est pas sans tache. Elle est soupçonnée (à ce jour sans preuve) de protéger en son sein le culte de Chaos et de Khalii. De plus, on la soupçonne d'avoir eu quelque chose à voir avec la chute de la Maison des règlements, il y a quelques années (anciennement le Dal'qu'ellar Olis'inth) et de la disparition de sa grande maîtresse Khulriyare'orthae dirigeante de la province de Ssissiluk. On raconte que le soi-disant roi elfe, Naithan, quitta la forêt de l'oubli, et il aurait payé son passage sur les Terres d'Argyle avec une grande matriarche enchaînée… De là, à déduire que l'annexion de la plus grande partie du Ssissiluk par la Maison Everthyl peut être reliée à Jilliana est une supposition dont la preuve pourrait faire éclater les Montagnes Noires en entier, mais beaucoup le supposent en silence…La Maison Everthyl excelle en commerce et, depuis son alliance en Bélénos avec les deux autres Maison du triumvirat, contrôle plusieurs pivots d’échange de marchandise à travers les différents Royaumes. Cette Maison porte d’ailleurs le nom de l’araignée Everthyl, possédant le poison reconnu comme le plus puissant en Illimune.

La Maison de la lame invincible

Cette Maison tire sa réputation, et ne s'en cache pas d'ailleurs, d'avoir la plus longue frontière avec la forêt de l'oubli et d'avoir réussi à garder ses frontières hermétiques aux agressions des elfes pâles de Naithan alors qu’ils y résidaient. Nizzre'Halrathn, leur grande matriarche, est une pieuse ancienne meldrinn’e d'Amaï'ra. Elle tient en haute estime sa sœur la grande matriarche Uuniloh Xuileb B’luthyrr de la Maison de l'harmonie des cordes et abhorre secrètement sa nièce Thantuelin, grande matriarche du Yathallar. Ses relations sont bonnes (pour des amaï) avec presque toutes les grandes matriarches même si parfois sa bonne volonté se refroidit lorsqu'elle entend parler d'autres cultes pratiqués dans les Montagnes Noires. Nizzre'Halrathn travaille à l'avènement du troisième âge des elfes noirs et cela lui fait parfois perdre de vue les impératifs immédiats de sa gouvernance.

La Maison de l’harmonie des cordes

Cette Maison dirigée depuis sa fondation par, Uuniloh Xuileb B’luthyrr ( se prononce zuileb’ blutir) peut se vanter sans conteste d'être la plus fidèle au conseil régnant d'Ilhar Qu'ellar. Le subtil jeu de mots du nom de la Maison en dit long: harmonie dans la toile, dans le réseau et dans le savoir faire. Si la pourriture et le chaos de Faernen Qu'ellar n'a pas rejoint la capitale, on le doit beaucoup à la vigilance et au courage exemplaires de la Maison de l'Harmonie des Cordes. La grande matriarche Uuniloh Xuileb B’luthyrr y forme siècles après siècles les meilleures phalanges d'archères et de combattantes animées de la foi d'Amaï'ra des Montagnes Noires. Jamais cette Maison ne se ligua contre une autre Maison. C’est grâce au sacrifice exemplaire d’une grande parties de ses troupes que les autres Maisons ont pu retraité hors de l’Aurélius durant la guerre de 756.

La Maison des tisseurs d'ombre

Wiles Szeoussen dirige le Qu’el’saruk depuis la profondeur des ombres. La province semble anarchique aux yeux des autres matriarches, que seule une garde peu nombreuse veille. Chaque temple, chaque cabale, chaque école et chaque maisonnée croit être libre de mener ses ambitions à terme. Ainsi, il y règne un chaos créateur qui mène beaucoup des amaï du Qu’el’saruk à devenir des érudits, des artistes et des arcanistes. Pour la majorité des familles de la Maison des tisseurs d’ombre tout est possible que se soit l’usage de la nécromancie, des cultes démoniaques combinés à celui d’Amaï’ra, les drogues et toxines les plus étranges et la sculpture d’êtres vivants. Tout cela est rendu possible par le contrôle discret, mais omniprésent de la ténébreuse grande matriarche Wiles Szeoussen (se prononce Viless zoussen’).

La Maison de gardiennes de la couronne

À l’intérieur de Noamuth Menvis, dirigée par la poigne de fer d’Ust’ula Vlorris, dite la vénéneuse, les Gardiennes suivent une tradition très stricte: seulement les femmes dirigent, seule Amaï’ra est vénérée, aucun esclave d’une race inférieure n’est toléré et finalement, les pratiquants de la nécromancie recevront une mort lente et douloureuse, pour le plus grand plaisir des Gardiennes. Les Gardiennes de la couronne se veulent les descendantes privilégiées de MirkDira, leur fondation remonte à la disparition de la matriarche originelle. Depuis ce jour, elles clament la réalisation de la Prophétie: “Ce n’est que lorsque tous les artéfacts de la reine seront rassemblés là où tout a commencé que viendra alors l'avènement d’une ère nouvelle.” Les gardiennes de la couronne furent bien sûr les premières à interpréter la parole divine. Selon la grande matriarche Ust’ula Vlorris, les objets divins doivent être réunis au temple originel d’Amaï’ra, dans la Forêt Noire. Malgré tout, personne ne sait vraiment pourquoi ces objets particuliers doivent être rassemblés. Certains pensent que Mirk’dira se les serait fait voler par des maîtresses jalouses et avides de pouvoir. D’autres croient qu’il s’agirait en fait d’une épreuve élaborée par l’Originelle elle-même afin de tester la valeur des amaï.

La main du Faernen Qu’Ellar

Tantôt dirigée par un mâle, tantôt une femelle, mais toujours un elfe noir, les dirigeants ont su garder une emprise sur une grande portion du territoire de cette Province de par leurs grandes compétences tactiques et connaissance du terrain. C’est ainsi que sont choisis, tous les 20 ans ou en cas de nécessité, les 5 dirigeants de la province. La Main, ainsi nommée, est le conseil des 5, est choisi par une assemblée des différents chefs de clans ou tous doivent se prononcer et ainsi choisir La Main qui les guidera. C’est la seule province où l’on ne retrouve aucun suivant d’Amaï’ra. L'emblème du Faernen Qu’ellar est une grande main, paume visible, avec un oeil au bout de chacun de ses doigts et une araignée épinglée d’une épée sur sa paume. Certains vieux textes traitant de cette province mentionnent qu’il serait possible d’aller pratiquement n'importe ou en Illimune en partance du Faernen Qu’ellar.

Relation avec les autres peuples

Les amaï n’ont que très peu de relations réellement amicales avec les autres races. leurs meilleurs amis sont souvent des humains, mais jamais des priants de dieux. Les humains les plus fréquentés sont ceux du royaume magique de Dorgon. Les amaï ont de bonnes relations avec les Gnolls. Ils s’allient assez souvent avec les orques et les gobelins lorsqu’ils sont hors des Montagnes Noires. Les hommes-rats sont maintenant tolérés dans certaines parties fort bien délimitées du sud des Montagnes Noires depuis la trêve de 748. Les nains et les elfes pâles sont des ennemis mortels, en fait certains nains ont d’excellentes relations avec les amaï, mais ceux-là gardent le secret.

Or, lorsqu’ils ont des relations avec d’autres peuples, cela est souvent par l’entremise des Quarths et des Khalassevs. Le développement des Quarths est une des idées de Tanthuelin fondant la “paix” des Montagnes Noires sur l’entretien méticuleux du chaos dans ses régions limitrophes. Aussi, les amaï désignés sont fiers d’aller servir leur matriarche loin des Montagnes Noires. Ils en reviennent alors riches et glorieux, ou pas du tout. Bran Wor’ge Quarth, ambassade Bélénoise, était l'un de ces regroupements d'amaï téméraires et impétueux avant l'installation de la colonie dans le Duché des Étoiles du Sud. Il ne faut toutefois pas confondre les elfes noirs renégats enfuis de ces sombres souterrains et les amaï sous les ordres du conseil régnant, ces deux catégories se vouant une haine meurtrière.

Bran Wor’ge Quarth se trouve à être un important poste de transit et de ravitaillement pour les amaï qui voyagent par les tunnels. Parfois, on pouvait voir plusieurs brigades traverser simultanément la vallée, ce qui fait gonfler la force militaire de plusieurs centaines de têtes. Depuis la venu de 3 matriarches dans les souterrains, ceux-ci ont grandement été fortifiés. Afin de couvrir leur grande superficie, plusieurs avant-garde et poste de milice sont mis en place sous les Royaumes de la surface. Surtout à des fins de protections et de prévention, ces postes servent aussi de points de contrôle commerciaux.

Situation géographique et capitale

Ilhar Qu'ellar

À la fois le nom de la capitale et de la province, Ilhar Qu’ellar est l’antre suprême de la société des amaï, c’est aussi à cet endroit qu’on retrouve le plus grand culte d’Amaï’ra. Au centre de la capitale, se dresse une gigantesque tour noire comme la nuit. Sharorr W'aq (point-culminant-du-culte) rivalise probablement en hauteur avec la légendaire tour de Dorgon. Certaines sombres légendes racontent que la tour serait complètement bardée d’écailles d’hydre, noircis par la seule volonté arcane de MirkDira, l’Originelle. Écailles d’hydre, obsidienne, ou granit noir, sa magnificence et son imposante présence, suffisent à glacer le sang. Jadis le siège de puissants rituels obscurs, la tour d’Ilhar Qu’ellar est, depuis la disparition de la plus puissante des figures des amaï, sous le contrôle total du conseil régnant. Ilhar Qu’ellar s'enfonce plus profondément que les racines des montagnes qui l'abritent et culmine plus haut que le plus haut sommet des montagnes noires avec la tour Sharorr W'aq. Y siègent le conseil régnant des sept grandes matriarches dans la salle du trône où huit hauts sièges s'ajoutent au trône (inoccupé) de la première des amaï. Un des hauts sièges demeure inoccupé aussi car sa province Faernen Qu'ellar n'est pas sous le contrôle d'une matriarche, mais ravagée par la guerre que le conseil régnant fait à ce gigantesque repaire de renégats et d'envahisseurs de tout acabit. La Prophétie dirait, entre autre, que lorsque le huitième siège sera à nouveau occupé par une grande matriarche, le troisième âge des amaï débutera dans une splendeur dépassant l'âge d'or de la cour elfique des débuts du monde. Mais avant, il faudra qu’une grande matriarche s’élève des rangs de la lignée directe de l’Originelle et cela ne sera pas facile, disons succinctement que la compétition sera féroce.

Lieux géographiques des Montagnes Noires

Les Montagnes Noires constituent le plus haut et le plus imposant massif montagneux d’Illimune. Ce n’est pas sans raison que les amaï ont choisi cet endroit. Couvertes de sombres forêts de caps rocheux et de rares alpages, les montagnes noires sont un gigantesque labyrinthe de galeries, gouffres, creusées et grottes naturelles. Ses trois rivages comportent bien peu de plages, mais plutôt d’abruptes fjords et de profondes calanques au fond desquelles il y a parfois des ports et parfois ce qui ressemble à un port…

Il y a très longtemps, les premiers elfes encore fidèles à Gaea et Amaï’ra choisirent de faire perdurer l’ancienne tradition elfique, d’unir leurs âmes aux arbres, les mellyrn. Le rejet du culte de Gaea dans les Montagnes Noires et les besoins en matière ligneuse ont peu à peu fait disparaître les rares arbres elfiques de leur sombre forêt. Peu pourraient affirmer en connaître à ce jour et s’ils étaient connus, ils seraient assurément capturés. Les volcans sont rares, mais ils existent et sont peu fréquentés. Par contre les lacs souterrains y sont fréquents, parfois immenses et certains sont alimentés autant par des sources chaudes que par des sources froides, en fait il y a plus de villes et de ports sous terre qu’en surface.

Eau sanglante, Vlos’Niar

Cette métropole tire son nom d’une source d’eau couleur rouge sang qui coule à l’intérieur des grottes du May’Salkiriiss. Leurs arcanistes sont d’une puissance si surprenante qu’on dit qu’ils tirent leurs pouvoirs directement du sang de cette source. Au coeur de la province se trouve le lit du cours d’eau. C’est à cette endroit que le trône de la grande maîtresse aurait été construit. Des ruissellements sanglant coulent le long des murs intérieurs du palais, alimentant le lac souterrain et permettant à Ord’Hannya Dal Phish de regarder éternellement le sang se déverser devant elle. Peu de gens ont l'honneur d'apercevoir cette merveille architecturale, car le palais est réservé à l’élite des Maisons.

La grotte de l’Hydre, Har'ol Phindar

Dans un coin reculé de la province du Yalthallar, se trouve une gigantesque grotte. Ses parois rocheuses, érodée par le temps et une rivière souterraine, sont recouvertes d’une substance visqueuse. Menant à un lac où peu de gens osent s’approcher. Une des seules personnes qui en est revenue est la grande Matriarche Tanthuelin, car dans cette voûte se retrouve une hydre monstrueuse qui tue quiconque tente de s’approcher, mais les dangers ne viennent pas uniquement des profondeurs du lac noir. Ils viennent aussi des énormes stalactites qui peuvent tomber à tout moment. Certains sont même si immenses qu’ils pourraient tuer une dizaine de personnes dans leur chute. Ce qui décourage les éventuels explorateurs d’entrer plus loin et de se faire dévorer par l’hydre.

La cime deTalya Orben

Dans cette province, au plus haut sommet du Talya Orben, se trouve une des dernières forêts des montagnes noires. Aux cimes des arbres, nuages et rosée se figent au contact des branches et des épines, apportant aux matins ensoleillés un éclat d’une beauté inouïe. C’est en cet endroit qu’une araignée extrêmement venimeuse a élu domicile. La terrifiante everthyl. Cette dernière peut paralyser une personne en quelques secondes et par la suite, elle mourra sans même pouvoir crier sa douleur dû au gonflement de sa gorge. La grande Matriarche Jilliana Everthyl a repris le nom de cette légendaire araignée pour créer un climat de peur et aucune personne n’ose la défier depuis, sachant qu’elle garde en tout temps plus d’une dose de ce redoutable poison sur elle. Par contre, à cause de sa sur-utilisation, avec le temps, l’espèce diminua rapidement et devint très rare. Le plateau devint ainsi le seul endroit dans les Montagnes Noires où nous pouvons apercevoir ces araignées, couvrant la forêt de leur immenses toiles.

Les éclisses

On raconte à demi-mot dans l’Elghinnfaer, la légende d’une épée détenue par l'une des plus grandes guerrières connue d’Illimune: Valaina, une meldrinn’e très influente du premier âge.. Cette valeureuse championne combattit, aux côtés de son époux Uryldor, les plus grands monstres et guerroya dans les plus grandes guerres en en sortant toujours victorieuse. Certes, ses capacités sur le terrain n'étaient plus à démontrer, mais son épée était sans aucun doute un facteur important dans ses nombreuses victoires. Cette arme superbe possédait une lame mythique, enchantée par les plus puissants mages et avait été offerte en cadeau à Valaina par la soeur de la reine. Son histoire se termina cependant brusquement, lorsque sa tristesse prit le dessus sur sa raison... À la suite de la mort de son époux aux mains d’innombrables orcs, elle perdit la raison et se mit à défier tous ceux qui croisaient son chemin et ce pour plusieurs siècles. Elle voyagea à travers tous les royaumes, sans cesse à la recherche d'ennemis plus puissants et un jour, elle finit par périr lamentablement de chagrin... Léguant à leur fils Shiraleddun sa lame mythique. Shiraleddun, un jeune amaï ayant hérité du caractère de son père, eut maille à partir avec une puissante organisation du nord ouest des Montagnes Noires: L'Hydre. une légendaire organisation dirigée par la puissante maîtresse Tanthuelin. En vainquant cette bête, il aspirait enfin à prouver sa supériorité et celle des mâles à tous les autres amaï. Malheureusement, cette bataille ne tourna pas à son avantage et Shiraleddun trouva son destin de manière extrêmement violente... Quand Thanthuelin retrouva l’épée si caractéristique de Valaina, celle-ci était brisée en deux et en guise de message, elle la renvoya chez lui dans la province de l’Elghinnfaer en remplacement du cadavre.

Depuis, sous l’ordre de la grande matriarche Nizzre’Halrathn, l’épée fut détruite, segmentée en milliers de morceaux. Les éclats de cette lame légendaire auraient été incorporés dans les lames de tous les guerriers de la Maison et aujourd’hui chacun porte son épée à l’effigie de cette famille de guerriers des légendes… et elle leur rappelle douloureusement que la défaite n’est plus jamais une option.

Baraquement du Qu’el’Velguk

Construit à même le roc de la montagne, les baraquements de l’Harmonie des cordes est sans doute un des meilleurs endroits sur Illimune pour apprendre l’art du maniement de l’arc. D’une grandeur exceptionnelle et d’une imposante stature, les portes sont toujours gardées par l’élite de la Maison. Malgré le fait que peu de gens aperçoivent les gardes, il est déconseillé de s’en approcher sans avoir été invité. Ces compagnies d’archers peuvent décocher à l’unisson des nuées de flèches sifflantes et meurtrières, n’ayant que peu d’égales sur tout Illimune. Ceux-ci créent alors une pluie de flèches pratiquement inévitable qui abattent leurs cibles en un clin d’œil. Une fois à l’intérieur, il est possible d’apercevoir les cours d'entraînement où ces maîtres peaufinent leur art. Variant d’une cour à l’autre, les décors sont très divers, pouvant accueillir une forêt ou simplement l’obscurité la plus totale. Elles apprennent à l’élève à être plus qu’excellent, à se surpasser, très souvent au dépens des autres… Cependant, depuis le sacrifice de la Maison de l’Harmonie des cordes, il est difficile pour ces membres de conserver le même niveau de défense qu’auparavant, c’est pourquoi la plupart des autres Maisons envoie annuellement quelques légions s’y faire former et, en même temps, assurer la sécurité des lieux. Il est un grand honneur pour les soldats de l’armée des Montagnes Noires de s’entraîner à Qu’el’Velguk, reçevant la meilleure formation militaire possible.

Le puits des ténèbres, Al’Oloth

Au coeur de Qu’el’saruk, il existe un lieu où la plupart des amaï feront un pèlerinage. Al’Oloth est une immense spirale ouvragée et aménagée avec raffinement qui s’enfonce dans les profondeurs insondables du monde. Au point le plus profond, les frontières entre le royaume d’Amaï’ra et Illumine serait tellement mince qu’il serait possible pour une poignée d’élues d’entrevoir la Déesse qui scrute l’âme de ses suivants depuis une toile d'obsidienne. Le long de cette interminable spirale, des alcôves sont disposés avec des temples voués à la purification des croyants avant de rencontrer leur créatrice.

Paysages désolés des forteresses-pièges

Les Voûtes reliquaires de Noamuth Menvis sont parmi les secrets les mieux gardés d’Illimune, En effet, Noamuth Menvis comptes le plus grand nombre de forteresses-pièges de toutes les montagnes, faisant office de leurre pour quiconque souhaiterait s'approprier la couronne ainsi que les nombreuses reliques sacrées appartenant à Mirk’Dira de son vivant. Plusieurs centaines de ces forteresses délabrées sont aisément observables dans toutes les directions créant une atmosphère de désolation sans pareil à la surface du territoire, contrastant grandement avec les riches niveaux inférieurs des citées-cavernes amaï.

Monts Osseux

Prénommée ainsi par les humains, le Faernen Qu’Ellar est une terre de refuge pour les marginaux et les exilés. Tout groupe d’individus est le bienvenu, excepté pour les nains, les elfes et les hommes-rats non-accompagnés. Il y a cependant un prix à payer pour ses résidents : tous doivent prêter allégeance à la province, les différends sont mis de côté lors d’une menace d’envahisseur. Ainsi le Faernen Qu’Ellar a conservé son indépendance depuis les temps immémoriaux. Géographiquement, cette province est très poreuse par son nombre élevés de tunnels, passages secrets, routes dissimulées et chemins oubliés. Cette caractéristique est probablement due à l’occupation d’un farouche clan de nains dans son lointains passé. Suite à un événement inconnu, le clan aurait disparu peu à peu. La population diversifiée du territoire prit avantage de cette situation: les tentatives de pillage et les assauts répétés sur la forteresse et ses habitants auraient causé la fuite de ces derniers. La citadelle scellée par des runes magiques, empêche quiconque de franchir les imposantes portes. Les routes commerciales du Bastion et autres secteurs environnants sont l’objet d’offensive répétées dans le but de s'approprier les différentes ressources y transigeant. L’ensemble de ces situations particulières a permit au Faernen Qu’Ellar de s’enrichir grandement aux fil des siècles.

Royaume souterrain de Bélénos

« Unsilanon zhennu » : la grande catastrophe

Les Maisons amaï de la Source Rouge, des Cinq flammes obscures et d’Everthyl ont alors pris possession du Duché des Étoiles du Sud ont récemment reformé le Conclave Impérial en s’alliant avec leur principal allié, le Duché de Rossignol, voir Conclave impérial. L’abandon de la capitale et le serment de Bran Worge quarth bouleversa profondément les amaïs de Bran Wor’ge Quarth et induit des changements dans leur société. On y réfère en tant qu’« Unsilanon zhennu » : la grande catastrophe. Cela ne fut pas apparent tout de suite, mais au cours des années après la défaite, plusieurs changements furent notables. Le relatif abandon des montagnes noires et le traumatisme de la défaite créa un sentiment de différences entre les amaïs de Bran Worge Quarth et ceux des montagnes noires.

On peut noter quelques différences. Parmi celles-ci, la méfiance entre les maisons diminua de par la nécessité de travailler ensemble vers un but commun (diminuée, pas absente). Elles se sont jurées Nar’harcan (vendetta) contre l’Aurélius et Dagoth. Il y a une plus grande acceptation et confiance envers les esclaves/khalassevs ayant combattu loyalement contre l’Aurélius. Ainsi le pouvoir des khalassevs a augmenté dans la société. De manière générale, les préjugés envers les autres races ont baissé (surtout auprès de leurs propres troupes). Ils ont saignés et sont morts ensembles, cela a créé des liens. Ils ont plus de respect envers les autres races, mais se croient toujours supérieurs.

La structure politique est moins axé sur les gains à court terme et l’humiliation des autres maisons. Plus de collaboration, mais la présence de mécanismes de contre-poids tant politiques que militaires, trahit une méfiance toujours présente. Ex. mécanique de veto et de bris de veto; général et capitaine des Jak’li ne venant pas de la même maison. L’armée fut davantage mise en commun et professionnalisation de l’armée, mais dont les unités sont capables d’opérations indépendantes les unes des autres. La guerre se fera à petite échelle par des troupes sur-entraînées et multi-armes. Les esclaves et khalassevs continuent de servir d’infanterie, mais ils ne sont plus sacrifiés inutilement. Des réformes politiques et militaires ont occupé beaucoup les amaï dans les dernières années d’où leur absence sur le devant de la scène Bélénoise. Les 3 matriarches du serment de Bran Worge Quarth ont mis sur pied un Triumvirat chacune prenant le contrôle dans leur domaine respectif : source rouge : arcanique/savoir; Everthyl : commerce et espionnage; 5 flammes obscures : religieux. L’identité des matriarches dirigeantes doit demeurer secrète et tous y réfèrent comme le Triumvirat. La maison de l’Harmonie des Cordes a été décimée et les rares rescapés sont repartis une fois les tunnels réouverts par ordre de leur matriarche des montagnes noires. Seule une poignée est restée dont la majorité servent comme garde rapprochée des 3 matriarches (Varn Kyorl) et ainsi évité qu’elles se trahissent. Tous les membres de cette maison sont tenu en haute estime puisqu’elle sacrifia la majorité de ses troupes pour la survie des Amaïs contre l’Aurélius.

Géographie

Les Amaï’s contrôlent, via leurs comtes, les territoires de Fort-Tremblant, Moretoile et Seuil. Le tout réuni sous le duché des Étoiles du Sud. Ainsi, les comtes ne sont que des agents et n’ont pas le pouvoir décisionnel total sur leurs territoires. Pour plus de détails, voir les comtés.

Armée

Les forces militaires sont en pleine reconstruction et la conversion des troupes d’occupation de Dagoth est en cours. Leurs leaders sont remplacés les uns après les autres pour des sujets plus loyaux aux amaï . Le noyautage avait déjà commencé depuis quelques années. Pour l’instant, les troupes purement amaï ne se sont lancés dans des vagues d’assassinats, de kidnapping (avec demandes de rançons) tant pour l’argent que pour l’entraînement des ses troupes. Le but est d’entraîner de nouveaux soldats appelés à prendre le commandement dans un futur à moyen terme. Mais pour l’instant, les troupes esclaves ou khalassevs sont plus nombreuses. Une partie de ces esclaves/khalassevs s’occupent de la défense en surface dans les comtés de Fort- Tremblant, Moretoile et du Seuil. Les troupes amaï s’occupent tant qu’à elle, de la défense du royaume souterrains et de réserve de chocs en cas d’invasion du duché d’Étoiles du Sud. L’ensemble des troupes du duché et du royaume souterrain sont sous les ordres de la stratège Jezznira Hellviyr. Les amaïs sont redevenus subtils et veulent ainsi réinstaurer la peur. Ils veulent frapper où ils veulent, quand ils veulent et disparaître. Dagoth ne fait pas encore les frais de cela. Ils jouent la carte du respect du suzerain… pour l’instant…

Elles se divisent en Jak’li ayant leur propre personnalité et leur propre général (A’ni) et possédant 100 soldats. Pour les seconder, il y a les capitaines ( Venta’kyorl ) qui ne sont jamais issu de la même maison que le général. Il y a aussi les leaders des cohortes de 10 soldats (Ventash’ma).

  1. Renor H’ralenk (les Piquiers noirs) : commandé par Shar Fey-Tor (maison Everthyl)
  2. Mel’zar Velve (Lames d’Amaï’ra) commandé par Hatch’net Do’Nata (maison source rouge)
  3. Buki B’luthyrr (Les Archers Sanglants) commandé par Xerviss Sun’Hek (maison des 5 flammes obscures).
  4. Varn Kyorl (Garde noire) commandé par Sut’Rinos Hoctar (ancienne générale de la 12 e légion du Conclave Impérial) : 100 elfes noirs d’élite principalement de la maison de l’harmonie des cordes servant de Garde rapprochée du Triumvirat et troupes de chocs
  5. Les Velkyn (les invisibles): mené par Sokram (5 flammes Obscures et secondée par Yiki’ar Bel’la (Harmonie de Corde). 50 amaï spécialisés dans les actions derrière les lignes ennemies, l’espionnage et de police secrète.

Chacune des maisons Amaï n’est autorisée qu’à posséder 20 gardes pour éviter que l’une puisse en écraser une autre.

La structure politique

Le royaume souterrain est dirigé réellement par le Triumvirat . Ce dernier est l’exécutif et appuyé par le Conseil du Triumvirat comme pouvoir législatif. Le judiciaire est contrôlé par les cultistes d’Amaï’ra.

Exécutif : Le Triumvirat
  • Al’Trya Dal Phish, matriarche de la maison de la source rouge
  • Araka, la veuve rouge, matriarche de la maison des 5 flammes obscures (suite au décès
  • de la matriarche Tanthalla Leniel dans la destruction de Bran Worge Quarth).
  • Shynrraia Everthyl, matriarche de la maison Everthyl
Conseil du Triumvirat (Législatif)

Membres votants :

  1. At’Trya Dal Phish, matriarche
  2. Araka la veuve rouge, matriarche
  3. Shynrraia Everthyl matriarche
  4. Sut’Rinos Hoctar (général Amaï du Varn Kyorl)
  5. Jezznira Hellviyr (généralissime Amaï)
  6. Ur’meth Y Raya, meldrinn’e (grande prêtresse) de la basilique Or’Mathianne,
  7. Sokram (commandant des Invisibles)

Membres consultatifs permanents :

  1. Lesaonar Myrrelyl ,Ust M’elzar (1er mage; nommé par ses pairs)
  2. Seldszar Auvir, Ust Velg’larn (1er assassin; nommé par ses pairs) :
  3. Nadal Gona’quar, Rothe Jabbuk (maître des esclaves, gère les chantiers et la main d’œuvre)
  4. Dualgoth Fey-rar, Ust Lalmurar (1er alchimiste; nommé par ses pairs)
  5. Jybrith Do’Sek, Sil’in (noblesse administrative, nommée par ses pairs)
  6. Lobran Rangard humain, (duc Étoiles du Sud)

Fonctionnement

  1. Seuls les votants ont le pouvoir décisionnel, les consultatifs donnent leurs avis en temps qu’experts
  2. Les décisions sont prises à la majorité
  3. 2 matriarches peuvent imposer un veto sur toute proposition
  4. Ce veto peut être brisé par la procédure de Lassrin : la matriarche n’ayant pas posé son veto peut demander aux membres consultatifs leur vote et si tous les membres consultatifs votent dans son sens, le veto est brisé.
  5. D’autres membres consultatifs peuvent siéger au besoin comme les comtes du duché Étoiles du Sud si leur expertise est requise.